La Baule+

la baule + L’essentiel de la presqu’île guérandaise ! Mensuel gratuit d’ informations - N° 223 - Janvier 2023 NE JETEZ PAS CE JOURNAL SUR LA VOIE PUBLIQUE : RAPPORTEZ LA BAULE+ CHEZ VOUS ! Egon Kragel : le phénomène des Ovnis suscite de plus en plus de débats Pages 6 à 8 IMMOBILIER Thierry Immobilier : la maîtrise des différents métiers devient indispensable Page 4 HUMOUR Gil Alma ouvre l’année théâtrale sur la Presqu’île… Pages 10 et 11 UFOLOGIE Philippe Lioret Le réalisateur présente son nouveau film : « 16 ans » Page 14 La vie est faite de cycles qui se succèdent, avec des bonnes et des mauvaises périodes, que ce soit à titre individuel ou collectif, au niveau d’une région, d’une nation ou de la planète. Notre route nous permet de découvrir des moments merveilleux et inattendus, mais aussi des pauses, des incertitudes, des échecs et des déceptions. Personne ne peut savoir si nous vivons les dernières heures d’un chemin sombre ponctué par la Covid 19, l’inflation, la crise énergétique et la guerre en Ukraine. Toutefois, il existe fort heureusement des raisons d’espérer qu’il y aura des jours meilleurs et que le monde fera à nouveau preuve d’une surprenante capacité de sursaut. À l’échelle de la Presqu’île, nous avons la grande chance de vivre sur un territoire encore préservé, doté de sites environnementaux exceptionnels et d’un climat tempéré qui, à l’heure du dérèglement climatique, fait des envieux et reste très dynamique sur le plan économique. Il convient également de souligner l’augmentation de la population à l’année, avec de nouvelles générations d’entrepreneurs qui ne manquent pas d’idées et concourent à façonner la Presqu’île de demain qui s’annonce encore plus attractive. Ce début d’année est l’occasion de remercier tous les lecteurs de La Baule+ et tous nos annonceurs qui contribuent à faire vivre ce journal qui, rappelons-le, ne reçoit aucune subvention publique, ni aide quelconque. Dans une période si difficile pour la presse, avec la hausse fulgurante du prix du papier, La Baule + est considéré comme un OVNI dans le paysage de la presse locale, y compris par les médias nationaux. En effet, chaque mois, ce sont plus de 35 000 exemplaires qui sont écoulés (45 000 en juillet et août). Le fait que vous soyez aussi nombreux à guetter la parution des nouveaux numéros de La Baule + constitue le signe évident d’un succès jamais démenti depuis près de vingt ans. Ce n’est pas parce qu’un journal est offert gratuitement dans un présentoir, qu’il est nécessairement pris. Depuis plusieurs années, le public est devenu plus exigeant et il arrive souvent dans des villes que des piles de journaux gratuits ne s’écoulent pas. Mais La Baule + continue de surprendre les observateurs qui constatent que, chaque mois, les journaux sont toujours attendus. Dans ce contexte, l’acte de prendre un journal est aussi engageant qu’un acte d’achat. L’autre motif de satisfaction porte sur la structure du lectorat, qui comprend toutes les générations à partir d’une vingtaine d’années, dont de nombreux trentenaires qui sont très attachés au concept éditorial unique de La Baule + et nous le font régulièrement savoir. Nous vous souhaitons, chers lectrices et chères lecteurs, une excellente année 2023. Nous avons une pensée particulière pour celles et ceux qui connaissent des moments douloureux, qu’il s’agisse de la perte d’un proche, d’une séparation, de problèmes de santé, d’un licenciement ou d’une faillite. Nous sommes aussi solidaires de certains secteurs économiques qui subissent une hausse inquiétante du prix des matières premières et de l’énergie. Ce message de vœux est par ailleurs une opportunité pour inciter notre lectorat à privilégier nos artisans et nos commerçants locaux car l’acte d’achat est un acte citoyen, vertueux et politique, parfois plus efficace que le bulletin de vote. Prenez-bien soin de vous, ce journal est le vôtre. Il est aussi le symbole d’une région et d’un style de vie. Bonne année 2023. Fabienne Brasseur, Yannick Urrien et toute l’équipe de La Baule+ Bonne année 2023 Belle année 2023 Votre radio évolue en supprimant toutes les rediffusions des émissions que vous pouvez retrouver en podcast. L’info locale toutes les 30 minutes entre 6h et 9h Dominique Labarrière à 7h40 Yannick Urrien à 8h35 Vous aimez la programmation musicale de Kernews : vous recherchez le titre d’une chanson diffusée à l’antenne > kernews.fr

la baule+ 2 // Janvier 2023 Il s’agit d’un sujet qui tenait à cœur Franck Louvrier : la mise en place d’une mutuelle communale. C’est au moment de la crise sanitaire que le maire de La Baule a découvert avec stupéfaction une étude de 2019 de la Caisse Primaire d’Assurance Maladie indiquant que 2 429 habitants de La Baule-Escoublac n’avaient pas de mutuelle, sur les 13 396 affiliés de la ville : soit près de 15 % de la population. Le défaut de couverture concernait même 23 % des 16-49 ans. Franck Louvrier souligne : « Le nombre de personnes sans mutuelle tend à croître dans la commune, principalement pour des raisons financières, tandis que l’accès aux soins essentiels devient difficile. Or, chacun doit pouvoir accéder aux soins dont il a besoin, tout spécifiquement en matière d’ophtalmologie, d’audition et de soins dentaires, dans son propre intérêt, ainsi que dans celui de chaque famille, mais aussi de l’ensemble de la société ». Cette mutuelle communale est devenue une réalité et elle est aujourd’hui ouverte à tous les Baulois résidant sur la commune à titre principal ou secondaire, les saisonniers et les agents territoriaux de la Ville. Franck Louvrier explique que la ville a pu obtenir des conditions tarifaires plus favorables que celles du marché: « Notre idée était d’avoir une offre groupée pour une population importante afin de négocier une couverture santé complémentaire de base intéressante avec des prix de cotisation raisonnables ». Au terme de la procédure, la MCRN (Mutuelle des Cheminots de la Région de Nantes) a été choisie. Notons que la ville ne participe pas financièrement au dispositif, qu’elle n’a pas de lien contractuel avec les adhérents, et que les administrés baulois et le personnel communal restent libres d’adhérer ou non aux contrats proposés par le partenaire de mutuelle retenu. Les points forts des modalités ainsi instaurées sont les suivants : pas de droit d’entrée, pas de délai d’attente ou de carence, pas de questionnaire de santé, pas de limite d’âge, pas de conditions de ressources. Le montant de la cotisation mensuelle est bloqué à 70 ans. Franck Louvrier signale: « La ville de Pornichet a également fait le choix de la MCRN et les retours sont très positifs.» Il confie : « D’ailleurs, j’ai étudié les prix et je vais certainement adopter cette mutuelle à titre personnel… » Pratique : une réunion d’information est organisée jeudi 12 janvier à 18h à la salle des Floralies, Place des Salines. La MCRN organise des permanences de 9h30 à 16h30: le 12 janvier à l’annexe de Mairie Lajarrige, le 20 janvier à l’annexe de Mairie Lajarrige et à l’annexe de Mairie du Guézy, le 30 janvier à l’annexe de Mairie Lajarrige, le 6 février à l’annexe de Mairie Lajarrige et à l’annexe de Mairie du Guézy, ainsi que le 17 février à l’annexe de Mairie Lajarrige et à l’annexe de Mairie du Guézy. La ville de La Baule met en place une mutuelle communale Cap Atlantique et la commune d’Assérac, cogestionnaires du site des dunes de Pont-Mahé, viennent de valider un nouveau plan de gestion de ces 24 hectares d’espace naturel protégé qui prévoit un programme de 21 actions pour la période 2023-2027. Le but de ce projet est de gérer, d’entretenir et de préserver un des derniers sites dunaires de Loire-Atlantique. Cap Atlantique indique que «le massif dunaire de PontMahé s’étend sur un linéaire de 1,7 km dont l’épaisseur est très variable, allant de 500 à quelques mètres, et fait partie des 3 massifs dunaires les plus importants de l’agglomération de la presqu’île de Guérande Atlantique. Cet ensemble géographique remarquable (baie, dunes, plage, marais) est reconnu à plusieurs titres, notamment pour la qualité de son patrimoine naturel avec la présence de 6 plantes protégées, 7 espèces d’amphibiens et 5 espèces de reptiles. » Notons que Cap Atlantique a recours à l’écopâturage, avec des moutons des Landes de Bretagne, pour protéger ce site de Pont-Mahé, mais également sur la dune de la Falaise à Batz-sur-Mer et sur la dune de la Grande falaise à La Turballe. Cap Atlantique développe l’écopâturage pour protéger les dunes

la baule+ Janvier 2023 // 3 De nouvelles règles s’appliquent pour la navigation autour du parc éolien de Saint-Nazaire. L’interdiction concerne toujours les kitesurfs, canoës, les scooters des mers et les bateaux de plus de 25 m. Il est aussi précisé que la zone réglementée ne constitue pas un abri au sens de la division 240. Dans la zone réglementée, il est interdit de : naviguer pour tous navires de longueur hors tout strictement supérieure à 25 mètres sauf pour les navires ayant une autorisation spéciale de la préfecture maritime ; pénétrer dans une zone de 50 m autour des éoliennes sauf situation d’urgence ; pénétrer dans une zone de 200 m autour de la sous-station électrique sauf situation d’urgence ; mouiller sauf en cas d’urgence ou avec une autorisation spéciale de la préfecture maritime ; pratiquer la navigation sous-marine et la navigation à l’aide de dispositifs aérotractés ou tractés ; pratiquer toute activité subaquatique et organiser des manifestations nautiques sauf dérogation délivrée par la préfecture maritime sous réserve d’une analyse de risques fournie par le demandeur. Seuls les plaisanciers dotés d’un système AIS (Automatic Identification System) de classe A ou B peuvent naviguer à une vitesse de 12 nœuds. Dans la zone réglementée, sont autorisées les activités de pêche suivantes: la pêche aux arts dormants avec des gueuses et la pêche à la ligne de traîne. En revanche, la pêche aux arts traînants est interdite dans la zone réglementée ainsi qu’à moins de 100 mètres autour de ladite zone. Concrètement, cet assouplissement ne concerne donc pas les plaisanciers non équipés d’AIS. Un assouplissement de la zone de navigation autour du parc éolien de Saint-Nazaire pour les navires avec AIS

la baule+ 4 // Janvier 2023 Immobilier ► Comment un acteur régional a su développer une expertise à 360° Thierry Immobilier : la maîtrise des différents métiers devient indispensable 2023 s’annonce comme une année majeure dans le domaine de l’immobilier, notamment en raison des nombreuses lois et normes qui encerclent le marché et qui ont tendance à s’empiler. C’est pourquoi ce métier devient de plus en plus complexe, avec un effet de taille et de nécessaire culture générale qui ne laisse plus place à l’improvisation. Dans ce contexte, c’est un atout de choisir un partenaire qui ait la maîtrise des différents métiers, de la transaction à la gestion des biens, en passant par le syndic de copropriété. Le cabinet Thierry Immobilier a cette particularité de maîtriser tous les métiers de l’immobilier. C’est l’un des premiers syndics en France à être labellisé NF Habitat et c’est un acteur régional dont la réputation n’est plus à faire. Dirigée par la quatrième génération, l’entreprise familiale, créée en 1924, a son siège à Nantes. Elle s’est développée depuis une dizaine d’années sur le littoral de Loire-Atlantique, notamment à travers l’ouverture d’une agence à Saint-Nazaire, qui compte une vingtaine de collaborateurs, et une agence à Guérande, avec une dizaine de personnes. Une vision à 360° Séverine Ravache dirige les deux entités : « Nous travaillons sur une zone qui va de Pornic à Piriac, en résumé Saint-Brévin, Saint-Nazaire, Pornichet, La Baule, Le Pouliguen, Guérande, Mesquer et toutes les autres communes. Nous apportons un service de qualité à travers une expertise commerciale, juridique, comptable, technique ou administrative. Le fait d’avoir une vision à 360°, aussi bien sur le plan géographique que technique, nous permet de conseiller au mieux tous les clients qui nous confient leur mandat et de vendre les biens le plus rapidement, dans les meilleures conditions, au prix du marché, dans l’intérêt des vendeurs comme des acquéreurs. » Notre métier est d’accompagner les copropriétaires Ce sont souvent les clients de la transaction qui s’orientent ensuite vers la gestion, ou qui choisissent Thierry Immobilier comme syndic. Et Vincent Cavé, Benoît Thierry et Laurent Thierry Séverine Ravache à l’inverse, les copropriétaires qui sont contents de leur syndic font aussi appel à Thierry Immobilier pour la transaction : « C’est un cercle vertueux, car le fait d’avoir différents métiers est un élément rassurant. On est le syndic de l’immeuble, on gère les parties communes, et, comme les copropriétaires sont satisfaits, ils nous confient la vente de leurs biens ». Séverine ajoute que la demande se développe bien en ce moment en raison des questions liées à la rénovation énergétique, notamment en copropriété, qui sont souvent perçues comme des contraintes, mais qui peuvent aussi constituer des opportunités : « Les montants des travaux énergétiques peuvent paraître importants, mais les avantages sont nombreux sur le long terme, grâce aux économies d’énergie, et les charges de copropriété ou locatives diminuent grâce à une consommation plus juste. C’est évidemment la période idéale pour s’interroger et notre métier est d’accompagner les copropriétaires, de l’audit énergétique au choix du maître d’ouvrage. » L’agence de demain sera multiforme Le cabinet a également des experts pour permettre aux propriétaires de sécuriser leur patrimoine immobilier, que ce soit à travers des visites-conseils, la mise en place d’une assurance qui couvre la sécurisation des loyers, les dégradations ou la protection juridique, mais aussi pour tout ce qui est gestion comptable et administrative. L’agence de demain sera multiforme. Elle devra maîtriser de nombreux métiers, elle ne devra pas pour autant être tentaculaire et impersonnelle, donc l’ancrage familial ou régional sera important… N’est-ce pas déjà la photographie de Thierry Immobilier ? Thierry Immobilier 41, rue des Halles à Saint-Nazaire Tél. 02 28 55 02 90. 8 rue Vannetaise à Guérande. Tél. 02 40 24 79 49. Site : thierry-immobilier.fr

la baule+ Janvier 2023 // 5 La place Jean Moulin est aujourd’hui le principal parking du cœur du bourg du Pouliguen, elle accueille le marché plusieurs fois par semaine, et constitue la plus grande place du centre. La ville du Pouliguen lance une réflexion générale sur la place Jean Moulin et ses abords : « Il s’agit de penser le projet en lien avec son environnement et avec l’animation du Pouliguen. Ces réflexions vont prolonger la démarche de planguide menée à l’échelle du centre-bourg avec l’appui de l’agence d’urbanisme de la région nazairienne (ADDRN), qui a déjà soulevé de nombreux enjeux liés à la dynamisation du secteur» explique Norbert SaLe Pouliguen lance une concertation sur son cœur de ville Pornichet offre une seconde vie à nos sapins La ville de Pornichet propose d’offrir une seconde vie aux sapins de Noël. Jusqu’au 19 janvier, la ville vous invite à déposer votre sapin sur l’un des deux points de collecte de la commune : à l’entrée du Parking de Quai des arts et sur le parking du Cimetière (place du Souvenir). Ces derniers seront, ensuite, broyés pour être transformés en paillage. Attention, les sapins doivent être déposés nus, sans neige artificielle, ni sac, ni décoration. mama, maire du Pouliguen. L’étude de la ville rappelle que la pression immobilière est particulièrement prégnante sur le littoral et les actifs sont contraints d’habiter toujours plus loin, le budget carburant augmente, qui, de fait, devient peu proportionné aux salaires. Par ailleurs, tous les indicateurs relatifs à la population et l’emploi montrent les signes d’une station avec de moins en moins de jeunes actifs à l’année, alors que les habitants font pourtant vivre des services de proximité appréciés et donnant au Pouliguen une ambiance de village chaleureux. Dans ce contexte, Le Pouliguen va mobiliser des outils favorisant l’installation de ménages aujourd’hui exclus par l’envolée des prix immobiliers, comme le Bail Réel Solidaire. Ainsi, au printemps 2023, une réunion publique viendra rendre compte de cette démarche préalable dont l’objectif est de définir les grandes orientations. Ces éléments permettront de lancer une consultation puis de retenir une équipe d’architectes chargée de concevoir dans le détail le projet et mener l’opération jusqu’à la remise des clés en 2025.

la baule+ 6 // Janvier 2023 La Baule + : Depuis quelques années, le phénomène des Ovnis commence à être reconnu par les plus hautes autorités militaires dans plusieurs pays du monde : s’agit-il d’un tournant ? Egon Kragel : C’est un tournant majeur. La dernière commission officielle qui s’occupait des Ovnis était le projet Blue Book, qui est un peu connu aujourd’hui, puisqu’il y a eu une série télévisée qui a très bien marché. C’était entre 1952 et 1969. Ce projet avait conclu que les Ovnis n’étaient pas une réalité et qu’il s’agissait simplement d’une mauvaise interprétation de phénomènes naturels. Donc, tout le monde pouvait dormir tranquillement... Depuis 1969, jusqu’en 2017, les conclusions très tranchées du projet Blue Book avaient valeur d’Évangile et de rappel à l’ordre dissuasif pour tous les curieux qui voulaient se pencher sur ce phénomène. J’avais envoyé un courrier il y a quelques années à la NASA et l’on m’avait répondu que depuis la commission Blue Book, ce sujet était totalement secondaire. En décembre 2017, le New York Times, qui est connu pour son sérieux, a publié un article sous la plume de trois journalistes indiquant que le Pentagone menait des études clandestines sur les Ovnis. Au cinquième étage d’une annexe de ce célèbre bâtiment, il y a une unité qui dispose d’un budget de 22 millions et elle est chapeautée par un ancien directeur du renseignement, Luis Elizondo. Face aux demandes répétées du New York Times, le gouvernement américain a dû reconnaître que c’était vrai. Il y a eu un léger moment de panique à Washington et, après une demande du Sénat, le Pentagone s’est exprimé publiquement, en juin 2021, en publiant un rapport de neuf pages reconnaissant la réalité des Ovnis. Jusqu’en 2017, ce phénomène était occulté et certains répondaient que c’était des délires d’illuminés. Mais aujourd’hui, tout le monde reconnaît que ce phénomène existe. La question est maintenant de savoir si ce sont des belligérants, ou si c’est un phénomène interdimensionnel avec des voyageurs du futur. Ce phénomène est reconnu par le Pentagone, par l’U.S. Air Force, par l’U.S. Navy, et même maintenant par la NASA. Depuis ce mois de novembre 2022, la NASA mène une enquête sur ce sujet. Si l’on consulte les textes d’antan, il y a des choses très surprenantes Si l’on part du principe que la ligne du temps évolue de la même manière pour toutes les galaxies, peut-on penser que ce sont des civilisations qui ont évolué bien avant nous, ou plus rapidement que nous ? Cela signifie-t-il que lorsque l’homme était encore au fond de sa grotte en taillant des pierres, il y avait déjà des civilisations très évoluées ? On va répondre au conditionnel, mais il semblerait que ce phénomène soit très ancien. Si l’on consulte les textes d’antan, il y a des choses très surprenantes. On sait que les cieux ont souvent été envahis par des choses étranges. Les Romains parlaient de boucliers ardents qui ont interrompu certaines batailles. Du côté de l’Inde, on parle de dieux qui sont apparus sur des plateaux de métal, les Vimanas. Finalement, dans chaque civilisation on retrouve cela. J’ai passé pas mal de temps en Amérique du Sud, notamment en Bolivie. Sur la porte du soleil de l’ancienne cité de Tiwanaku, les Amérindiens racontent que tout cela a été créé par un dieu qui est descendu d’une machine et qui a appris aux hommes l’architecture, la culture de certaines plantes et même la médecine. C’est ce qui explique pourquoi, lorsque les blancs sont arrivés sur le continent, il n’y a pas eu une opposition radicale. Le dieu avait dit aux Incas qu’il serait de retour un jour et, en voyant ces bateaux, qui étaient à leurs yeux des montagnes flottantes, ils pensaient que c’était Viracocha qui était de retour. Une grande partie des spiritualités évoquent des entités divines. On retrouve aussi dans des grottes du paléolithique certains dessins qui peuvent faire penser à des Ovnis. Donc, j’ai tendance à penser que c’est un phénomène très ancien. Le Christ se présentait d’une façon extraterrestre Si l’on croit en Dieu, notre âme est censée survivre après notre mort physique. Cela n’empêche pas qu’il puisse exister des civilisations extraterrestres qui nous observent et peuvent aussi avoir une spiritualité. L’autre hypothèse serait que notre spiritualité s’explique simplement par ces phénomènes extraterrestres. Que pensez-vous de ces théories ? Il faut toujours rester modeste. On évoque évidemment des hypothèses, mais il est intéressant de confronter différentes théories. Entre le ciel et l’espace, entre les anges et les extraterrestres, la ligne est très ténue. C’est ce qui explique aussi certaines dérives sectaires. Il faut faire très attention. On a vu certains passionnés d’ufologie qui sont devenus des gourous, donc il y a toujours un risque. En parlant de spiritualité, un représentant scientifique du Vatican, interrogé sur la vie extraterrestre et les Évangiles, a répondu que tout était compatible puisque le Christ a dit qu’il y avait beaucoup de maisons dans le domaine de son père, ce qui peut sous-entendre qu’il y a d’autres planètes. Le Christ lui-même répétait que son royaume n’était pas de ce monde : donc, lui-même se présentait d’une façon extraterrestre. Il y a quelques années, le professeur Guy Vallancien, qui est le pionnier de la robotique médicale, indiquait dans une interview sur Kernews que notre cerveau est comme un ordinateur avec des logiciels qui interprètent les matières, les couleurs ou la beauté. On évoque toujours les extraterrestres comme des êtres affreux. Notre cerveau n’est-il pas codé pour reconnaître des humains, alors que nous pourrions être en face de créatures totalement différentes qui, elles-mêmes, nous trouveraient horribles ? Vous avez totalement raison, c’est très judicieux. L’homme est un animal soUfologie ► Le phénomène des Ovnis suscite de plus en plus de débats Egon Kragel : « Tous les experts militaires disent que ce phénomène constitue une menace pour la sécurité nationale. » Faut-il avoir peur des Ovnis ? En juin 2021, le patron de la NASA admettait : « Des pilotes d’avions militaires ont vu quelque chose, leurs radars se sont bloqués dessus, mais ils ignorent ce que c’est. Nous espérons seulement que ce n’est pas un adversaire ici sur Terre qui maîtrise ce genre de technologie. » Un an plus tard, le 9 juin dernier, la NASA a reconnu officiellement la réalité du phénomène et a lancé une enquête sur ces mystérieux objets, impliquant des experts en aéronautique et des scientifiques de haut rang. Les hautes instances et les services de renseignement craignent que les « phénomènes inexpliqués » soient le signe d’une avancée, terrestre ou extraterrestre, accompagnant un projet agressif qui n’en serait qu’à ses balbutiements. En avril 2022, un rapport du Pentagone a dénombré 57 effets subis par des personnes en contact avec un Ovni : enlèvements extraterrestres, lésions cérébrales, paralysies, brûlures par rayonnement et morts… Egon Kragel enquête depuis des années sur le phénomène des Ovnis. Ufologue reconnu, il est l’auteur de plusieurs livres sur ce sujet, dont « Ovnis, Enquête sur un secret d’État » et « Ovnis, les 12 dossiers que le Pentagone ne s’explique pas ». « Ovni. Sommes-nous en danger ? Le livre noir de l’ufologie » d’Egon Kragel est publié aux Éditions BTLV.

la baule+ Janvier 2023 // 7 cial. J’aime beaucoup les travaux de Lorenz sur l’imprégnation et l’apprentissage de la vie à travers les yeux. Un enfant qui ouvre les yeux sur la pluralité magnifique de ce monde n’est pas étonné en voyant un papillon, un rhinocéros, une girafe, ou même un poulpe. Ce que l’on peut reconnaître très jeune ne pose aucun problème. À l’inverse, on a beaucoup de mal à admettre l’inconnu et la nouveauté. Quand une écharde rentre dans notre main en bricolant, notre corps rejette automatiquement quelque chose qui ne nous appartient pas biologiquement. Au fond, c’est la même chose. Lorsque l’on aperçoit quelque chose qui n’est pas dans notre logiciel de reconnaissance, on a tendance à le rejeter, notamment en le trouvant laid. Mais la beauté et la laideur sont des concepts très culturels. Il y a quelques siècles, les critères de beauté n’étaient pas les mêmes qu’aujourd’hui… En Afrique, les femmes qui avaient des cous très longs étaient très belles. En Papouasie, il fallait être tatoué sur le visage. Les femmes du XVIIIe siècle devaient être très rondes, alors qu’aujourd’hui on aime les femmes très maigres. Tout cela est très subjectif. On n’a jamais vu une attitude franchement hostile ou agressive de ces Ovnis Dans votre nouveau livre, vous analysez les rencontres qui se sont produites et il ressort que ces extraterrestres sont plutôt hostiles, comme s’ils cherchaient à nous disséquer… J’ai voulu suivre fidèlement l’actualité. Il y a ce rapport du Pentagone qui a créé beaucoup de remous. Ce sujet est traité comme une menace potentielle pour la sécurité nationale, parce qu’il y a des objets physiques. En plus, on observe que ces apparitions ont perturbé pas mal d’exercices militaires clandestins. La NASA a pris le relais en confirmant la réalité de ces phénomènes à partir des témoignages de pilotes assermentés, en concluant qu’il s’agissait d’une menace. Le congrès des États-Unis a même organisé une séance publique sur les Ovnis, le 17 mai dernier. Le directeur adjoint du renseignement de l’U.S. Navy a paniqué tous les experts en expliquant qu’il y avait 400 dossiers d’observation assez perturbants et que, depuis les années 2000, ce chiffre ne faisait qu’augmenter. Tous les experts militaires disent que ce phénomène constitue une menace pour la sécurité nationale. On a atteint le sommet avec un rapport de 1574 pages, publié en avril 2022, par la DIA (Defense Intelligence Agency), ce qui n’est pas rien, qui évoque de nombreuses rencontres qui ont induit des effets délétères sur de malheureux témoins. J’ai tenté d’inventorier toute une série de cas lorsque des témoins ont subi dans leur chair des effets très dommageables. Il y a des histoires qui sont absolument terribles, mais ma conclusion est que ce sont des cas très minoritaires, sur des millions d’observations, et l’on n’a jamais vu une attitude franchement hostile ou agressive de ces Ovnis. Il y a cependant une partie un peu sombre. J’ai voulu me pencher sur ce sujet, parce que peu d’enquêteurs ont travaillé là-dessus. (Suite page 8)

la baule+ 8 // Janvier 2023 Une technologie inconnue semblant induire une force magnétique délétère En résumé, il vautmieux éviter de s’approcher des extraterrestres avec un bouquet de fleurs... Absolument ! il existe dans le manuel officiel des pompiers nord-américains un paragraphe expliquant qu’en cas de présence d’un Ovni, il ne faut surtout pas s’en approcher, parce que ce serait une technologie inconnue semblant induire une force magnétique délétère. Mais que se passerait-il si l’on se retrouvait debout derrière un Boeing ou un Airbus qui décolle ? Donc, cela peut être involontaire. Autre point important : on observe une présence importante desOvnis dès qu’il y a du nucléaire… C’est indéniable, il y a un tropisme évident entre le nucléaire et les manifestations de ces objets. Au cours des années 40, lors des premières expérimentations de la bombe à fission - on possède des milliers de documents déclassifiés maintenant - on découvre que l’U.S. Air Force était dans un état de panique parce que ces objets se sont manifestés au-dessus de lieux clandestins et secrets. Un astrophysicien a mené une enquête sur ce sujet et cet expert a rendu un rapport confidentiel en 1950, que l’on peut aujourd’hui téléSuite de l’entretien avec Egon Kragel : « Il y a un tropisme évident entre le nucléaire et les manifestations de ces objets.» La Baule + est édité par la SARL La Baule Plus 1 bis, allée du Parc de Mesemena, 44500, La Baule. Téléphone : 02 40 60 77 41 Courriel : redaction@labauleplus.fr Sarl au capital de 4600,00 € RCS ST NAZAIRE : 452 575 285 - APE : 5814Z Imprimé par AG Roto (Eure) Tirage : 35 000 exemplaires. Directrice de la publication : Fabienne Brasseur Rédaction : Yannick Urrien ISSN : 1767-6150 - Depôt légal à parution. Publicité : Fabienne Brasseur au 02 40 60 77 41 ou fabienne@labauleplus.fr Horaires des marées Travaux sur le réseau des eaux usées à Kercabellec Cap Atlantique annonce le lancement de travaux importants sur le réseau d’eaux usées à Mesquer, afin de sécuriser le fonctionnement du réseau d’assainissement du secteur de Kercabellec. L’intervention consiste à créer un bassin de stockage des eaux usées de 150 m3 et un poste de refoulement pour améliorer la circulation des eaux usées. Ces travaux sont prévus entre le 2 janvier et le 2 juillet 2023. Durant la première phase, les travaux n’auront pas d’impact sur la circulation, la collecte des orduresménagères et les transports scolaires. La seconde phase, du printemps au 2 juillet 2023, concernera plus précisément des travaux sous la route de Bel-Air. JOURS matin haut.m coeff. soir haut.m Coeff matin haut.m soir Vendredi 06 04 01 5,35 69 16 28 5,30 71 10 49 1,55 22 56 Samedi 07 04 36 5,50 73 17 02 5,35 74 11 26 1,50 23 31 Dimanche 08 05 10 5,55 74 17 34 5,40 74 - - - - - - - 12 02 Lundi 09 05 43 5,55 74 18 06 5,35 74 00 06 1,50 12 37 Mardi 10 06 15 5,50 73 18 37 5,30 71 00 41 1,55 13 12 Mercredi 11 06 48 5,45 69 19 09 5,20 67 01 17 1,65 13 47 Jeudi 12 07 22 5,35 65 19 45 5,05 62 01 53 1,75 14 23 Vendredi 13 07 59 5,20 59 20 25 4,85 56 02 32 1,90 15 02 Samedi 14 08 42 5,00 53 21 17 4,70 50 03 16 2,05 15 47 Dimanche 15 09 35 4,80 47 22 35 4,60 45 04 06 2,20 16 40 Lundi 16 10 51 4,70 44 - - - - - - - - - 05 04 2,25 17 41 Mardi 17 00 10 4,65 44 12 27 4,70 46 06 07 2,20 18 48 Mercredi 18 01 26 4,85 49 13 54 4,85 54 07 14 2,00 19 55 Jeudi 19 02 25 5,15 59 14 56 5,15 66 08 21 1,70 20 57 Vendredi 20 03 16 5,50 72 15 48 5,45 79 09 24 1,30 21 53 Samedi 21 04 03 5,80 85 16 34 5,70 91 10 21 0,90 22 46 Dimanche 22 04 48 6,10 96 17 16 5,85 100 11 15 0,60 23 37 Lundi 23 05 31 6,25 103 17 56 5,90 105 - - - - - - - 12 05 Mardi 24 06 13 6,25 105 18 34 5,85 103 00 26 0,55 12 55 Mercredi 25 06 53 6,15 101 19 09 5,65 97 01 15 0,65 13 42 Jeudi 26 07 31 5,90 91 19 44 5,35 85 02 03 0,85 14 30 Vendredi 27 08 10 5,55 78 20 20 5,05 71 02 53 1,20 15 18 Samedi 28 08 51 5,20 64 21 02 4,75 57 03 44 1,60 16 09 Dimanche 29 09 43 4,80 50 22 02 4,50 45 04 40 1,95 17 05 Lundi 30 11 20 4,50 40 - - - - - - - - - 05 42 2,25 18 10 Mardi 31 01 29 4,45 38 13 43 4,50 38 06 52 2,40 19 22 HORAIRES DES MAREES (SAINT-NAZAIRE) HAUTE MER BASSE MER charger sur Internet. Ce qui est très troublant, c’est que si un belligérant à l’époque avait possédé ce rapport, en punaisant tous les endroits où il y a eu ces manifestations d’Ovnis, il aurait pu connaître toutes les bases secrètes stratégiques liées au nucléaire... Or, cet expert a fait son rapport sans connaître les lieux d’implantation de ces bases. Dans les années 80, il y a un autre cas très troublant, sur une base américaine de l’OTAN en Grande-Bretagne. Pendant deux jours, il y a eu des manifestations d’Ovnis vraiment insensées et cela faisait sourire de loin le colonel témoin de l’affaire, qui est toujours vivant. Au moment de Noël, il fêtait la nativité dans sa famille. En téléphonant à la base, on lui a dit que les soldats chassaient les Ovnis dans les bois. Il en a déduit que tout le monde avait trop bu. Il est arrivé pour remettre de l’ordre et il a vu un objet immense qui a émis un rayon de lumière avant de se diviser en cinq objets différents. Il ne s’en est jamais remis. Cette base stockait des armes nucléaires de façon très confidentielle. Ces objets ont également émis des rayons sur les stocks, comme s’il s’agissait d’un avertissement, c’est mon hypothèse. J’ai aussi rencontré un soldat qui était en faction en 1967 sur une base où il y avait des missiles à tête nucléaire. Or, un objet qui survolait la base a désactivé les missiles, ce qui était impossible, parce que ces missiles étaient pilotés de façon indépendante. Un objet gigantesque en forme d’assiette a placé les missiles dans une position de « no go », ce qui signifie qu’ils ne pouvaient plus être actionnés. Plus récemment, en France, on nous a dit que nos centrales nucléaires ont été survolées par des drones, ce qui est absolument incroyable, alors que ce sont des endroits très protégés, avec des centaines de caméras et, un soir, neuf centrales françaises ont été survolées par des drones au même moment. Si l’on se penche vraiment sur cette affaire, les témoignages sont incroyables. L’armée de l’air a envoyé un chasseur et on nous dit maintenant que le drone a distancé l’avion… Il est impossible que le drone le plus performant qui soit puisse distancer un chasseur français ! Propos recueillis par Yannick Urrien.

la baule+ Janvier 2023 // 9 La Baule confie à Easy Charge l’implantation des points de recharge pour les véhicules électriques La ville de La Baule a lancé en février 2022 un appel à initiatives pour créer un réseau de recharge pour les véhicules électriques. C’est finalement la société Easy Charge, filiale de Vinci Autoroutes et de Vinci Énergies, qui a été retenue pour équiper 128 points de charge sur la commune. Franck Louvrier, maire de La Baule, souligne : « En anticipant la nécessaire transition écologique, La Baule-Escoublac entend pouvoir répondre aux nouveaux besoins de mobilité de ses administrés, mais aussi des usagers en itinérance, en prenant en considération notamment l’essor des ventes de véhicules électriques et hybrides et la sollicitation d’usagers souhaitant bénéficier d’Infrastructures de Recharge pour Véhicules Électriques et hybrides rechargeables (IRVE). Notre collectivité doit ainsi accompagner l’objectif gouvernemental de 100 % de véhicules électriques en 2035 qui se traduira par la production de 2 millions d’automobiles de ce type en 2030. Nos enjeux climatiques et notre qualité de l’air en dépendent. » Chaque borne sera équipée de deux points de charge Ainsi, une convention de 15 ans a été signée avec Easy Charge qui s’engage à installer 102 points de recharges normales (7 kW : 100 km en 2 h) et 26 recharges rapides (60 et 120 kW : 100 km en 20 minutes). L’ensemble du réseau sera opérationnel en juin 2023 et, pour recharger sa voiture, le paiement se fera à l’acte, par carte bancaire, ou par abonnement auprès de l’un des principaux opérateurs de mobilité. Chaque borne sera équipée de deux points de charge comprenant chacune trois câbles : deux câbles Combo CCS, et un câble T2. Le câble de charge sera intégré à la borne. La recharge de deux véhicules sera possible en simultanée.

la baule+ 10 // Janvier 2023 Sortir ► L’acteur et humoriste ouvre l’année théâtrale sur la Presqu’île… Gil Alma : « On essaie vraiment d’être dans un humour simple et efficace, sans casser du sucre sur les autres. » La Ville du Pouliguen vous propose, vendredi 13 janvier à 20h30 à la salle André Ravache, d’assister au spectacle de Gil Alma et Benoit Joubert. Le thème de cette pièce humoristique est le mariage. Gil a fait appel à Ben, son ami d’enfance, pour l’accompagner dans les préparatifs de ce grand jour. Les deux comédiens se saisissent du comique de situation pour le partager avec le public, dans une mise en scène oscillant entre pièce de théâtre et sketches. Les connaisseurs auront identifié en Gil Alma l’un des rôles principaux de la série « Nos chers voisins», diffusée sur TF1, et le premier rôle de « César Wagner », la série de France 2. Pratique : Gil et Ben réunis, vendredi 13 janvier à 20h30, salle André Ravache au Pouliguen. Tarif : 20 € - Enfants : 8 € - Tarif réduit: 17 €. Billetterie à l’Office de tourisme du Pouliguen - Par téléphone au 02 40 24 34 44 - En ligne sur le site de la Ville du Pouliguen : www.lepouliguen.fr / rubrique « se divertir » > saison culturelle. La Baule + : Vous serez le 13 janvier au Pouliguen : connaissez-vous notre région ? Gil Alma : Oui, bien sûr. J’ai tourné dans toute la France. Je suis déjà venu jouer à La Baule et j’ai dormi dans un hôtel magnifique au Pouliguen. Je suis en région parisienne et je peux vous assurer que vous avez énormément de chance ! Dans ce climat de morosité ambiante, on a besoin de rigoler… On a besoin d’espace, d’air frais, de la mer et de rigoler… C’est un spectacle très humoristique, qui est à la fois une pièce de théâtre et un duo d’humour. J’ai fait des one-man-shows et, avec Benoît Joubert, on a voulu écrire une histoire, comme une pièce de théâtre, mais en même temps on voulait parler au public. Le public est avec nous, on l’incorpore à notre histoire : je vais me marier, Benoît est mon témoin et les spectateurs sont les invités du mariage. Il y a plein de choses drôles dans le spectacle. C’est un spectacle familial et il y a juste une petite surprise au début, qui peut choquer, mais c’est très agréable… Dans un one-man-show, les sketches s’enchaînent et vous pouvez modifier votre spectacle progressivement, en fonction de l’actualité. Or, cette fois-ci, vous êtes enfermé dans un scénario… Effectivement, il y a une vraie histoire. Après, il y a de nombreux sketches. Par exemple, le jour du mariage, mon DJ décède, donc il faut trouver un remplaçant… On va au Salon du mariage et on rencontre des organisateurs espagnols, c’est un sketch à part entière. Ensuite, on apprend que les curés font grève... On se retrouve dans l’église pour trouver un curé et c’est aussi un sketch à part entière. Tout cela sert notre scénario. Qu’est-ce qui vous a donné l’idée de travailler sur cette thématique du mariage ? J’avais mon spectacle, j’ai aussi produit le spectacle de Benoît Joubert et il avait un spectacle qui parlait déjà du mariage. Nous avons voulu reprendre ce thème, parce que c’était sympa, même si les choses vont très vite par les temps qui courent. Maintenant, pour tout vous dire, je suis en plein divorce... Donc, c’est un pied de nez à ma situation et c’est peut-être ainsi que je vais régler mes petits soucis, en m’amusant de cela. Il faut aussi parler d’amour, parce que nous en avons tous besoin. Vous êtes peut-être en train de préparer un futur spectacle sur le divorce… Pas encore ! On a déjà fait 100 représentations, cela marche très fort. On doit encore en faire une centaine et le spectacle fonctionne vraiment énormément. On essaye à chaque fois d’améliorer le show et on verra plus tard pour la suite des événements. On essaie vraiment d’être dans un humour simple et efficace Quelles sont les limites que vous vous fixez ? Nous ne disons pas du mal des gens. Certains humoristes aiment bien tailler le public, mais on ne le fait pas. Nous ne disons pas du mal des politiques non plus. L’humour noir, on en fait un peu, mais on essaie vraiment d’être dans un humour simple et efficace, sans casser du sucre sur les autres. Nous sommes vraiment des gentils avec Benoît. On aime les gens, donc on n’a pas de raisons de dire du mal des autres. Est-ce plus difficile de faire rire aujourd’hui ? Oui. Dans mon one-man-show, je faisais des accents... Mais je suis le dernier des racistes ! Aujourd’hui, c’est impossible. Je ne peux plus faire l’accent arabe ou noir. Je peux encore faire l’accent belge ou espagnol... C’est dommage. Mon ex-femme est d’origine sénégalaise, donc vous voyez que je ne suis pas raciste. J’ai traîné dans les cités avec mes potes musulmans. Mais les temps changent. Heureusement, il y a encore de nombreux sujets sur lesquels on peut encore rire. On vous identifie dans différentes catégories, puisque vous avez fait de la télévision, du théâtre et du oneman-show : en fait, qui êtes-vous ? Je brouille les pistes... En réalité, j’ai eu énormément de chance avec les séries « Nos chers voisins » ou « César Wagner ». Je suis également producteur. Je suis un hyperactif et j’ai aussi été poissonnier. En réalité, je suis papa et c’est ce qui me caractérise le plus ! J’ai été poissonnier mais mon unique but était de faire rire les gens Au début, vous n’étiez pas du tout destiné à faire de la comédie… Je me suis inscrit au cours de théâtre, je n’étais pas du tout scolaire. J’ai été poissonnier en même temps. Mais mon unique but était de faire rire les gens. Au début, j’ai joué du Guitry ou du Feydeau, des comédies... Mais avec ma tronche, qui n’est pas spécialement drôle, on m’a plutôt employé sur des trucs qui Gil Alma et Benoit Joubert

la baule+ Janvier 2023 // 11 n’étaient pas vraiment très rigolos. Après la série « Nos chers voisins », ma carrière s’est fortement développée. Il y a eu des têtes de comiques, comme celles de Jean Lefebvre ou de Paul Préboist, mais Louis de Funès n’avait pas un physique spécialement drôle non plus… C’est vrai. Quand on voit Jacques Villeret ou Paul Préboist, on leur donnait forcément des rôles rigolos, ce qui n’était pas mon cas. À l’époque, on me donnait des rôles de jeune premier. La meilleure école de théâtre, n’est-ce pas d’avoir été poissonnier ? Cela m’a appris la vie effectivement. Cela m’a appris à rester à ma place, même si j’arrive à décrocher des premiers rôles en télévision et même si j’ai un spectacle qui marche. Cela m’a appris à me souvenir que je me levais à cinq heures du matin et que j’avais les mains gelées… Le théâtre, j’ai appris plus tard. J’ai une série qui marche, « César Wagner», je gagne un peu de sous, tout va bien pour moi. Mais je n’ai jamais pris le melon. La moindre des choses, c’est de savoir rester humble et d’être agréable avec les gens. Ce qui est intéressant, lorsque l’on regarde les dates de votre tournée, c’est que vous allez vraiment dans toute la France… Je suis né à Montreuil, je suis Parisien, mais je préfère largement la province. Je suis ravi de venir au Pouliguen. Je suis un peu déçu car je ne pourrai pas rester puisque, dès le lendemain, je serai à Saint-Étienne. Mais je reviendrai au Pouliguen. Pouvez-vous nous parler de Benoît Joubert ? C’est une rencontre extraordinaire. On s’est rencontré il y a 12 ans sur un téléfilm pour France 3. C’était une comédie tournée dans le Périgord. On devait jouer des gendarmes rugbymen et homosexuels, mon père était Bernard Le Coq. Et, depuis, nous ne nous sommes jamais lâchés. Il est venu régulièrement à Paris pour mes anniversaires et il est devenu un frère. D’ailleurs, les duos fonctionnent toujours. Il a son accent du Sud-ouest, il est un peu plus rond que moi, ce sont deux personnages très différents et nous sommes bien dans nos rôles. Les gens retiennent d’ailleurs cette complicité. Propos recueillis par Yannick Urrien.

la baule+ 12 // Janvier 2023 Avec la mort de la reine Élisabeth et du roi Pelé, on ne peut pas dire que l’année 2022 ait été particulièrement réjouissante pour les têtes couronnées. Celles qui restent sont loin d’avoir autant marqué leur temps. Tout au plus des roitelets et des reinettes plutôt fades. Bien sûr, nous nous garderons d’oublier la glorieuse exception du roi des cons qui, lui, semble immortel. Chacun mettra là le nom qui lui convient. Les prétendants au trône ne manquent pas. En fait, il s’agirait plutôt d’un collectif, d’une internationale, non d’une personnalité unique concentrant sur sa personne l’intégralité des critères d’éligibilité. Le principe monarchique y perd ce que les apparences démocratiques y gagnent. Le sceptre en indivision, le partage équitable de la couronne. Synthèse improbable, mais synthèse tout de même. Ce n’est d’ailleurs pas la seule que nous aurions à observer en cette fin d’année car, jamais plus que maintenant, celle associant Noël et le Jour de l’An ne s’est à ce point imposée à nous. Oui, sans doute jamais davantage qu’aujourd’hui il n’aura été aussi indispensable de croire sacrément au Père Noël si l’on tient à s’aventurer à formuler des souhaits de prospérité pour le pays et sa population. À première vue, ça s’annonce mal. Le kilowattheure fait désormais de l’ombre à l’or en barre et le panier garni de la ménagère est en passe de se trouver indexé sur le montant du gros lot du super loto. La bougie et les fans de radis ont de l’avenir chez nous. Nos élites nous expliqueront que la bougie a une vertu à la fois écologique et spirituelle, car elle ne pollue guère tout en portant au recueillement, et que les fans de radis sont la panacée diététique que la science recherchait depuis l’invention de la soupe au chou. Nos élites ont en effet cette remarquable faculté de tout expliquer. Tout au long de 2022, ou peu s’en faut, l’alpha et l’oméga de nos tourments étaient à chercher du côté de la guerre en Ukraine. Que nous trouveront-ils pour 2023 ? Nous pouvons supposer qu’ils y travaillent avec ardeur et dans la fièvre, car il ne faudrait pas, tout de même, que nous en arrivions à considérer que nous nous trouvons engagés sur la pente sans retour du déclin, de la décadence, du déclassement. Ah non ! Ce serait verser dans l’horrible défaitisme des esprits inféconds et des âmes molles ! Nous n’en sommes pas là, allons donc ! Notre situation n’est pas à ce point dégradée, voyons ! Ce n’est pas comme si des médicaments hyper basiques manquaient dans les rayons, comme si les hôpitaux (et les prisons) refusaient du monde, comme si la médecine de ville frisait l’apoplexie, comme si l’école n’allait pas mieux que l’hôpital, comme si nos policiers vivaient avec un flingue sur la tempe en permanence, à la merci de sauvageons de troisième ou quatrième génération… Non, ce n’est pas n’est pas comme si, de choix désastreux en lâchetés idéologiques, on avait plombé délibérément notre indépendance énergétique nucléaire au profit de moulins à vent, intermittents fournisseurs d’électricité mais producteurs permanents du spectacle lamentable que nous avons sous le nez depuis nos rivages. Non, ce n’est pas comme si Ariane 5 ayant vécu et Ariane 6 se faisant attendre (et le plan b Vega C ayant fait long feu : à peine quatre minutes de vol avant de se perdre on ne sait où) on en était réduit à s’en remettre au milliardaire privé Elon Musk pour lancer nos propres satellites. Nous en remettre pareillement au milliardaire du même métal Bill Gates pour reprendre la technologie nucléaire d’avant-garde Super Phénix, devenue Astrid, dont nous étions les géniaux précurseurs, etc. Non, ce n’est pas comme si « souveraineté » et « génie français » n’étaient plus que des mots pour baratin électoral. Et ce n’est pas comme si on retrouvait un pognon de dingue tombé du ciel Qatar ou marocain dans les fouilles d’élites du parlement européen (bien sûr, il n’y a que cette instance politique et que ces rares brebis galeuses à être concernées par la corruption. Qu’on n’aille surtout pas s’imaginer qu’ailleurs aussi, d’autres mannes, dans d’autres poches… ?) Bref, il faut savoir raison garder et se convaincre que la situation est moins mauvaise que si elle était pire. Donc, demeurons optimistes. Et réservons notre pessimisme pour quand tout ira bien. Ce sera alors un luxe des plus agréables. Quelque chose me dit que ce n’est pas pour demain… Quoi qu’il en soit, une belle année à chacune, à chacun. Des éclats de bonheur sont là, à portée de nous. Il suffit de savoir les dénicher. Et s’en contenter… Humeur ► Le billet de Dominique Labarrière L’optimisme : le vaccin vedette 2023 (on y croit !) Labarrière en liberté sur Kernews En direct du lundi au vendredi entre 7h40 et 8h20 Retrouvez le podcast de l’émission sur le site kernews.fr

la baule+ 14 // Janvier 2023 Cinéma ► Le réalisateur présente son nouveau film : « 16 ans » Philippe Lioret : « Si ce film n’est pas amorti, je ne pourrai plus continuer. » C’est l’événement c i néma t o g r a - phique de ce mois de janvier 2023. Philippe Lioret, le réalisateur de succès comme « Je vais bien, ne t’en fait pas», «Welcome », «L’équipier» ou «Le fils de Jean», nous présente son nouveau film, «16 ans», l’histoire de Nora et Léo qui se rencontrent le jour de la rentrée, en classe de seconde, et dont l’amour mutuel est une évidence. Le frère de Nora, manutentionnaire à l’hypermarché local, est accusé de vol et il est viré sur-le-champ. Or, le directeur du magasin, Franck, est le père de Léo. Dans ce contexte, les deux familles vont s’affronter, tels les Capulet et les Montaigu, et le chaos va s’installer. La Baule + : Chacun interprète une œuvre en fonction de sa sensibilité et votre film nous amène à nous interroger sur ce que l’on appelle l’effet papillon : les suites inattendues d’un événement anodin, que l’on imaginerait sans importance, mais qui aura des conséquences considérables sur notre vie… Philippe Lioret : L’effet papillon fait partie de l’histoire du film. On découvre cela à la fin, donc l’effet est encore plus fort, on se dit tout ça pour ça ! L’idée du film m’est venue en croisant deux jeunes ados qui m’avaient l’air très amoureux et très tristes à la fois. Un professeur m’a expliqué que les deux familles ne pouvaient pas s’encadrer en raison de différences sociales majeures. Il y avait aussi cette différence culturelle dans la vie de ces deux petits. J’avais eu cette idée après avoir tourné « Je vais bien, ne t’en fais pas » et cela ne m’a jamais quitté. Après chaque film, on décide de remettre les gants et de retrouver une histoire forte qui va nous porter pendant trois ans. Car, si l’on ne porte pas au plus profond de soi-même l’envie de faire un film, si l’on n’est pas raide dingue amoureux de son histoire, ce n’est pas la peine d’imaginer que l’on va intéresser quelqu’un d’autre... Il faut être fou de son histoire pour la raconter ! Je me suis rendu compte qu’avec le temps, je n’avais rien oublié de cette adaptation de Roméo et Juliette. Un copain m’a dit que c’était une histoire formidable et que personne ne l’avait reprise. Le déracinement est une source dramaturgique formidable Vous semblez toujours attiré par la question du déracinement… C’est ce qui clive nos sociétés et nous vivons dans un monde clivant. Le déracinement est une source dramaturgique formidable. Vous auriez pu tomber dans le schéma caricatural du patron de supermarché raciste : or on ne décèle pas cela dans le film, il y a plutôt une distanciation sociale… D’ailleurs, le père de la jeune d’origine algérienne est, lui aussi, hostile à cette liaison… J’ai voulu cet équilibre. Finalement, ce sont tous des gens formidables, mais ils ont chacun une faille et un défaut culturel. Et, à cause de cet effet papillon, quelque chose se produit. Tout s’embrase, alors que les deux petits n’ont rien demandé. Je suis content de montrer dans ce film ces deux gamins de 16 ans qui ne se quittent pas et, à leurs yeux, cette différence sociale ou culturelle n’existe même pas. Ils sont très au-dessus de tout cela. C’est justement ce qui fait la force du film. Ils sont seuls contre tous… Vous avez souvent tourné avec des vedettes: est-il plus difficile d’avoir en tête d’affiche des noms inconnus du grand public ? Il n’y a plus de vedettes, la vedette du film, c’est le film ! Quand le film se démarque, c’est suffisant. Les deux jeunes acteurs tiennent le film de bout en bout et il était hors de question que j’aille chercher des noms pour les seconds rôles. Je voulais donner l’impression aux gens qu’ils sont devant un documentaire scénarisé, donc très rythmé. D’ailleurs, je disais aux acteurs: « Vous ne venez pas jouer la comédie, mais donner la part documentaire de vousmêmes». C’est très difficile, car il faut vraiment que les spectateurs ne soient pas devant l’écran, mais dans l’écran. Je joue ma peau chaque fois que je fais un film. On a tous les droits au cinéma, sauf celui d’ennuyer le spectateur. Il y a une dizaine d’années, mes films faisaient entre 1,3 et 1,9 million d’entrées Que pensez-vous des débats actuels sur la crise du cinéma ? C’est une réalité. Je considère que je fais du cinéma populaire, comme le faisait Truffaut. Mais aujourd’hui, on est dans un clivage énorme avec des comédies et des films très familiaux et, dès que l’on ne fait pas ça, c’est que l’on fait du cinéma d’auteur. Ce clivage fait beaucoup de mal à la fréquentation des salles. On fait plus de 200 films par an, c’est trop, mais c’est bien aussi puisque le cinéma c’est aussi permettre de trouver des pépites. La fréquentation dans les salles était déjà en baisse depuis plusieurs années. Mais la crise de la Covid a été terrible, car les gens se sont retrouvés enfermés chez eux. Beaucoup ont pris des abonnements sur des platesformes. Après, il y a eu des jauges dans les salles… Finalement, cette population de spectateurs qui allait au cinéma régulièrement s’est beaucoup calmée et la fréquentation a chuté de plus de 50 %. Avant, il y a une dizaine d’années, mes films faisaient entre 1,3 et 1,9 million d’entrées. Cela me donnait la possibilité de faire ensuite d’autres films, parce que les gens me faisaient confiance. Maintenant, c’est différent et la chute est drastique. Si, pour ce film, j’arrivais à dépasser les 500 000 entrées, ce serait un score de dingue car il y a beaucoup de films qui font seulement 50 000 à 60 000 entrées. Si, sur ce film, je suis à 200 000 entrées, cela ne sera pas assez pour continuer… J’ai pris des risques financiers très importants et cela me réveille la nuit Quels sont les risques? L’argent des platesformes de streaming peut-il compenser la baisse des entrées ? Maintenant, les patrons des grands studios ne veulent faire que des films très populaires. Ils ne veulent plus du tout prendre le moindre risque. Il faut vraiment continuer d’aller au cinéma. D’abord, ce film, « 16 ans », est un film de communion. Il faut voir comment tout le monde réagit, il y a une conviction de groupe. Ensuite, se mettre dans le noir pour regarder ensemble une histoire, c’est magique. Cela n’a rien à voir avec le fait de regarder un truc sur son canapé. On n’est pas devant la télé, mais on est dans un film... Je passe mon temps à me mettre dedans. Enfin, si les spectateurs ne viennent pas, très franchement, j’ai pris des risques financiers très importants et cela me réveille la nuit : donc, si ce film n’est pas amorti, je ne pourrai plus continuer. C’est horrible et je ne suis pas le seul à être dans une telle situation. Je veux vraiment essayer de redonner de la concentration Cette baisse des entrées en salles ne s’explique-telle pas aussi par un rejet de l’idée de devoir rester concentré pendant une heure et demie ? C’est vrai, c’est un vrai sujet. Mais je veux vraiment essayer de redonner de la concentration aux gens, en les attirant dans une histoire, alors qu’ils ont d’autres préoccupations. Mon métier c’est d’amener les gens à penser à autre chose et à se changer les idées. Propos recueillis par Yannick Urrien. Philippe Lioret avec Sonia Molière, directrice du Gulf Stream à La Baule

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