la baule + L’essentiel de la presqu’île guérandaise ! Mensuel gratuit d’ informations - N° 232 - Octobre 2023 NE JETEZ PAS CE JOURNAL SUR LA VOIE PUBLIQUE : RAPPORTEZ LA BAULE+ CHEZ VOUS ! Bocca Sunset : le spot décontracté sur la plage de Pornichet Page 11 PHOTOVOLTAÏQUE Emmanuel Brahy : l’artisan du solaire photovoltaïque Page 4 GASTRONOMIE Sophie de Menthon AUDITION La Baule Audition présente deux évolutions technologiques majeures Page 14 La présidente du mouvement ETHIC s’inquiète des conséquences de la facturation électronique Pages 6 et 7 Fabien Bouglé La troisième guerre mondiale est une guerre de l’énergie selon l’expert en politique énergétique Pages 16 à 18 Pascal Obispo Un nouvel album et une tournée qui passera à Nantes le 21 novembre Entretien exclusif Pages 22 à 24 Nos entreprises communiquent Les grands classiques de la musique qui unissent toutes les générations Chantal Ladesou La comédienne et humoriste en représentation à Atlantia le 22 octobre Page 20 Photo : Dominique Gau Votre radio locale sur 91,5 FM et en DAB à Nantes Du 9 au 13 septembre : Anne et Jean-Pascal Phélippeau des Relais Thalasso Du 16 au 20 septembre : Norbert Samama, maire du Pouliguen Du 23 au 27 septembre : Philippe Martin, président du Tribunal de commerce de SaintNazaire La vie en région Une semaine avec... Un nouveau rendez-vous du lundi au vendredi à 7h15, 12h15 et 19h10 Chaque jour, un gros plan de 5 minutes avec une personnalité qui nous accompagne toute la semaine
la baule+ 2 // Octobre 2023 L’explosion de la taxe foncière dans de nombreuses villes suscite de vifs débats, notamment sur l’avenir de la propriété privée, tout comme la multiplication des taxes sur les résidences secondaires, visant à dissuader les Français d’investir dans ce modèle immobilier. Franck Louvrier, maire de La Baule, se démarque en refusant toute hausse des impôts locaux, y compris pour les résidents secondaires. Il rappelle : « La base de la taxe foncière 2023 a considérablement augmenté pour la totalité des contribuables : + 7,1 %, alors que depuis huit ans elle ne montait en moyenne que de 1,31 % par année. Pour certains, l’addition s’avère même encore plus salée, avec une hausse du taux de leur commune parfois dans des proportions démentielles comme à Paris qui l’a majoré de 51 % ! La Baule fait partie des 85% de communes qui n’augmentent pas son taux. Grâce à cette stabilité, le montant du prélèvement dans notre commune du fait de l’État se limite à 2,45 % sur la taxe foncière. » Nous sommes en train de payer le fameux « quoi qu’il en coûte » Lors de la séance du conseil municipal du 29 septembre dernier, Franck Louvrier a rappelé que les taxes foncières correspondent « à un loyer théorique que le Franck Louvrier s’engage à ne pas augmenter les impôts locaux et à ne pas taxer les résidents secondaires propriétaire pourrait tirer du bien s’il était loué. Elles sont revalorisées automatiquement chaque année, selon l’inflation. Pourtant, il faut savoir que le gouvernement aurait pu y déroger, mais qu’il n’a pas voulu le faire… Car l’État a besoin d’argent alors que les dépenses publiques ont flambé avec la crise sanitaire, le retour de l’inflation, la guerre en Ukraine et la remontée des taux d’intérêt qui pèse sur le solde des finances publiques. C’était prévisible, mais nous sommes en train de payer le fameux « quoi qu’il en coûte », onéreux pour les contribuables, les ménages et les entreprises. C’est malheureusement de l’ordre du rituel : pays le plus dépensier d’Europe, la France est aussi l’un de ceux qui taxent le plus ses contribuables. A la différence près que les collectivités locales, contrairement à l’État, ne peuvent voter un budget en déficit. » Nous refusons que les propriétaires soient la variable d’ajustement Le gouvernement préconise à présent la surtaxe sur les résidences secondaires. Le maire de La Baule est catégorique : «Je ne veux pas entrer dans cette logique d’escalade fiscale. Ainsi, avec mon équipe municipale, nous refusons que les propriétaires soient la variable d’ajustement de notre budget. C’est un engagement de campagne très fort et nous nous y tenons: il n’y aura pas, à La Baule-Escoublac, de hausse des impôts locaux du fait de la municipalité durant cette mandature » et «notre ligne de conduite de stabilité fiscale s’applique à tous les résidents baulois, principaux comme secondaires. » Les résidents secondaires font tourner l’économie locale Ainsi, a poursuivi Franck Louvrier : « Malgré son éligibilité, la municipalité bauloise n’entend pas appliquer cette surimposition et elle reste fidèle à sa ligne de conduite. Je l’ai déjà dit, redit et répété, et je le répète encore : il est hors de question d’imposer davantage les résidents secondaires, sur-
la baule+ Octobre 2023 // 3 tout que ceux-ci subissent déjà une forme de « double peine » puisqu’ils sont encore assujettis à la taxe d’habitation. Ce sont les résidents secondaires qui, par essence, sont discriminés puisqu’ils payent pour des services publics qu’ils utilisent peu, comme par exemple, les écoles, l’entretien des routes, des infrastructures municipales… Ils contribuent de fait à l’enrichissement et au développement de la commune, sans jouir pleinement de ses services. Plutôt que d’aller dépenser leur argent à l’étranger, les résidents secondaires sont des consommateurs qui font tourner l’économie locale lorsqu’ils sont présents sur notre territoire. » Sur le fond, Franck Louvrier répond à cette allégation infondée selon laquelle les prix de l’immobilier diminueraient si les résidents secondaires partaient : «Tant que nous n’aurons pas pu faire baisser la pression foncière en presqu’île, ceuxci auront beaucoup de mal à être remplacés et, mécaniquement, cela ne conduirait qu’à l’appauvrissement de notre économie bauloise, ne serait-ce que pour les commerces, les entreprises et les artisans locaux. De la même façon, l’argument qui consiste à dire que cette surtaxe permettrait de lutter contre la prolifération des locations saisonnières meublées de type AirBnB ne tient pas non plus. Là où elle est pratiquée, ce surcoût est répercuté sur le prix des nuitées et cette répartition devient de fait indolore pour les occupants, sans libérer du logement à l’année. Quant à prétendre que le produit de cette surtaxe sera utilisé à la construction de nouveaux logements, ici c’est bien illusoire, le foncier étant rare et cher. » En conclusion, plutôt que de surtaxer les résidents secondaires, la ville de La Baule entend tout faire « pour les inciter à devenir des résidents principaux. » Afin d’amplifier la participation de tous les habitants à la vie locale, la mairie de Guérande met en place un Conseil citoyen. Cette instance, composée de 32 membres, se veut paritaire, représentative de la diversité de la ville et opérationnelle : « Ce Conseil citoyen doit permettre la consultation la plus large sur des projets et thématiques divers et pourra par exemple, travailler sur des sujets comme l’aménagement de la place du Marché au bois ou encore sur les différents scénarios étudiés dans le cadre du programme Petites Villes de Demain. » Florence Penot-Martineau, adjointe au maire en charge de la démocratie participative et de l’animation dans les villages et quartiers, indique que l’on retrouvera 32 personnes, 16 femmes et 16 hommes, à partir de 11 ans et représentant tous les quartiers et villages de la ville : « La moitié de cette instance sera composée de membres désignés pour permettre cette juste représentativité et l’autre de membres tirés au sort sur les secteurs manquants. » Ainsi, les conseillers citoyens pourront s’exprimer sur les projets de la commune, suggérer des projets d’intérêt collectif et s’exprimer quant au choix des aménagements. Les membres du Conseil citoyen devront participer au moins trois fois par an aux réunions proposées par la mairie. Leur mandat, d’une durée d’un an, est renouvelable deux fois. La Ville de Guérande met en place un Conseil citoyen
la baule+ 4 // Octobre 2023 Emmanuel Brahy : l’artisan du solaire photovoltaïque en presqu’île En ces temps d’augmentation incessante des tarifs énergétiques, habiter enmaison individuelle peut s’avérer coûteux, surtout avec des factures d’énergie en constante hausse. Dans ce contexte, le virage vers les énergies renouvelables est impératif. En tête de file de cette révolution verte en presqu’île, Emmanuel Brahy, fondateur de B.E.C.E (Brahy Eco Construction Électricité), se positionne comme l’artisan du solaire. Électricien de formation, il a décidé de se spécialiser dans l’installation de panneaux photovoltaïques, un choix judicieux eu égard au potentiel que recèle la presqu’île, grâce à son taux d’ensoleillement de plus de 2 000 heures par an. Emmanuel n’est pas un nouveau venu dans le secteur. Il s’est lancé durant la première vague solaire en France, grâce à une expertise aiguisée en électricité et en couverture, et il revendique des dizaines d’installations réussies dans la région. Malgré un coup dur lors de la suppression des aides étatiques liées au solaire, son engagement envers l’énergie propre n’a jamais fléchi. Il y a environ une douzaine d’années, il a fondé B.E.C.E qui, tout en offrant des services d’électricité générale, se concentre majoritairement sur l’énergie solaire Aujourd’hui, B.E.C.E est une vraie PME reconnue. Elodie Brahy est au contact des clients, avec Charlotte, assistante administrative et commerciale, et sept techniciens installateurs ont été formés au solaire photovoltaïque. Il faut savoir que l’entreprise ne se contente pas de monter les panneaux solaires, mais gère tout le processus, des procédures administratives à l’installation technique, cela avec une assurance complète, incluant la garantie décennale assurant la tranquillité d’esprit de ses clients pour les dix prochaines années. Faire un pas vers l’autonomie énergétique Avec la recrudescence des coûts énergétiques, B.E.C.E est très sollicitée car beaucoup de particuliers et de professionnels veulent s’informer sur l’autoconsommation solaire. On peut ainsi faire un pas vers l’autonomie énergétique, accompagnée d’un contrat de revente du surplus à EDF. Elodie et Emmanuel précisent qu’ils travaillent aussi pour des artisans et des petites entreprises, par exemple des commerces, dont des boulangeries. Dans un marché saturé où les grandes firmes démarchent agressivement les clients, La transparence et l’adaptabilité Emmanuel Brahy prône la transparence et l’adaptabilité. Il met en garde contre les offres exorbitantes : « Certaines personnes signent pour une installation 3 kWc à 15 000 ou 20000 euros auprès de nos concurrents, or il ne faudrait pas que le devis excède 10 000 euros. Au-delà, c’est de l’arnaque, car les amortissements vont monter jusqu’à 15 ou 20 ans.» Face à cela, son positionnement d’artisan du solaire en presqu’île lui permet de s’adapter à chaque demande et surtout de gérer toute la partie administrative qui peut se révéler parfois complexe. B.E.C.E (Brahy Eco Construction Électricité), 68, route de Brézéan à Guérande. Tél. 02 79 65 29 31. La communauté d’agglomération Cap Atlantique change d’identité visuelle en soulignant que cette nouvelle marque « permet, comme le projet de territoire 2030 présenté l’an dernier l’avait promis, d’affirmer le positionnement d’une agglomération moderne et résolument tournée vers l’avenir. » Vincent Loustaunau, directeur de la communication de Cap Atlantique, explique que « le nouveau logo marque la présence de l’agglomération sur un territoire exceptionnel situé entre terres et océan et raconte une histoire cohérente. Le logo évoque la forme d’une agglo délimitée par la Vilaine au nord, la Loire au sud, et les marais de Brière à l’est et l’océan Atlantique à l’ouest. Un logo sous forme de A qui rappelle l’existence d’une agglo océanique, tournée vers l’Atlantique, mais aussi une Agglo Administrative au service des habitants. Un logo qui, en deuxième lecture, rappelle les marais (salants, salés, de Brière) qui sont un dénominateur commun de la culture du territoire. Un logo bleu plus foncé qu’auparavant pour rappeler l’océan Atlantique et gris/blanc faisant référence au sel. Un logo qui a une toute nouvelle signature géographique faisant référence pour plus de lisibilité aux deux villes les plus peuplées du territoire, La Baule et Guérande. » Nouvelle identité visuelle : Cap Atlantique devient CapAtlantique La Baule-Guérande Agglo
la baule+ Octobre 2023 // 5 Un ponton équipé de 12 panneaux solaires permet d’alimenter les bateaux amarrés sur le port de La Baule – Le Pouliguen. C’est une première sur la côte Atlantique indique Franck Louvrier, maire de La Baule et président du Port de La Baule-Le Pouliguen : « L’objectif de ce ponton, en collaboration avec Bouygues Énergies & Services, et d’expérimenter la production et la consommation d’énergie renouvelable locale sur le port de La Baule - Le Pouliguen. Cela s’inscrit dans une démarche verte voulue par nos villes. Si l’expérimentation de ce ponton solaire est satisfaisante, on peut imaginer une production de masse, c’est une innovation technologique qu’il faut favoriser et pousser. » Concrètement, « les dalles photovoltaïques circulables installées sur le ponton produisent de l’électricité à partir des rayons du soleil, qui est consommée directement par les bateaux amarrés adjacents sans stockage d’énergie. Cette solution favorise l’autoconsommation locale en donnant une deuxième fonctionnalité aux espaces de circulation, ce qui évite d’empiéter sur l’espace disponible. Le revêtement photovoltaïque circulable, fixé au sol, protège l’installation du vol ou des vents violents. » Un ponton solaire sur le port de La Baule – Le Pouliguen
la baule+ 6 // Octobre 2023 Économie ► La présidente du mouvement ETHIC s’inquiète des conséquences de la facturation électronique Sophie de Menthon : « On est dans un délire ! » Le ministère de l’Économie et des Finances a annoncé le report de la généralisation de la facturation électronique. Initialement, cette obligation – dont l’objectif vise à simplifier les procédures déclaratives de TVA et à lutter contre la fraude à la TVA – devait entrer en vigueur à partir de 2024. Elle devait concerner en priorité les grandes entreprises (au 1er juillet 2024) puis les ETI (au 1er janvier 2025) et les PME et micro-entreprises (au 1er janvier 2026). La date du report sera définie dans la loi de finances 2024. On sait que cette facturation électronique deviendra obligatoire dans quelques années, or Sophie de Menthon, présidente du mouvement patronal ETHIC, soupçonne l’administration de vouloir aller plus loin : « Disposant alors des factures de ventes et des factures d’achats d’une entreprise, combinées à l’obligation de transmettre le fichier des écritures comptables (le FEC dans le jargon fiscal), Bercy pourrait établir directement les déclarations de TVA (cela est envisagé à terme) et même établir le bilan de l’entreprise et déterminer son résultat imposable. » La Baule+ : La facturation électronique va s’imposer aux entreprises dans quelques années. Vous soulignez que les déclarations de TVA pourront être effectuées automatiquement par Bercy et que même les bilans des entreprises seront peutêtre directement établis par Bercy demain. Vat-on vers la fin des experts-comptables ? Sophie de Menthon : Je ne le pense pas. L’expert-comptable murmure à l’oreille du chef d’entreprise depuis très longtemps. Mes experts-comptables ont toujours été des conseils. C’est beaucoup plus que de la simple comptabilité. Je n’aurais jamais pu gérer mon entreprise sans mon expert-comptable. Effectivement, ceux qui ne font qu’aligner les colonnes de chiffres vont peut-être disparaître. Beaucoup de patrons de petites entreprises, y compris les artisans, ne semblent pas encore au courant de tout ce qui se prépare… Ils ne sont évidemment pas au courant, comme toujours, parce que la France négocie avec des représentants syndicaux et patronaux à un très haut niveau. Ils ont été un peu au courant, mais le MEDEF a réussi à faire repousser le projet. Or, en France, quand on réussit à faire repousser un projet, on ne s’en occupe plus et on l’oublie. En principe, c’est pour dans deux ou trois ans, ce qui montre bien que l’on était totalement incapable de le faire. Il y a énormément de choses qui sont en jeu. Il y a l’éthique, le danger, la confidentialité, et aussi l’équipement. Demander à une petite boîte de deux personnes de faire toutes ses déclarations sur une plate-forme sans contact humain, c’est un enfer. La disparition de la relation humaine est un véritable drame, parce que les chefs d’entreprise se sentent complètement abandonnés. On nous demande de faire une déclaration directement sur une plate-forme à Bercy. Pour une PME normale, cela veut dire qu’elle doit déclarer ce qu’elle a encaissé, à qui elle a vendu, quels sont ses fournisseurs, ses dépenses en frais fixes et en charges salariales... Donc, vous allez pouvoir reconstituer toutes les marges des entreprises. C’est quand même quelque chose de très grave car, au-delà de la confidentialité, il y a la possibilité de piratage informatique. Bientôt, l’État va faire directement les déclarations de TVA, puisqu’il aura tous les chiffres. Ne plus être maître de ses déclarations de TVA, c’est subir une véritable atteinte à la liberté d’entreprendre.
la baule+ Octobre 2023 // 7 Prenons l’exemple de la vie quotidienne d’une petite entreprise face à cette obligation de facturation électronique. Imaginons un artisan qui travaille le samedi sur sa comptabilité ou sa plaquette commerciale. Son ordinateur tombe en panne et il va aller en acheter un l’après-midi dans un magasin, en le payant avec sa carte bancaire. Puis il se fera rembourser quelques jours plus tard. Avec l’interdiction de l’usage de la facture papier traditionnelle, cela va être une usine à gaz… Vous avez raison. C’est pour cette raison que, dans un premier temps, ce n’est pas étendu aux fournisseurs. Maintenant, où s’arrête le fournisseur ? Est-ce l’électricité ou les commandes de papeterie ? Est-ce que l’on va étendre le concept de fournisseur à la boîte de Kleenex que l’on achète pour la collectivité ? D’ailleurs, s’ils ont repoussé cette facturation de trois ans, c’est parce qu’il y a énormément de problèmes qui se posent. On va sans doute exonérer toutes les petites dépenses courantes de la vie de l’entreprise. Je ne vois pas autre chose de possible. Nous sommes une start-up nation à marges modérées Lors de son intervention télévisée le 24 septembre dernier, Emmanuel Macron a lancé le concept de « marges modérées ». C’est aussi un terme qui vous a fait sursauter… C’est amusant, nous sommes une start-up nation à marges modérées. Qu’estce que la modération ? C’est comme l’alcoolisme ? Cela dépend de quoi et pendant combien de temps ? Est-ce qu’il y aura des impôts modérés ? Cette modération est décidée entre l’État et les sociétés de pétrole et de grande distribution. On n’a pas inclus les marques, mais les commerces font des marges en fonction du prix de vente des marques. On est dans un délire ! Faut-il retrouver un ministre des Finances qui a été garagiste à Loudun? Face à des petits patrons et à des artisans, il serait réellement en mesure de comprendre leurs problématiques... Nous avons maintenant des têtes mal faites, avec de bonnes études certes, mais avec une idéologie qui est un véritable problème en France. La capacité d’avoir exercé le métier de chef d’entreprise est un plus. Mais ne nous y trompons pas, car nous avons eu des ministres qui étaient dans le privé et qui se sont mal débrouillés en raison de l’imbroglio et de la complexité administrative et politique. En revanche, le mouvement ETHIC a proposé au président de la République et au Premier ministre de créer un groupe du bon sens, qui ne sera pas médiatisé, personne n’en parlera, avec, par exemple, un patron de boîte de dix personnes, un DRH et un expert-comptable. Chaque fois qu’une décision sera prise, le groupe du bon sens analysera cela et j’ai garanti que tous les pièges seraient trouvés en trois heures. Que vous a-t-on répondu ? À Matignon, ils ont pensé que l’on était fou... Cela a sérieusement intéressé Olivier Dussopt, ministre de l’Emploi, et cela a excité la curiosité de Madame Macron. J’avais proposé cela à Brigitte Macron il y a trois ans, car j’y pense depuis longtemps. J’en ai reparlé récemment et elle m’a dit que c’était une bonne idée. Cela ne coûte rien, on ne paye personne, on s’engage à ne rien divulguer. Ce sont des gens lambda qui analysent une usine à gaz qui est en train d’être créée : par exemple, si l’on avait interrogé 20 petits patrons sur le concept de marges négociées avec l’État, il y aurait eu de nombreuses questions. Estce qu’il y a un barème ? Estce que si l’on ne le fait pas on est puni ? C’est la vie. Propos recueillis par Yannick Urrien. COLLECTE, DESTRUCTION ET RECYCLAGE DE VOS ARCHIVES PROFESSIONNELS ET PARTICULIERS Tél. 06 82 94 67 89 - www.classarchiv.fr Leguignac - HERBIGNAC - classarchivdestruction@gmail.com . Gain de place dans vos locaux . Sécurité et confidentialité . Conseils en matière des délais de détention des archives . Remise d’un certificat de destruction
la baule+ 8 // Octobre 2023 La ligne éditoriale d’Atlantia consiste à proposer du divertissement pour toutes les générations. Corinne Denuet, directrice générale d’Atlantia, insiste sur cet équilibre subtil entre « de l’humour, du théâtre de boulevard, les chansonniers avec leur dernier spectacle « Y’a du Macron à se faire », des grandes formations de ballets, notamment Celtic Legends, l’immense danseuse étoile Marie-Claude Pietragalla, un clin d’œil à l’année de l’Argentine avec « Buenos Aires Desire tango » et, bien sûr, la musique classique avec un concert magistral pour les Moments Musicaux ainsi que, au mois de décembre, le concert de l’Harmonie de La Baule. Le développement de connaissances sera aussi mis à l’honneur avec les conférences d’histoire de l’art et l’événement TEDX qui aura pour thème « Les turbulences ». On retrouvera sur scène de nombreuses vedettes comme Francis Huster, Michel Leeb, Michèle Bernier, Chantal Ladesou, Gérard et Arthur Jugnot, Victoria Abril et Lionnel Astier… » Nicolas Appert, président d’Atlantia, confirme l’instauration de nouveaux rendez-vous récurrents : « Ce programme est étoffé des trois festivals grand public qui ont pris place maintenant dans le calendrier de notre destination : Le rendez-vous des écrivains, « Les voiles de l’humour » , avec trois têtes d’affiche, Tristan Lopin, Marianne James et Manu Payet, et, pour 2024, la 10ème édition du Festival de cinéma et musique de films de La Baule. » Corinne Denuet se montre déjà très satisfaite des premiers chiffres de la saison 2023-2024 : « La billetterie, ouverte depuis le 6 septembre, rencontre un franc succès. Ce succès est aussi le reflet des facilités de paiement apportées au public : un tarif dégressif sur un nombre de pièces de théâtre, le règlement possible en 4 fois sans frais, l’acceptation des chèques vacances et la carte-cadeau qui permet, autour d’un montant alloué, d’offrir le choix de la date et du spectacle. » Corinne Denuet, directrice générale d’Atlantia, avec Linda Perrais, responsable de l’accueil du public, et Sarah Marchand, responsable de la billetterie. Sarah Gernigon et Nolwenn Jordahn vont former un binôme de choc pour le Raid Fémina Adventure en Guadeloupe, en novembre, au nom d’une association contre la maltraitance des enfants. Elles vont participer à cette course multisports en duo, parmi 75 équipes, avec notamment de la course à pied, du kayak, de la course d’orientation, de la nage, un parcours de cordes et même de l’orientation à la boussole… Mais au-delà du résultat, il s’agira surtout de concourir pour la bonne cause. L’équipe des Sneakers Bauloises est sponsorisée par leurs entreprises respectives, Promocean et le Punch in Baule, et chaque équipe doit aussi défendre une association : «Nous avons choisi l’association Linkiaa, basée à Saint-Nazaire, qui lutte contre la maltraitance des enfants et qui encourage la réinsertion à travers le sport. Ce soutien se concrétise par la communication que nous allons faire, à travers les réseaux sociaux, car, plus l’équipe ira loin dans les équipes, plus on entendra parler des associations. Nous allons aussi mettre en place une cagnotte pour récolter des dons. Nous n’avons pas besoin de dons financiers pour faire cette course, puisque nous sommes sponsorisés par Promocean et le Punch In Baule, mais les dons récoltés iront à l’association. » Sarah et Nolwenn invitent tous les Baulois à suivre leur équipe sur les réseaux sociaux en tapant les Sneakers Bauloises. Sarah Gernigon et Nolwenn Jordahn vont représenter La Baule à la Fémina Adventure Guadeloupe Nolwenn Jordahn et Sarah Gernigon Atlantia : du divertissement pour toutes les générations
la baule+ Octobre 2023 // 9 En septembre 2022, le tableau Sainte-Anne en Majesté de la Collégiale Saint-Aubin était parti en restauration. Son châssis et sa couche picturale avaient été endommagés par sa chute, occasionnée par la rupture de ses fixations murales corrodées. Après avoir été restauré par la restauratrice du patrimoine, Catherine Ruel, il retrouve son retable d’origine dans la chapelle Sainte-Anne. Annie Josse, responsable du service Musée-Ville d’art et d’histoire, rappelle que «ce tableau, inscrit au titre des Monuments Historiques, est l’œuvre du peintre et vitrailliste nantais Antoine Meuret (18171896), réalisée en 1866. La mère de la Vierge Marie y est représentée assise sur un trône, dans une posture dite en majesté, entouré par quatre anges, messagers de Dieu. Elle tient en sa main un lys blanc que l’iconographie chrétienne lui donne traditionnellement pour attribut. Son culte au sein de la Collégiale n’est pas sans rappeler l’importance de son patronage pour la Bretagne. La position frontale du personnage principale et le fond d’or évoquent les icônes byzantines. » Guérande: le tableau Sainte-Anne en Majesté restauré
la baule+ 10 // Octobre 2023 Immobilier ► Le Groupe Giboire lance à La Baule son premier projet hôtelier Michel Giboire: « La Baule est probablement le meilleur marché de Bretagne. » Le Groupe Giboire vient de poser la première pierre de Canopée, une nouvelle résidence située au cœur de La Baule et composée de 48 logements sur deux bâtiments. Cette résidence sera accompagnée du premier projet hôtelier du groupe. Baptisé « Les Cimes Bleues », ce futur hôtel 4 étoiles de 100 chambres, avec un restaurant et un spa, illustre le développement de l’activité hôtelière du Groupe Giboire. Michel Giboire, président du Groupe Giboire, répond aux questions de La Baule+. La Baule+ : Vous avez dû patienter pratiquement quinze ans avant de pouvoir poser la première pierre de votre nouveau projet. Cela vous amènet-il à réfléchir sur le poids des contraintes et des normes dans notre pays ? Michel Giboire : On est obligé de faire avec. Et c’est malheureusement le cas sur de nombreux projets. Lorsque l’on est en zone tendue, il n’y a pas d’appel possible sur les procédures. Comme ce projet est majoritairement un hôtel, il y a eu une première instance. Puis la Cour d’appel, le Conseil d’État, la Cour de renvoi.... Ce qui représente plus de cinq ans de procédure. Cela signifie-t-il qu’il est beaucoup plus difficile d’entreprendre quand on est indépendant aujourd’hui ? Oui. Si nous avons mis quinze ans pour sortir l’opération des Roches Rouges, il y a eu heureusement d’autres opérations où nous n’avons pas de recours. Parfois, il peut s’écouler trois ans et demi entre le moment où l’on trouve le terrain et celui où l’on livre les appartements. Lorsque les choses s’embrayent mal, cela peut durer très longtemps. Pourquoi avez-vous décidé de vous lancer dans le métier de l’hôtellerie ? C’est un choix qui a été fait par Olivier Biancarelli et mon fils François. L’idée est de maîtriser les usages de ce que l’on construit. Nous le faisons déjà dans le domaine de l’habitation et nous venons de créer une filiale de syndic de copropriété qui gérera 100 % de nos immeubles, pour garantir la pérennité des ouvrages vis-à-vis des élus, comme des copropriétaires. Nous avons créé un pôle dédié au coworking et maintenant c’est un pôle hôtellerie. Nous avons quelques projets d’hôtels, nous sommes promoteurs, nous sommes investisseurs, nous restons propriétaires et nous allons aussi exploiter directement les hôtels avec nos propres collaborateurs. Nous aurons donc des logements avec un hôtel. Les copropriétaires vont pouvoir bénéficier des services de l’hôtel, notamment du spa et du restaurant, avec même la possibilité de commander le room service. C’est un plus pour les appartements, mais c’est aussi un plus pour l’hôtel. L’hôtel de La Baule sera ouvert à l’année, avec des salles de séminaires. Tout cela pour attirer une clientèle diversifiée tout au long de l’année. Comment vous organisez-vous dans l’apprentissage de ce nouveau métier ? Nous recrutons actuellement un directeur du pôle hôtelier et il sera en charge de mettre cela en œuvre avec nos équipes. Quel attachement éprouvez-vous à l’égard de La Baule et la Presqu’île ? Nous sommes Bretons. La Baule reste La Baule, j’aime cette station et ce côté chic. Cette image colle bien avec tous nos produits. Nos immeubles s’inscrivent bien dans le paysage baulois. Nous avons une clientèle assez haut de gamme, ce qui correspond à nos opérations. Donc, j’ai beaucoup de plaisir à être à La Baule. C’est probablement le meilleur marché de Bretagne en termes de valeur, car c’est là que les biens sont les plus chers. Où en êtes-vous de votre projet d’hôtel dans le golfe du Morbihan ? Malheureusement, c’est un peu comme celui des Roches Rouges et nous sommes devant le Conseil d’État. Donc, pour le moment, le projet est bloqué. Nous attendons les décisions de justice. Quand on a monté le dossier, c’était un coup de foudre. C’est un lieu exceptionnel. Nous avons été aidés par tous les services de l’État et nous avons respecté à la lettre toutes les règles. Mais cela ne nous a pas empêchés de perdre devant les tribunaux. Donc, il y a un vrai problème de justice, ou d’interprétation, parce qu’il n’est pas possible de travailler pendant des années, en dépensant des centaines de milliers d’euros en études, pour se faire retoquer ensuite devant les tribunaux, alors que nous avons respecté à la virgule près tout ce que l’on nous a demandé de faire. Les racines du groupe sont en Bretagne : comment vous développez-vous en France ? L’entreprise vient de fêter ses cent ans. Nous restons très attachés à la province. Le siège est à Rennes, mais nous construisons en Îlede-France, en Aquitaine, en PACA et en Rhône-Alpes. C’est une étape qui est franchie, grâce à l’arrivée d’une nouvelle génération: Olivier Biancarelli et mon fils François. Je trouve cela très bien. Nous sommes une entreprise familiale, nous voulons rester une PME de province et nous choisissons vraiment nos opérations. Si l’on ne s’entendait pas avec la mairie de La Baule, on ne serait pas à La Baule! Si nous sommes mal accueillis par une ville, nous ne travaillons pas avec elle. Quand on dit quelque chose, on le respecte. Nous avons été soutenus, la ville ne nous a jamais lâchés et c’est très important pour nous. Propos recueillis par Yannick Urrien. François Giboire, Michel Giboire, Franck Lovrier et Olivier Biancarelli
la baule+ Octobre 2023 // 11 Bocca Sunset : le spot décontracté et familial sur la plage de Pornichet Reprendre un restaurant mythique comme La Signature, sur la plage de Pornichet, était un défi complexe, qui a brillamment été relevé par Panorama Group. Une équipe de trois associés, qui ont su affronter ce challenge. Leur ambition ? Apporter une touche méditerranéenne, sans trahir l’âme de l’établissement. Le nouveau nom, Bocca Sunset, reprend d’ailleurs certains codes de deux restaurants qu’ils tiennent déjà à Nice. Mais cette nouvelle localisation n’est pas un hasard. En effet, Jean-François Monfort, directeur général de Panorama Group, avait une vraie légitimité à venir s’installer sur la baie : « Je suis Guérandais et j’ai fait toutes mes études sur la Presqu’île. J’ai démarré à 18 ans aux Canetons à La Baule. Je suis un enfant du pays », explique-t-il fièrement. Du reste, Panorama Group est loin d’être une multinationale. C’est une entreprise tournée vers le local, dirigée par trois copains, passionnés de restauration, qui ont développé un concept atypique. Faire travailler les producteurs locaux Bocca, c’est l’esprit d’une cuisine méditerranéenne de partage : « Dans le sud de la France, on travaille cette cuisine méditerranéenne à 100%. En revanche, ici, on privilégie les produits de proximité comme les langoustines du Croisic, les huîtres de l’Ileaux-Moines ou les fruits de Patrick Séché, car nous voulons faire travailler les producteurs locaux. » La cave à vins est également élaborée par des œnologues déjà reconnus localement. Parmi eux, Stanislas Collin, marchand de vins à La Baule, Vino Vini à Guérande, ou la cave à vins nantaise Pinard. Un restaurant comme à la maison Depuis la réouverture intervenue en avril dernier, la carte a été réinventée, sans perdre ses classiques, avec un nouveau grand choix de tapas et d’innovants plats signatures. Carpaccio de bar, poulpe à la Gallega, pièces de viande cuite au charbon de bois...De quoi ravir vos papilles. Sans oublier que les pâtisseries sont également faites maison. Jean-François Monfort souligne que l’esprit Bocca, c’est d’abord la décontraction. Un lieu où l’on se sent bien, comme à la maison, et où l’on partage ses plats. « Nous sommes ouverts dès 10h du matin jusqu’à 22h30, comme dans une maison de vacances ouverte à l’année, hors du temps, où l’on laisse de côté ses préoccupations quotidiennes…», confie-t-il. Ce restaurant occupe une place particulière dans son cœur, car c’est celui de sa région, et il l’a conçu comme le spot décontracté, qu’il aimerait fréquenter comme client. Bocca Sunset, face au 138 boulevard des Océanides, sur la plage de Pornichet. Tél. 02 40 61 29 29. Jean-François Monfort, directeur général de Panorama Group, et Baptiste Daubé, directeur du Bocca Sunset C’est une première à La Baule : un promoteur immobilier se lance dans l’hôtellerie de luxe. Le futur hôtel « Les Cimes Bleues » s’inscrit dans le prolongement de la future résidence Canopée et constituera le point de départ du développement du groupe dans l’hôtellerie. François Giboire, directeur général, revient sur la genèse de ce projet : « Nous avons réfléchi à des métiers qui étaient complémentaires du nôtre, en allant vers des métiers d’exploitation qui viennent servir le métier de promoteur. Nous avons ouvert des espaces de coworking et nous avons Comprendre la démarche du Groupe Giboire dans l’hôtellerie décidé d’aller vers l’hôtellerie. C’est un métier que nous ne connaissons pas, qui est évidemment risqué, comme tout nouveau projet. Alors, nous nous faisons accompagner par des partenaires de grande qualité. C’est Dorothée Delaye qui a fait le design de l’hôtel. Elle fait de très belles réalisations et le concept du restaurant est imaginé par le groupe Paris Society Consulting. Ils ont de très beaux restaurants à Paris ou à Courchevel et ils ont une branche de conseil, ce qui nous permettra de créer une ambiance spécifique et une carte, avec l’idée de la faire vivre toute l’année. » Olivier Biancarelli, directeur général, ajoute : «Nous voulons que ce soit un lieu ouvert aux Baulois et toute l’année. Chaque fois, nous voulons être ancrés sur le territoire. Ce sera la même chose dans nos autres projets, y compris dans les Alpes-Maritimes et en montagne. Ce sera systématiquement quelque chose d’unique. Nous créons vraiment des lieux de vie. Cela fait écho à notre raison d’être, qui est d’aller jusqu’au bout des rêves de celles et ceux qui nous confient leur lieu de vie. » François Giboire souligne aborder ce métier avec un œil nouveau : « Nous sommes beaucoup plus libres, puisque nous partons d’une feuille blanche. Nous cherchons à faire des hôtels de destination. Déjà, dans nos immeubles, nous apportons une touche qualitative spécifique que l’on ne retrouve pas ailleurs et nous voulons faire la même chose sur l’hôtellerie. Nous évitons donc tout ce qui est franchise et tout ce qui est très standardisé. On sera vraiment dans un esprit sport chic, car cela correspond à l’image de La Baule. » François Giboire et Olivier Biancarelli
la baule+ 12 // Octobre 2023 Le port de Piriac fête les 20 ans de son bassin à flot, c’est l’occasion de revenir sur l’histoire de cet aménagement. Le port de Piriac-sur-Mer connaît une première phase d’aménagement en 1997, avec la transformation d’une partie du port d’échouage en bassin à flot doté de 540 places. Les enrochements sont alors renforcés afin d’abriter le plan d’eau, le bassin est creusé et une porte basculante est installée à la sortie du bassin à flot. Le succès de cette première transformation et l’intégration réussie de cet aménagement dans la petite cité de caractère de Piriac-sur-Mer ont incité la Chambre de Commerce et d’Industrie à agrandir en 2003-2004 le bassin à flot sur l’ensemble de l’espace portuaire piriacais. Après plus d’un an de travaux (dépose et construction d’un nouveau mur de retenue, maintien de la porte basculante, creusement) la superficie du plan d’eau est passée de 20 000m² à 53 000 m² de surface totale. Cet agrandissement permet d’accueillir 280 places supplémentaires sur quatre nouveaux pontons afin de répondre à la demande croissante d’emplacements pour les plaisanciers, portant ainsi la capacité d’accueil à 820 places. Jean-Louis Delhumeau, ancien maire de Piriac-sur-Mer, souligne que « ce port, c’est le centremême de la commune. Il a permis de développer l’activité des commerces locaux et une zone d’activités pour répondre aux besoins des plaisanciers. Si Piriac-surMer accueille aujourd’hui 40 000 personnes l’été, c’est en grande partie grâce au port ». Propriété du Syndicat Mixte des Ports de Loire-Atlantique et exploité par Loire-Atlantique Nautisme, le Port de Piriac-sur-Mer s’affiche comme le premier port d’escale de Loire-Atlantique avec 850 places, et 4500 bateaux accueillis chaque année, pour 7 500 à 8 000 nuitées. Le port génère annuellement 8 M€ de retombées économiques. Loire-Atlantique Nautisme fête les 20 ans du bassin à flot du port de Piriac C’est un nouveau grand projet qui vient d’être annoncé par la ville de Pornichet. Le conseil municipal de Pornichet a approuvé le projet de collecte de dons par la Fondation du Patrimoine pour la reconstruction d’une passerelle piétonne reliant le môle historique du port d’échouage afin de faire revivre « l’un des éléments patrimoniaux fondateurs de l’identité de Pornichet, un siècle après sa construction. » La ville revient sur l’histoire de cet édifice : « C’est en 1923 que débuta la construction de la jetée, plus communément appelée « vieux môle ». L’idée, alors, n’était pas nouvelle car dès 1908, la municipalité de la jeune commune de Pornichet souhaitait protéger les canots de plaisance qui se mêlaient aux barques de pêche, ces derniers étant obligés de se réfugier au Pouliguen les jours de mauvais temps. L’ouvrage de 179 mètres, prolongé par une passerelle de 100 mètres qui fera la fierté des habitants, fut inauguré en juillet 1924. Or, quelques mois plus tard, une grande partie du platelage et du garde-corps fut détruite suite à des tempêtes exceptionnelles, nécessitant de nouveaux travaux pour renforcer le cheminement piéton, au bord duquel, très rapidement, des carrelets seront installés. Les travaux de consolidation s’achèveront en 1925. Dès lors, la jetée ne subira plus aucune modification majeure, si ce n’est sa plate-forme qui sera détruite en 1976, afin de permettre le tracé de la route menant au nouveau port de plaisance qui sera inauguré en 1978. » Installer des pêcheries légères En 2010, « la municipalité de l’époque avait été contrainte de démolir cet ouvrage, vieux de 85 ans, définitivement fragilisé par la tempête Xynthia. Aujourd’hui, à l’occasion du centenaire de cet édifice emblématique, la ville compte redonner vie à cet édifice qui marquait, alors, l’accès au littoral de Pornichet, et par là même, la vocation balnéaire et de plaisance de la commune. Des études préliminaires ont donc été réalisées pour s’assurer de la faisabilité du projet et esquisser les différents scenarii possibles. Celui retenu à l’unanimité prévoit la construction d’une passerelle d’une longueur de 106 mètres et d’une largeur de 3 mètres, recouverte d’un platelage bois, qui partira de la terrasse située juste avant le viaduc du port pour rejoindre le môle, en suivant une courbe. Quelques espaces en surplomb ponctueront cette promenade pour prendre le temps de la contemplation. Une réflexion est en cours sur la possibilité d’installer des pêcheries légères de type carrelet. Le montant total des travaux est estimé, aujourd’hui, à 1,3 million d’€ HT. » Un appel sera lancé prochainement aux donateurs Pour financer cette passerelle, un appel sera lancé prochainement aux donateurs grâce à l’accompagnement de la Fondation du Patrimoine. L’intérêt pour le donateur est multiple : il participe activement à la valorisation du patrimoine de son choix, en ayant l’assurance que les dons soient reversés après contrôle de la bonne réalisation des travaux. En retour, il bénéficie d’une réduction d’impôt : -66 % sur l’impôt sur le revenu, -75 % sur l’impôt sur la fortune immobilière, et -60 % sur l’impôt sur les sociétés. La souscription sera lancée d’ici la fin de cette année. Pour mener à bien ce projet, la Ville pourra, également, compter sur le soutien de l’Association pour la Préservation du site et la Valorisation du Patrimoine de Pornichet (APSVP), qui défend l’intérêt patrimonial du projet. Cette passerelle devrait être ouverte au public en 2025. La ville de Pornichet va créer une passerelle sur le port d’échouage
la baule+ 14 // Octobre 2023 La Baule Audition présente deux évolutions technologiques majeures Les nuisances sonores impactent de nombreux actifs Florelle Cormier, audioprothésiste diplômée d’État et fondatrice de La Baule Audition, a ouvert son cabinet l’année dernière dans la galerie commerciale du Carrefour des Salines. Dès le départ, elle s’était fixé pour objectif de démocratiser l’image de l’audioprothèse « car cela concerne tout le monde, toutes les générations, de très nombreux métiers… » En un an, La Baule Audition a su fidéliser une clientèle beaucoup plus large que l’on pourrait penser, car les nuisances sonores impactent de nombreux actifs : « Cela concerne des paludiers, en raison du vent, des ouvriers, mais aussi des professeurs ou des commerçants. On n’imagine pas le nombre de personnes qui travaillent dans un environnement sonore élevé ! » Un casque qui permet à la personne d’essayer des appareils dans des environnements variés Florelle a fait le choix de proposer les technologies les plus pointues, comme le vidéotoscope, un appareil qui permet d’effectuer des examens visuels du conduit auditif à travers l’observation des parois de l’oreille externe et de la membrane du tympan. Elle travaille avec la méthode in vivo qui consiste à placer une sonde dans le conduit auditif pour analyser la fréquence de résonance propre à chaque personne. Le réglage est ainsi plus précis. Florelle nous annonce une nouveauté à travers l’acquisition de l’Hearlive. C’est une exclusivité La Baule Audition. Il s’agit d’un casque qui permet à la personne d’essayer des appareils dans des environnements variés : « Je connecte ce casque à des appareils de différentes gammes et l’on peut tester des ambiances de notre vie quotidienne, comme regarder la télévision ou se retrouver dans une salle de restaurant bruyante. L’utilisateur peut ainsi constater les rendus d’un appareil d’entrée de gamme, milieu de gamme ou haut de gamme. Cela lui permet donc de comparer la qualité sonore instantanément. » C’est là aussi une exclusivité et La Baule Audition propose une démonstration gratuite de l’Hearlive. Cette nouvelle gamme Signia Silk IX constitue une révolution Autre nouveauté : l’arrivée de la gamme Signia Silk IX. Florelle souligne que cet appareil constitue une réelle innovation : « C’est l’aide auditive la plus compacte au monde. Elle est presque invisible et elle est rechargeable. Le design permet à l’utilisateur de dissimuler effectivement son aide auditive. Sur le plan technologique, l’appareil est basé sur un nouveau processeur permettant l’analyse de 192 000 données par seconde et un traitement mis à jour 1 000 fois par seconde. Ainsi, le traitement différencié du signal utile et du signal ambiant permet d’augmenter le contraste entre la voix et l’environnement sonore, et surtout un suivi précis de la parole dans l’espace. » La technologie évolue en permanence car l’audition est vraiment devenue un problème de santé publique. Cette nouvelle gamme Signia Silk IX constitue une révolution. Florelle sait s’adapter à toutes les demandes, y compris les plus pointues, comme le réglage des implants chirurgicaux. La Baule Audition propose le 100 % santé, des appareils auditifs sans reste à charge, mais aussi des appareils haut de gamme et de toutes marques. La Baule Audition, Carrefour Market, Centre commercial des Salines, 44350, Guérande. Tél. 02 40 60 73 18. Courriel : labauleaudition@gmail.com Serge Betsen est invité par le Rotary Pornichet Saint-Nazaire Atlantique, en collaboration avec le Rotary Club de La Baule, pour animer une conférence pour les passionnés de rugby de la région. Il reviendra sur sa découverte du ballon ovale au Cameroun qui l’a amené à être sélectionné 63 fois en Équipe de France et à fonder l’association Serge Betsen Academy. L’association Serge Betsen Academy (SBA), c’est près de 20 ans d’aide aux enfants défavorisés du Cameroun autour du triptyque gagnant: Éducation – Santé – Rugby, et 3 ans de soutien au Mali. L’association est née d’une rencontre entre Serge Betsen, légende du rugby français et son pays d’origine, le Cameroun. Ce sont toujours de belles rencontres qui nourrissent l’association et la font rayonner dans diverses villes du monde. Si en 2004, l’objectif de l’association était de populariser le rugby au Cameroun, ce dernier a très vite été utilisé comme un vecteur d’intégration sociale pour offrir une éducation de qualité et des soins essentiels aux enfants les plus démunis. La priorité de l’association est de créer un cercle vertueux d’aide au développement et d’œuvrer au bien-être des enfants. Au total, en près de 20 ans, près de 9 000 enfants ont été soutenus dans les 6 centres de l’association. Notons que les bénéfices de l’événement seront intégralement reversés au Projet Grands Frère & Sœur de la Serge Betsen Academy. L’argent collecté servira à financer les études d’un ou plusieurs de nos jeunes reçus cette année au prestigieux institut de l’Ucac-Icam au Cameroun. C’est la première fois cette année, que la SBA est en mesure d’aider un total de 6 jeunes dans leurs études supérieures et l’association en est très fière. Le Rotary souligne que « le soutien des Baulois sera déterminant pour permettre à ces jeunes méritants de suivre les études dont ils rêvent, études qui auront un impact énorme sur leur avenir. » Pratique : Conférence de Serge Betsen mercredi 11 octobre à 18h, Salle des Floralies à La Baule. L’entrée à l’événement est libre et gratuite, mais les participants sont invités à faire un don à la Serge Betsen Academy (SBA). Les réservations pour la conférence sont possibles : rcpornichetstnazaireatlantique@gmail.com Une légende du rugby à La Baule : conférence de Serge Betsen le 11 octobre Presqu’île : une enquête publique sur les besoins en matière de santé Jusqu’au 5 novembre, Cap Atlantique, en collaboration avec l’Agence régionale de santé (ARS), lance une enquête auprès des habitants de la presqu’île de Guérande afin de connaître leurs attentes et leurs préoccupations en matière de santé et d’accès aux soins. L’objectif est de réduire les inégalités sociales, environnementales et territoriales en matière de santé et d’accompagner les habitants pour une meilleure prise en compte de leurs problématiques. Tout habitant est invité à donner son avis en répondant à un questionnaire sur des sujets tels que la qualité de l’air et du logement, l’alimentation, l’activité physique, le sommeil, les écrans, les relations sociales, les conditions de travail, la prévention, l’accès aux soins… Le questionnaire peut directement être rempli en ligne sur le site Internet de l’agglomération, mais également sous format papier dans les différents points d’accueil du public des communes du territoire. 2 mois de travaux pour le renouvellement du réseau d’eau potable à La Turballe CapAtlantique La Baule-Guérande Agglo entreprend des travaux de renouvellement du réseau d’eau potable, sur la route départementale 99 (Guérande-La Turballe), jusqu’au 8 décembre 2023. Cette opération a pour but de renouveler 800 mètres de canalisations d’eau potable devenues trop vétustes. Durant cette période, une circulation alternée sera mise en place. Les transports scolaires et lignes régulières seront assurés normalement, ainsi que la collecte des ordures ménagères.
RkJQdWJsaXNoZXIy MTEyOTQ2