La Baule+

la baule+ 10 | Avril 2024 En trois ans, Antoine Dutruch a réussi à faire de My Store 44 une enseigne de référence dans le domaine de la protection solaire de l’habitat. Tout cela est le résultat de beaucoup de travail, de sérieux, de satisfaction des clients, mais aussi le fruit de 14 ans d’expérience dans ce secteur. Face aux généralistes, Antoine a voulu se spécialiser dans la protection solaire. D’abord, il rappelle que la RT 2012 est une réglementation thermique qui impose un minimum de 20% de surface vitrée dans les bâtiments. Dans My Store 44 : le spécialiste de la protection solaire de l’habitat s’agit pas de l’utiliser 12 mois de l’année, comme une véranda, mais au moins 9 à 10 mois, grâce à des équipements et des fermetures latérales. » Chaque pergola est personnalisable, avec différentes options, et chacun aura un produit vraiment unique : « Les clients peuvent venir au showroom pour voir la pergola en grandeur réelle. On n’achète pas une voiture sans la voir et c’est la même chose pour une pergola ou un store banne. La question de l’éclairage est aussi importante et les clients peuvent évidemment venir voir la pergola en soirée pour vraiment se rendre compte du résultat et constater à quel point cette ambiance confère une atmosphère chaleureuse lors des dîners. » Le store screen est aussi très tendance Antoine ajoute que le store screen est aussi très tendance: « C’est un produit plein d’avenir. C’est un rideau extérieur qui se met à la verticale. Cela permet de se protéger de la luminosité tout en gardant la transparence et la vue sur l’extérieur. Il permet d’arrêter le soleil avant le vitrage, donc les UV ne pénètrent pas dans la maison pour créer de la chaleur. J’ai installé cela lors de la période caniculaire il y a deux ans et des clients ont pu perdre 8° quand il faisait plus de 30° à l’extérieur. » Antoine traite chaque dossier comme si c’était le sien : « Je ce contexte, explique-t-il, « on a vu apparaître des grandes ouvertures plein sud, pour capter de l’énergie l’hiver, mais comme les isolations sont aussi plus importantes, la chaleur rentre, mais ne ressort pas. C’est évidemment plus problématique l’été. » Le gain thermique est de 5 à 6° Ainsi, « au lieu d’utiliser une climatisation qui est énergivore, il y a des solutions comme le store banne, le volet roulant ou le store screen, une toile microperforée en façade, avec un coffre qui a un faible encombrement et qui permet de couper 85 % des UV. Le gain thermique est de 5 à 6°. Tout cela montre que la protection solaire s’est vraiment développée depuis 2012 ». C’est dans ce domaine que s’est spécialisée My Store 44. Chaque pergola est personnalisable, avec différentes options Par exemple, Antoine évoque un engouement pour les pergolas bioclimatiques : « Il ne préfère ne pas faire plutôt que mal faire ! Je prends toujours en compte les expositions, puisque je me déplace systématiquement pour mesurer les problématiques d’ensoleillement et de chaleur. » My Store 44 propose de nombreuses solutions, pour des appartements comme des maisons, pour des particuliers comme des professionnels, mais aussi pour des collectivités et des écoles. My Store 44, 12, rue de la Briquerie, Zone de Villejames, à Guérande (sur le grand parking de Bureau Vallée). Tél. 02 52 59 55 57 ou 06 73 73 74 63. Site : mystore44.fr La Baule ► Une amende de 1,4 million pour non-respect de la loi SRU Franck Louvrier : « Je ne veux pas voir fleurir des tours dans notre ville. » 1,4 million d’euros. La facture est importante pour la commune de La Baule, dont le budget annuel se chiffre à 63 millions. Cette année encore, la station balnéaire est sanctionnée en raison de son nombre insuffisant de logements sociaux. Franck Louvrier, maire de La Baule, a déclaré : « C’est disproportionné, inéquitable et idéologique. Ce sont ainsi des sommes qui nous sont spoliées, je pèse mes mots, sur notre épargne brute et à terme sur notre capacité d’investissement. » Le maire de La Baule répond à La Baule+. La Baule+ : La ville de La Baule va devoir verser une amende de 1,4 million d’euros parce qu’elle n’a pas assez de logements sociaux. Quelle est la situation ? Franck Louvrier : On reconnaît une bonne loi si elle est acceptable, applicable et efficace. La loi SRU a été votée il y a plus de vingt ans et elle apparaît très clairement comme une insulte au bon sens aujourd’hui. Le logement social est quelque chose de nécessaire et c’est une réalité essentielle pour la vie quotidienne de plus de 10 millions de nos concitoyens, notamment dans un territoire comme le nôtre où il y a de nombreux candidats au logement social. Si l’objectif de cette loi est louable, la méthode est une véritable ineptie. L’État impose, depuis Paris, des objectifs totalement intenables. Il décide de ce que l’on doit construire, où, et de la population qui doit y loger. On ne peut pas appliquer les mêmes contraintes et les mêmes objectifs à plus de mille communes différentes ! La loi devient totalement inefficace car, nonobstant les efforts considérables des élus locaux, 64 % d’entre eux sont dans l’incapacité d’appliquer cette loi. Le gouvernement doit fixer trois principes pour sortir de cette situation : la concertation, la différenciation et le mérite. Sans concertation avec les élus locaux, le pays ne pourra pas avancer. Sans différenciation entre les territoires, le pays ne pourra pas avancer. Nous sommes liés à la loi Littoral, nous avons le Parc naturel régional de Brière, les marais salants, et il y a le ZAN avec la non-artificialisation des sols. Il y a aussi le mérite, puisqu’il faut récompenser ceux qui font des efforts en dépit des contraintes inhérentes à leur territoire. Il faut prendre en compte le passé et le présent, c’est-à-dire le stock et le flux. Évidemment, nous ne sommes pas à égalité sur la ligne de départ, car la situation de La Baule est différente de celle d’une ville qui aurait énormément de foncier disponible, puisque nous n’avons pas de terrains vagues. C’est une forme de racket de la part de l’État. L’année dernière, l’amende était évaluée à 900 000 €. Cette année, on passe à 1,4 million ! Je compte sur les services de l’État pour nous aider. Le Premier ministre souhaite intégrer tout ce qui est logements intermédiaires dans la loi SRU, ce qui est une bonne chose. Nous sommes aujourd’hui à un peu moins de 10 % de logements sociaux et, pour atteindre les 25 %, il faudra des décennies, si ce n’est un siècle. Il faut prendre en compte d’autres critères, notamment le critère des logements locatifs intermédiaires, pour s’adresser aux ménages dont le niveau de revenus est trop élevé pour prétendre à un logement social, mais trop modeste pour se loger convenablement dans le privé. Nous ne pouvons pas être sous l’emprise d’une loi qui nous met dans l’illégalité permanente. En vous basant sur la population actuelle de La Baule, vous estimez qu’il faudra presque un siècle pour atteindre le seuil de 25%. Imaginons que dans cinquante ans, La Baule ait 25 000 habitants, cela implique qu’il va falloir aussi remonter ce seuil… Effectivement. On ne peut pas rattraper le temps perdu. Le foncier est contraint, on ne peut pas construire comme on le souhaite, on ne peut pas faire la ville sur la ville. Il n’est pas question de transformer un immeuble de cinq étages en un immeuble de dix étages. Je ne veux pas voir fleurir des tours dans notre ville. On a vu les conséquences de cette politique des années 60, qui a amené plus de délinquance et de tension sociale. Il faut donc travailler de façon proportionnée et équitable, en prenant en compte la réalité de ce que nous avons aujourd’hui. Nous avons 23 380 logements sur notre territoire, pour 18 000 habitants, et 960 logements locatifs sociaux. C’est un bon équilibre. Nous sommes prêts à en faire davantage, mais on ne peut pas avoir les mêmes proportions imposées à La Baule qu’à Saint-Nazaire, où le foncier est beaucoup plus disponible. Nous voulons des logements accessibles pour la population bauloise. Un maire doit pouvoir attribuer les logements. On doit garder cette possibilité d’attribution, alors qu’aujourd’hui l’État nous met sous carence. Ce n’est pas normal, c’est l’argent des contribuables baulois. Sur

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