La Baule+

la baule + L’essentiel de la presqu’île guérandaise ! Mensuel gratuit d’ informations - N° 219 - Septembre 2022 NE JETEZ PAS CE JOURNAL SUR LA VOIE PUBLIQUE : RAPPORTEZ LA BAULE+ CHEZ VOUS ! HISTOIRE Prestations Piscine et Spa se développe avec des produits exclusifs Page 11 Gérard Lanvin Un entretien sans langue de bois sur la société actuelle Pages 36 à 39 SORTIR Ô Trink’Nard : un restaurant et bien plus… Page 4 TOURISME La crise de l’énergie va-t-elle entraîner un Reset mondial au détriment de l’Europe ? Page 6 à 8 CULTURE La diversité de la Presqu’île attire de plus en plus de touristes Pages 14 et 15 Atlantia dévoile sa nouvelle saison culturelle Page 12 Jean-Pierre Noirtin Un engagement de longue date en faveur de l’Ukraine Page 16 Léo Nicolian Les provocations d’un journaliste français à la télévision russe Pages 18 à 20 Gaël Archimbaud raconte l’histoire qui lie La Baule à l’automobile Page 10 PISCINE Marc Touati Ahmed Sylla : « Je venais draguer les filles à La Baule quand j’étais plus jeune. » Page 28

la baule+ 2 // Septembre 2022 Le 1er janvier 2021, un impressionnant éboulement obligeait la commune à fermer l’accès à la plage de Tahiti. Attachée à cette crique, la municipalité entamait immédiatement un travail réunissant la DDTM2, la DLM3, le Département et Cap Atlantique. Le projet de réhabilitation a reçu l’avis favorable de l’Inspecteur des sites. Il prévoit un nouvel accès aménagé à proximité du franchissement existant sur le sentier, avec une descente taillée dans la roche, puis un escalier s’appuyant sur la falaise. Cette solution nécessite une sécurisation du pied de falaise sur la plage. L’ancien accès sera condamné et une signalétique soulignant le danger sera mise en place. La zone piétinée sera par ailleurs revégétalisée. Le coût global de cet aménagement est estimé à 113000 € par Phytolab. Le Pouliguen : deux sites valorisés sur la Grande Côte La commune du Pouliguen est très impliquée sur l’avenir de son trait de côte. Outre la stratégie de gestion locale du trait de côte, élaborée avec Cap Atlantique, la Ville du Pouliguen est lauréate de l’appel à projets « France Vue sur Mer» porté par le Cerema (établissement public sous la tutelle du ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires) et le ministère de la Mer, permettant de financer études et projets. Le premier projet concerne la création d’un belvédère baie du Labégo / pointe de Penchâteau Sur la Grande Côte, en surplomb de la baie du Labégo, le piétinement du sol entre le sentier et les vestiges de la Grande Guerre (blockhaus) témoigne d’une forte fréquentation. Afin de canaliser cet afflux, il est prévu de créer un belvédère. Au début de la promenade de la Grande Côte, les blockhaus représentent un support adapté pour accueillir ce type d’aménagement offrant une vue imprenable sur l’océan. L’étude menée par Phytolab, bureau d’études ayant travaillé sur la réalisation des sentiers de la Côte Sauvage, conduit à un montant prévisionnel de 33 000 €. Le second projet concerne un nouvel accès à la plage de Tahiti Franck Louvrier, maire de La Baule, vient de publier le bilan de l’activité des postes de secours sur la plage pour l’ensemble de la saison : 4 239 avertissements verbaux, contre 3 207 en 2021 ; 158 avertissements sur main courante, contre 22 en 2021 ; 102 verbalisations, contre 23 en 2021 ; 167 contrôles d’identité sur la plage, contre 48 en 2021. Le maire ajoute : « Nous resterons inflexibles et nous allons continuer de faire comprendre qu’à La Baule-Escoublac, il y a des comportements que nous n’acceptons pas. Quant au nombre d’actes délictueux, il apparaît qu’il n’explose pas malgré un déplacement massif de population. La Police nationale ne nous a pas encore communiqué de chiffres définitifs, mais c’est ce qui ressort dans les échanges réguliers que nous avons avec ses représentants. Cette satisfaction tient autant à la vigilance des résidents qu’aux différentes opérations de prévention et de sensibilisation initiées par la Police.» Sécurité : premier bilan de fin de saison à La Baule

la baule+ Septembre 2022 // 3 La troisième édition de Pornichet Plein Vol a été une nouvelle fois un immense succès puisque tout le monde a pu constater que la plage était noire de monde. Cette manifestation permet évidemment de contribuer à la notoriété de Pornichet, mais c’est aussi pour Jean-Claude Pelleteur le signe d’un engagement patriotique : « Les Français doivent se rendre compte que nous avons une armée de qualité, très professionnelle, qui est là pour défendre notre démocratie. Ils sont sur tous les fronts. Nous invitons l’élite, nous les aidons dans leur campagne de recrutement, nous devons nous réjouir de cela. En plus, c’est un très beau spectacle. Il y a une vraie volonté patriotique derrière cette manifestation. » Face à l’extrême gauche qui souhaiterait supprimer cette superbe prestation, le maire de Pornichet confirme sa volonté de la poursuivre : « Aujourd’hui, nous avons une saison qui est très élargie, nous avons une baie magnifique, que nous partageons avec La Baule et Le Pouliguen, nous nous sommes investis fortement sur ce projet et, quand on voit ce succès, il n’y a aucune raison de ne pas le poursuivre. Je veux bien que l’on nous accuse d’un certain nombre de défauts avec des pétitions sur l’écologie, mais personne ne remet en cause l’écologie. Tout le monde veut faire des efforts sur l’écologie et la nature, ce n’est pas pour cette raison que nous devons nous priver de cette manifestation patriotique. » Patrouille de France : un engagement patriotique pour Jean-Claude Pelleteur

Les belles histoires, comme les grandes réussites, sont souvent associées à des mots comme persévérance, amitié, travail et passion. Or, c’est justement ce qui caractérise le duo qui est à l’origine du nouveau restaurant Ô’Trink’Nard, situé entre Guérande et Le Pouliguen. À l’origine du projet, on retrouve Charly Couëdor, dont le nom ne vous est certainement pas inconnu, puisque c’est un ancien boxeur professionnel. Claude Nougaro faisait l’éloge du boxeur en chantant « Il faut être vainqueur » et cette phrase semble l’avoir accompagné tout au long de sa carrière, puisqu’il a créé Capsules & Bouchons avec ses parents à Guérande, un vrai succès, puis le Bar de la Marine à Pen-Bé, un autre succès… Pour cette nouvelle aventure, Charly s’est entouré de Brayann Retif car « c’était l’un de mes meilleurs éléments à Capsules & Bouchons ». Gary N’diaye les a rejoints. Il incarne à sa manière le mérite républicain par son parcours : « J’ai connu Gary à l’école. Il venait du Sénégal et il se destinait à la mécanique. Mais il s’est très vite orienté vers la restauration et il a gravi toutes les marches pour se retrouver à la direction de restaurants de plage à La Baule ». C’est ainsi qu’ils ont décidé de s’associer et de relever un nouveau challenge. L’endroit est idéalement situé au centre de la Presqu’île, lorsque l’on part du Pouliguen, en direction de Guérande. Il se trouve au carrefour de la route qui va vers Saillé et de celle qui va vers Batz-sur-Mer. Il y a beaucoup de passage, un grand parking gratuit, pas de voisinage, ce qui est pertinent pour un lieu festif. la baule+ 4 // Septembre 2022 Sortir ► Un nouveau lieu de fête à Guérande Ô Trink’Nard : un restaurant et bien plus… Il s’agit peutêtre aussi une embuscade... L’établissement s’appelle Ô’Trink’Nard, un jeu de mots amusant visant à nous faire comprendre qu’il s’agit peutêtre aussi une embuscade : « On vient pour boire un verre à la sortie dubureau, on reste dîner, puis l’ambiance conviviale et les animations nous incitent à prolonger la soirée et l’on repart à deux heures du matin ! » Le site n’a pas été conçu comme un restaurant traditionnel, puisqu’il y a différentes ambiances qui se démarquent par des planchers différents. Un concept très urbain. On peut boire un verre sur des balançoires à proximité d’un mur végétalisé, la décoration extérieure a été travaillée pour conférer une sphère chaleureuse tout au long de l’année et aucun détail n’a été négligé, y compris pour la vaisselle et la verrerie : « Nous ne voulons travailler que de la qualité. Par exemple, notre vodka de base, c’est de l’Absolut. Il n’est pas question de proposer des sous-marques et ce sont des vrais verres à vodka. Chaque cocktail est servi dans son verre approprié ! » Tous les critères sont réunis pour obtenir le label Maître Restaurateur Charly a aussi voulu proposer le meilleur en cuisine: «Nous avons deux chefs cuistots et une chef pâtissière. Nous travaillons exclusivement avec des produits frais, de la viande et de la volaille française, et tout est fait maison. La seule exception concerne les Saint-Jacques. C’est le seul produit surgelé que nous avons, en raison du coût. » Le restaurant annonce que les grillades sont préparées au barbecue portugais : « Nous avons voulu travailler cette technique de cuisson très spécifique, car c’est du charbon de bois naturel, des grilles rotatives, un vrai brasero... Cela permet de faire vraiment de la qualité. » La carte évolue chaque trimestre, mais la spécialité reste l’entrecôte et les frites maison cuites dans de la graisse de bœuf. Tous les critères sont réunis pour obtenir le label Maître Restaurateur. C’est d’ailleurs l’objectif de l’équipe, qui fait preuve d’une grande exigence en matière de qualité, de provenance, de fraîcheur des produits et d’hygiène. Des produits frais et du fait maison Pour le déjeuner, le restaurant propose une formule à 15,90 € « avec des produits frais et du fait maison » précise Charly. En fin d’après-midi, on peut venir prendre un verre en sortant du travail, pour dîner, que ce soit à 19h30 ou après le cinéma ou le spectacle, venir écouter le DJ en prenant la formule caviar à 35 € avec deux coupes de champagne, faire la fête lors des soirées karaoké ou blind test… Selon Charly, « c’est ce qui s’appelle un traquenard : on arrive pour boire un verre, on s’attarde pour dîner et l’on repart à deux heures du matin… » Mais nos trois trentenaires sont eux aussi pris dans ce traquenard professionnel car ce sont des passionnés, des amoureux de la bonne cuisine, et ils comptent bien se démener pour ne jamais décevoir leurs clients ! Ô Trink’Nard, 7, Leniphen à Guérande. Ouverture du mardi au samedi, de 12h à 15h et de 18h à 2h, et le dimanche de 18h à 2h. Tél. 02 40 01 36 56. Gary N’diaye, Charly Couëdor et Brayann Retif

la baule+ Septembre 2022 // 5 F a c e M e r à S a i n t - N a z a i r e E m p l a c e m e n t e x c e p t i o n n e l P r e s t a t i o n s h a u t d e g a mm e d u T 2 a u T 5 L A N C E M E N T C O M M E R C I A L w w w . p r o m o c e a n . f r - T e l : 0 2 4 0 1 1 6 3 6 3 La ville de La Baule a signé un partenariat avec la Chambre des métiers et de l’artisanat de oire-Atlantique afin de renforcer l’accompagnement des artisans locaux. La commune s’engage à mettre à l’honneur les entrepreneurs locaux et à soutenir le savoir-faire baulois. Les artisans et les professionnels du tourisme entendent ainsi attirer la jeunesse vers des métiers de tradition : « En France, 3,5 millions de Français ont changé d’emploi après la crise de la Covid et la question du sens de son métier s’est énormément posée, surtout pour les jeunes générations. C’est pour cela que des jeunes qui ont fait des études brillantes s’orientent aujourd’hui vers les métiers de l’artisanat » explique Laurence Briand, adjointe au commerce et à l’attractivité. Franck Louvrier, maire de La Baule, observe également cette tendance, avec de plus en plus de jeunes qui veulent quitter ce que l’on qualifie de métiers « bullshit » : « Les jeunes veulent aujourd’hui privilégier la qualité de vie, par rapport au niveau de vie. C’est pour cette raison qu’il y a de belles opportunités pour des parcours de vie dans le monde de l’artisanat, parce que ce sont des histoires très identifiées. Quand on est compagnon ou artisan, on n’est pas dans un emploi lambda. Ces parcours particuliers amènent une forme de reconnaissance personnelle très qualitative et c’est pour cette raison que j’ai beaucoup d’espoir pour ces univers professionnels qui donnent du sens à la vie, ce qui n’est pas le cas de ce que certains appellent les emplois « bullshit », c’està-dire face à un écran d’ordinateur. Il y a un retour à l’authenticité et à la consommation de proximité ». La Baule s’engage à accompagner les artisans locaux

la baule+ 6 // Septembre 2022 Économie ► La crise de l’énergie va-t-elle entraîner un Reset mondial au détriment de l’Europe ? Marc Touati : « Aujourd’hui, nous payons la grave erreur du confinement. » Après une crise sanitaire sans précédent, le monde a enchaîné avec une crise géopolitique et maintenant économique. L’euro est en pleine tempête. Notre monnaie payera les mauvais choix de nos dirigeants, qui ont préféré la planche à billets à la remise en question de certains modèles, selon Marc Touati. Pour l’économiste, la situation peut encore empirer, voire faire péricliter la zone euro. Marc Touati prédit la fin de la zone euro dans son nouveau livre intitulé « Reset II ». Comme nous n’avons pas les moyens de procéder à des sanctions, ou de les maintenir, elles se retournent contre nous La Baule + : On nous avait expliqué il y a six mois que l’on allait mettre l’économie russe à terre, c’étaient les propos de Bruno Le Maire. Or, aujourd’hui, on nous demande d’acheter des couvertures pour cet hiver et de nous habituer à prendre des douches froides. Qu’en pensez-vous ? Marc Touati : Ce manque d’anticipation de nos dirigeants fait froid dans le dos. Cela n’a pas commencé avec la guerre en Ukraine, car auparavant on nous expliquait qu’il n’y aurait pas d’inflation et que tout se passerait bien dans le meilleur des mondes, alors que j’annonçais déjà dans mon précédent livre qu’il y aurait de l’inflation. Tout cela s’est poursuivi. On a voulu punir la Russie, pourquoi pas, mais le problème c’est que nous n’avions pas les moyens de le faire. On se rend compte, une fois que le mal est fait, que nous avons des problèmes d’approvisionnement en énergie et que la moitié de nos centrales nucléaires ne sont pas utilisées, puisque nous n’avons pas suffisamment investi... Donc, nous n’avons pas les moyens des sanctions que l’on voulait prendre. Ce qui est encore plus dramatique, c’est que nous tombons dans une récession. L’activité économique a été sauvée en France cet été par le tourisme, mais la récession est de retour dans l’ensemble de la zone euro, avec l’euro qui est en train de s’effondrer et cette inflation que nous n’arrivons pas à maîtriser. Pourquoi a-t-on pris ce risque de laisser faire cette guerre ? Il fallait tout faire pour l’éviter ! Ensuite, comme nous n’avons pas les moyens de procéder à des sanctions, ou de les maintenir, elles se retournent contre nous. On savait, depuis le début, que 60 % du gaz allemand vient de Russie. Au début, on devait boycotter les produits russes et, maintenant, on se rend compte que ce sont eux qui nous boycottent ! Tout cela n’est pas très sérieux et ce n’est pas de nature à améliorer la crédibilité de nos dirigeants. Or, aujourd’hui, nous avons une crise de confiance. L’indice INSEE de confiance des ménages est l’un des plus bas historiques : plus bas que pendant le printemps 2020 en pleine pandémie et plus bas que pendant la crise des Gilets jaunes… Nous prenons des risques énormes et nous n’avons pas les moyens de soutenir ces risques. Tout cela est assez classique, nous sommes très bons pour donner des conseils et des avertissements mais, devant la réalité, nous sommes moins bons. Aujourd’hui, on demande aux Français de se serrer la ceinture après deux ans de pandémie, avec cette forte augmentation de la dette publique. Ce n’est vraiment pas sérieux. On nous a dit que l’on allait mettre la Russie à terre et on se rend compte que c’est nous qui sommes en récession ! Lors du premier conseil des ministres de la rentrée, Emmanuel Macron a déclaré : « Nous vivons la fin de l’abondance ». Cela signifie-t-il que le monde n’étant plus pareil, il décharge sa responsabilité personnelle, celle du chef de famille, sur la fatalité ? Ou bien s’agit-il d’un problème de compétence, puisqu’une partie du monde continue de vivre dans l’abondance, voire dans l’opulence ? Évidemment, c’est ce qui me rend fou - j’explique cela clairement dans mon livre - tout ce qui se passe aujourd’hui est lié à des erreurs de politique économique et monétaire de nos dirigeants. Il est facile de dire que c’est la faute de la guerre en Ukraine, c’est le bouc émissaire idéal. Il ne faut pas oublier que l’inflation a commencé en 2021 parce que les dirigeants politiques ont augmenté n’importe comment la dette publique, sans regarder où les deniers publics passaient. Parallèlement, cette dette a été achetée par la Banque centrale européenne, à travers ce que l’on appelle la planche à billets. Donc, on a augmenté artificiellement la demande, alors que l’offre ne suivait pas. C’est la règle de base de l’économie. Si la demande est supérieure à l’offre, l’inflation augmente, il ne faut pas être un grand économiste pour comprendre cela! Malheureusement, nos dirigeants n’ont pas compris cela, ou alors ils ont fait du déni de réalité, ce qui est extrêmement grave. Il y a encore quelques mois, les dirigeants français disaient : « Ne vous inquiétez pas, il n’y aura pas d’inflation, c’est temporaire…» J’avais annoncé cette inflation en 2021, bien avant la guerre en Ukraine et, évidemment, cette guerre a mis de l’huile sur le feu. J’ai expliqué cela à Bruno Le Maire, qui ne m’a pas écouté. Le problème, c’est que nous avons tiré toutes nos cartouches pendant la pandémie, alors qu’il fallait agir à l’époque en bon père de famille en regardant la réalité en face, sans sombrer dans le défaitisme et l’enfermement. Les politiques ont fait le choix d’enfermer les gens en lâchant de la dette publique et en se disant que tout allait bien se passer… Aujourd’hui, nous payons la grave erreur du confinement. Normalement, les crises se produisent tous les sept à dix ans. Le problème, c’est que celle-ci survient deux ans plus tard ! Nous n’avons plus rien pour relancer la machine et Emmanuel Macron nous dit que c’est la fin de l’insouciance… Mais je ne vois pas où il y avait de l’insouciance pendant deux ans, puisque nous étions en pandémie, avec des pénuries un peu partout? Il ne me semblait pas qu’il y avait de l’abondance… C’est un discours extrêmement dangereux qui est lié aux erreurs de politique économique de nos dirigeants. Comme nous n’avons plus de cartouches pour relancer la machine, c’est extrêmement compliqué et il est fort de café de faire porter cette responsabilité aux Français. Nous avons besoin d’être responsabilisés, car l’échelle des valeurs est tombée. La valeur travail a été complètement bafouée. Les gens se sont dit qu’ils pourraient continuer de vivre chez eux en touchant un revenu tombé du ciel et maintenant les entreprises ne peuvent plus produire, parce que nous sommes en pénurie de main-d’œuvre. J’ai eu des cas d’entreprises qui refusent des carnets de commandes, donc du business, parce qu’elles n’ont pas la main-d’œuvre. Pendant ce temps, nous avons un taux de chômage d’environ 6 millions de personnes. C’est la même chose avec cet argent magique. On a lâché l’argent n’importe comment et cela n’a pas généré de croissance forte. Je vous rappelle qu’aujourd’hui le niveau du PIB français, hors inflation, est encore inférieur à celui que nous avions en 2019, malgré une augmentation de la dette publique de 560 milliards d’euros! Où est l’argent ? Il faut dire la vérité aux gens et je dédie mon livre à tous ceux et toutes celles qui recherchent la vérité. Nos dirigeants continuent de pratiquer le déni de réalité et c’est très dangereux. Regardez, on nous a dit que l’on allait mettre la Russie à terre et on se rend compte que c’est nous qui sommes en récession ! Les Français ne comprennent pas. Celame révolte d’entendre que l’on va devoir se serrer la ceinture et qu’il ne faut plus consommer ! Les Russes ne sont pas en récession… Pourquoi a-t-on menti ? Les Français ne sont pas des enfants, il faut expliquer, faire de la pédagogie et responsabiliser les Français. Malheureusement,

la baule+ Septembre 2022 // 7 on a déresponsabilisé les Français depuis la crise sanitaire. Je viens de faire un débat avec une représentante de la France Insoumise sur BFM TV, mais son seul discours est d’augmenter la dette publique... Nous n’avons pas les moyens de nos ambitions et nous faisons prendre des risques énormes à nos enfants. Les taux d’intérêt augmentent et c’est la double peine, plutôt même la triple peine, entre une inflation, une récession et des taux d’intérêt qui augmentent. Ce n’est pas sérieux. Nos dirigeants doivent faire passer l’intérêt des Français avant toute chose et arrêter de faire du marketing pour faire du marketing. Cela me révolte d’entendre que l’on va devoir se serrer la ceinture et qu’il ne faut plus consommer ! La Russie n’a jamais fait autant d’excédents commerciaux que depuis le début de la guerre... Généralement, dans un Reset, on débranche puis on remet la prise électriquepour réinitialiseret l’ordinateur redémarre. Mais nous ne sommes pas dans un contexte où l’on va repartir : on a beau rebrancher la prise en Europe du Sud, cela ne marche plus… Cela va être pire que pendant la pandémie ! On essaye de faire un deuxième Reset, mais cela ne fonctionne plus. Malheureusement vous avez raison, les Européens risquent d’être les dindons de la farce de cette situation, les Français aussi. J’essaie quand même d’être optimiste en proposant une alternative. Nous avons le choix entre le courage pour repartir sur une économie dynamique, ou la fuite en avant et cela se terminera très mal, avec la fin de la zone euro et beaucoup de problèmes pour les citoyens et les entreprises françaises. Il faut avoir le courage de faire de la pédagogie et il faut surtout montrer l’exemple. Malheureusement, ce n’est pas ce que font nos dirigeants. L’histoire n’est pas terminée, mais j’essaye aussi d’analyser les gagnants et les perdants. Dans les grands gagnants de ces deux dernières crises, il y a d’abord la Chine, qui reste à une croissance forte, mais c’est une dictature, alors qu’ils ont eux-mêmes provoqué cette crise avec cette pandémie et ils ne cessent de battre des records d’excédents commerciaux. J’ai pensé que nous accepterions moins de produits chinois depuis la pandémie, notamment en imposant des normes démocratiques ou sanitaires, mais pas du tout : les derniers chiffres montrent que nous sommes à plus de 850 milliards de dollars d’excédents commerciaux de la Chine. Donc, c’est encore pire qu’avant ! Le deuxième gagnant, c’est l’Inde, qui se rattrape également. La grande surprise, c’est le troisième gagnant, la Russie, puisque la Russie n’a jamais fait autant d’excédents commerciaux que depuis le début de la guerre... Évidemment, c’est une situation compliquée mais,vous l’avez bien dit, nous ne sommes pas suffisamment forts pour affronter les difficultés. C’est bien beau d’avoir de bonnes intentions, mais quand vous comparez les aides entre la France et la Russie pendant le coronavirus, vous constatez qu’il y a eu zéro aide en Russie et, pourtant, la population s’en est sortie… (Suite page 8)

Certes, mais il n’y a pas eu de confinement en Russie, juste des incitations à la prudence. Les aides n’étaient pas nécessaires… Oui, nous étions dans la facilité d’enfermer les gens en leur distribuant des aides. Pour moi, ce n’est pas une bonne manière d’affronter les crises. Nous ne sommes pas du tout aguerris à tout cela et c’est ce qui m’inquiète le plus. La population française n’est pas du tout aguerrie aux difficultés. Aujourd’hui, on nous explique qu’il n’y a pas assez d’aides, mais la France est le numéro un mondial des dépenses sociales. C’est 32 % de notre PIB, alors que la moyenne des pays de l’OCDE est de 20 %. Nous sommes des enfants gâtés qui ne regardent pas la réalité en face. C’est un problème d’ordre philosophique, c’est très profond. C’est une question de courage et de déni de réalité. On ne veut jamais voir la réalité en face. En France, les hauts fonctionnaires nous expliquaient qu’un mur était rouge, alors qu’il était bleu. Pendant un temps, c’était uniquement chez les hauts fonctionnaires. Or, maintenant, c’est une grande partie de la population qui pense comme cela. C’est très dangereux. Il y a quand même une vraie demande de vérité Et l’on accuse d’être complotiste et d’extrême droite celui qui dit que le mur est bleu... Donc, à la fin, chacun reste chez soi… Il y a quand même une vraie demande de vérité et de pédagogie de l’économie. Je ne suis pas pour tel ou tel, je veux simplement que notre pays s’en sorte. Je suis pour la France. Ce n’est pas parce que nous disons que la Russie fait un excédent commercial record, que nous sommes pour la Russie : c’est simplement une réalité. Ce n’est pas parce que nous disons que le déficit commercial de notre pays bat tous les records, que nous faisons du French bashing : c’est simplement une réalité. Donc, il faut réagir en conséquence. C’est la décroissance qui peut détruire la planète. Pas dans le sens écologique, mais dans le sens social En ce moment, les prêts immobiliers sont refusés à 50 % par les banques, les investisseurs quittent le marché immobilier, notamment en raison de la loi Climat, on sait que les entreprises du bâtiment ne pourront pas faire tous les travaux nécessaires avant la date limite, ce qui risque de mettre des milliers de gens à la rue… On continue en nous disant qu’il faut interdire les avions privés et les piscines privées… Qu’en pensez-vous ? Malheureusement, on est dans le dogmatisme. C’est l’erreur commise par les Allemands quand ils ont arrêté les centrales nucléaires. Maintenant, ils sont en grandes difficultés. Ce dogmatisme nous coûte extrêmement cher. J’ai fait un chapitre sur le réchauffement climatique et la décroissance. On nous propose de tout arrêter, de moins consommer : ce n’est pas l’avenir, c’est extrêmement dangereux, car c’est la décroissance qui peut détruire la planète. Pas dans le sens écologique, mais dans le sens social, parce que s’il y a de la décroissance il y a du chômage et du malaise social. Ce qu’il faut faire, c’est développer l’innovation et jouer la carte de l’économie verte. Malheureusement, nous sommes très en retard. Il faut donner les moyens d’innover, mais ce n’est pas en mettant des taxes et des contraintes administratives que l’on va solutionner le problème, car ce sont des freins au bien-être des Français. Depuis la pandémie, nous n’affrontons plus la réalité On aurait pu faire la même interview il y a 20 ans, rien ne change… Cela fait 25 ans que je fais ce métier. Au début, j’avais l’optimisme de la jeunesse... Je suis là pour essayer de sauver notre douce France, c’est le but du jeu. J’ai milité auprès des dirigeants politiques français pour qu’ils prennent les bonnes mesures. Malheureusement, j’ai commencé à être un peu moins optimiste en 2002, lorsque Jacques Chirac a été réélu avec 80 % des voix : on m’avait répondu qu’il ne fallait plus rien faire... La situation s’est aggravée depuis et c’est vraiment triste. Avant, le mur était loin, aujourd’hui nous sommes vraiment dans le mur ! Donc, il est un peu compliqué de moderniser notre économie. Je suis triste, mais je veux garder espoir. Ce qu’il faut, c’est être réaliste. Il est toujours possible de sauver l’économie française mais, encore une fois, il faut avoir le courage et la volonté de le faire. Malheureusement, depuis la pandémie, nous n’affrontons plus la réalité. Propos recueillis par Yannick Urrien. la baule+ 8 // Septembre 2022 Suite de l’entretien avec Marc Touati : « La population française n’est pas du tout aguerrie aux difficultés. » Airbnb bloque depuis l’année dernière les annonces pour des locations de courte durée dans plusieurs villes françaises, une mesure qui concerne les logements qui n’ont pas été enregistrés dans les mairies, afin de faciliter les contrôles et éviter que les propriétaires ne dépassent le seuil de 120 jours par an. La plateforme vient également de mettre en place un algorithme pour détecter les fêtards afin de leur interdire la location d’un logement qui servirait de lieu de fête. La ville de La Baule annonce une collaboration plus étroite avec Airbnb sur ces mesures « afin de réguler davantage le marché des locations meublées saisonnières » et « protéger l’offre de logements des phénomènes de spéculation indésirables. » La Ville de La Baule-Escoublac se félicite d’avoir été entendue sur ces problèmes cruciaux de logements durables et elle indique dans un communiqué qu’elle remercie Airbnb « pour cette offre de coopération sur la fourniture d’outils pour nous aider à ce que les règles soient respectées : le blocage de toute annonce de location de courte durée signalée par la municipalité ou la prévention des problèmes de voisinage grâce à un point de contact dédié sont des outils essentiels. » Nouveau partenariat entre Airbnb et la ville de La Baule pour limiter les locations saisonnières Airbnb présente ses nouveaux outils pour lutter contre la spéculation immobilière En 2021, Airbnb avait annoncé une série d’engagements pour soutenir l’application des règles qui encadrent les meublés touristiques. Parmi ces mesures : la mise en place de l’enregistrement obligatoire des annonces de logements entiers sur Airbnb dans les villes concernées et le déploiement du portail des territoires, un guichet unique pour simplifier la communication de données avec les municipalités. Aujourd’hui, Airbnb va plus loin grâce à ce nouveau partenariat pilote avec La Baule-Escoublac, qui vise à soutenir la réglementation applicable aux locations meublées touristiques dans les résidences secondaires. Afin d’obtenir leur autorisation de « changement d’usage », les propriétaires qui louent plus de deux résidences secondaires en meublé touristique à La Baule doivent désormais transformer une surface équivalente en logement disponible à la location de longue durée. Ainsi, « Airbnb bloquera toute annonce de location de courte durée dûment signalée par la municipalité comme n’ayant pas obtenu l’autorisation de changement d’usage requise». L’opérateur veut aussi « prévenir les problèmes de voisinage grâce à un point de contact dédié, permettant à la municipalité de signaler d’éventuelles nuisances. Promouvoir un hébergement responsable avec le lancement du guide du voisinage, un contenu éducatif destiné aux hôtes baulois et à leurs voyageurs ». Juliette Langlais, responsable Affaires Publiques EMEA chez Airbnb, souligne : « Les particuliers propriétaires de résidences secondaires contribuent depuis des décennies à la capacité d’hébergement des voyageurs et seront toujours les bienvenus sur Airbnb, mais nous pensons qu’il est de notre responsabilité de nous assurer que les efforts des municipalités pour construire plus de logements abordables pour les habitants ne sont pas entravés par des phénomènes de spéculation immobilière indésirables. Nous espérons que ce nouveau partenariat avec La Baule sera la première étape d’une nouvelle donne au bénéfice du plus grand nombre: les loueurs, les voyageurs, les commerces et les habitants des destinations touristiques françaises. »

la baule+ 10 // Septembre 2022 La Baule + : Votre démarche est originale puisqu’elle permet de raconter l’histoire de La Baule à travers le prisme de l’automobile… Gaël Archimbaud : Ce n’est pas un livre de spécialiste sur l’automobile, c’est plutôt un livre sur l’histoire de l’automobile à La Baule, avec toutes les évolutions dans ce domaine : notamment les décisions qui ont été prises par les différentes municipalités. Par exemple, en 1913, on se demandait si l’on devait circuler à gauche ou à droite et le maire de l’époque était défavorable à la circulation à gauche. La Baule doit beaucoup à l’automobile, avec les courses sur la plage ou le circuit d’Escoublac. En 1926, il y avait un rallye exclusivement féminin entre Paris et La Baule. On a ensuite vu les concours d’élégance, qui laissaient une large place à l’automobile. La Baule est une ville récente et elle s’est développée en prenant en compte la dimension de l’automobile… L’automobile et La Baule sont nées à peu près en même temps. Il y a d’abord eu la circulation hippomobile, au début du XXe siècle, et la station a très vite connu un afflux d’automobilistes. Avec l’essor des mobilités et l’appel des vacances, les municipalités ont dû s’adapter. Le front de mer a aussi été conçu pour laisser une large place à l’automobile… Histoire ► L’écrivain raconte l’histoire qui lie La Baule à l’automobile Gaël Archimbaud : « L’automobile et La Baule sont nées à peu près en même temps. » En 2008, le baulois Gaël Archimbaud s’était plongé dans la riche histoire qui lie La Baule et l’automobile. Une nouvelle édition, largement enrichie, vient de paraître avec de nouvelles illustrations. Il y revient sur le lien privilégié qui unit La Baule à l’automobile : « En juin 1917, les premiers Américains arrivèrent à Saint-Nazaire. Fidèles à leurs habitudes nationales et sportives, ils organisèrent une grande fête sur la plage, du 30 mai au 1er juin 1919, et créèrent une piste. Le programme comportait notamment des courses de motocyclettes, d’engins à chenilles et même une course entre une Cadillac et un avion Newport». Cinq ans plus tard, François André créa le premier Grand Prix de La Baule, qui se déroulait à marée basse sur une piste de 5 kilomètres. Il y eut ensuite de nombreuses compétitions, avant et après la Seconde Guerre mondiale, mais aussi des manifestations comme le concours d’élégance qui mettait à l’honneur les belles automobiles. Gaël Archimbaud dédicacera son livre le samedi 24 septembre, entre 10h30 et 12h30, à la Maison de la Presse, avenue de Lattre de Tassigny, à La Baule. « La Baule et l’automobile » de Gaël Archimbaud est distribué dans toutes les librairies de la Presqu’île (27,50 €) C’est pour cette raison que l’on a longtemps appelé La Baule « la petite Californie », avec notamment des immeubles qui rappellent les États-Unis sur le front de mer. Ensuite, il y a eu la multiplication des garages, c’est-à-dire les hôtels pour véhicules, puisqu’à l’origine le garage était l’endroit où l’on garait sa voiture pour la mettre à l’abri. Donc, des hôtels se sont développés en proposant une offre d’hébergement et une offre de garage. Tous les grands pilotes de l’époque venaient concourir sur la plage de La Baule Vous rappelez qu’il y a même eu de grands prix automobiles sur la plage de La Baule… On doit cela à François André en 1924. Nous sommes un an après les premières 24 heures du Mans. Il avait eu cette idée suite à des courses organisées sur la plage en 1919 par les militaires américains qui étaient basés à Saint-Nazaire. Cela a donc donné l’idée de faire des courses sur la plage et il y a eu une dizaine de grands prix entre 1924 et 1938. Tous les grands pilotes de l’époque venaient concourir sur la plage de La Baule et l’on retrouvait aussi tous les grands constructeurs, comme Bugatti. Le 18 août 1939, Jean Bugatti, le fils d’Ettore Bugatti, a voulu faire un essai privé près de Strasbourg, afin de régler sa voiture pour le concours de La Baule. Or il s’est malheureusement tué accidentellement. C’est un tragique destin, puisqu’il est décédé pour un grand prix qui n’a finalement pas eu lieu : en effet, il a été annulé le jour de la déclaration de la Seconde Guerre mondiale. Ensuite, il y a eu le circuit d’Escoublac… Après la Seconde Guerre mondiale, la municipalité de l’époque a voulu poursuivre les courses automobiles autour de l’aérodrome, avec quelques traces qui existent encore, comme cette fameuse ligne droite qui permet d’aller vers L’Immaculée. Il y a eu trois grands prix, entre 1952 et 1954. Il y a même eu la finale des grands prix de France de Formule 2, puisqu’à l’époque la Formule 1 n’existait pas, et Ferrari a obtenu les trois premières places. Tous les grands pilotes étaient là. Après le tragique accident qui a eu lieu aux 24 heures du Mans, il n’y a plus eu de courses automobiles à La Baule. Il y a même eu un grand succès du cinéma, «Casse-cou, Mademoiselle ! », avec Raymond Bussières, Marthe Mercadier et Pierre Mondy, qui a été tourné à La Baule en 1955. Ce film associe largement La Baule à l’automobile… Le Grand prix de 1954 a servi de scénario à ce film. À l’occasion des Journées du Patrimoine, les 17 et 18 septembre prochains, la municipalité de La Baule, avec Delphine Filloux, adjointe à la culture, et le cinéma Gulf Stream, ont pu retrouver les traces de ce film, grâce aux recherches de Miguel Molière, et il va être présenté au cinéma Gulf Stream. Ce sera aussi une belle manière de mettre en avant le patrimoine baulois, puisque nous verrons sûrement comment était La Baule en 1954. Propos recueillis par Yannick Urrien.

la baule+ Septembre 2022 // 11 L’esprit artisanal se caractérise par la proximité, la réactivité et surtout par le suivi personnalisé d’un chantier : en résumé, l’artisan l’aborde toujours comme si c’était le sien. Fabien Michaud a plus d’une vingtaine d’années d’expérience dans la construction de piscines et c’est cet état d’esprit d’artisan qui a fait le succès de Prestations Piscine et Spa. L’entreprise sedéveloppe en proposant des spas, des saunas, mais aussi toute une partie pool house et cabanes d’architectes. Un espace permet également de trouver de nombreux accessoires et produits d’entretien. On retrouve ce show-room de 500 mètres carrés chez Céline et Fabien Michaud à Saint-Joachim : «Nous voulions avoir un côté boutique, sans pour autant ouvrir un magasin dans une zone commerciale, car nous souhaitions vraiment rester en corrélation avec notre esprit d’artisan. Alors, nous avons aménagé ce showroom grandeur nature où nos clients peuvent retrouver tous les produits qu’ils peuvent installer dans leur jardin, en grandeur nature, comme si c’était chez eux ». L’entreprise a toujours été spécialisée dans la construction de piscines en polyester : « C’est un vrai choix que d’opter pour ce type de structures, car les piscines traditionnelles en béton, en acier ou en bois, nécessitent un liner avec toutes les problématiques que l’on peut rencontrer, puisque le liner est beaucoup plus fragile et supporte moins les écarts de chimie ou de température. » Céline Michaud ajoute que les avantages d’une coque en polyester sont nombreux : «L’entretien est plus aisé, on peut aussi la réparer beaucoup plus facilement, c’est le même type de construction que pour les bateaux, et c’est aussi un procédé que l’on retrouve en aéronautique ou pour les éoliennes. Autre avantage, c’est beaucoup moins cher et l’installation Piscine ► Un lieu dédié à votre bien-être Prestations Piscine et Spa se développe avec des produits exclusifs est plus rapide. On peut l’installer sur tous les types de sols et tout au long de l’année. Les problèmes sont aussi largement diminués, puisque le produit est directement fabriqué en usine, on le pose directement, donc on limite d’éventuelles erreurs du poseur. Nous avons aussi beaucoup de recul, car notre fournisseur existe depuis 46 ans. C’est donc une sécurité pour nous et nos clients, puisque nous savons comment les bassins vieillissent. » C’est le même type de construction que pour les bateaux Céline et Fabien entendent aussi proposer des modèles abordables : « Nous avons des clients qui ont parfois un budget plus limité, ou peu de place. Nous pouvons donc leur proposer des bassins plus petits, de moins de 10 mètres carrés, sans déclaration de travaux dans la plupart des cas. Chez nous, il n’y a pas de petits ou de gros clients. » L’entreprise distribue la marque Space Pools pour la piscine coque. C’est un fabricant espagnol, situé à 45 minutes de Perpignan, donc avec des conditions climatiques favorables toute l’année pour le polyester. Space Pools offre ainsi une belle qualité de piscines coque polyester très renforcée. Une piscine est d’ailleurs installée dans le jardin en conditions réelles d’utilisation. Céline Michaud annonce d’autres développements : « Nous étoffons notre offre avec une partie bien-être, car il y avait une vraie demande de nos clients sur le spa et le sauna. Nous avons toute une gamme de spas depuis l’année dernière et cela va du spa gonflable au spa de nage. Nous proposons la marque Holl’s. Ce sont des spas conçus par un kinésithérapeute tchèque qui entraîne des athlètes de haut niveau. Donc, nous sommes vraiment sur des spas thérapeutiques. La qualité de massage est incroyable, puisque l’on peut régler chaque buse individuellement, et la qualité est aussi au rendez-vous en termes de structure et d’isolation. La personnalisation peut être très poussée, en matière d’habillage et de couverture, avec plusieurs coloris disponibles ». Pour les cabanes d’architectes, Prestations Piscine et Spa travaille avec le fabricant français Copacabanon, basé dans le Jura, qui propose une sélection de bois en provenance de France, de Suisse ou d’Autriche : «Donc, l’empreinte écologique est limitée et il y a une vraie personnalisation possible. On peut imaginer un pool house, un espace bien-être avec spa et sauna, ce qui est idéal pour le développement des chambres d’hôtes. Tout est possible. » Prestations Piscine et Spa organise deux journées portes ouvertes samedi 24 et dimanche 25 septembre de 10h à 19h, en présence de nombreux partenaires et fournisseurs. Les visiteurs pourront découvrir différents ateliers d’information, des cabanes d’architectes, et un food truck sera également installé. Prestations Piscine et Spa, 21, rue Pasteur à Saint-Joachim. Tél. 06 81 72 04 06. Site : prestationspicine.fr

la baule+ 12 // Septembre 2022 La direction du palais des congrès Atlantia vient de présenter le programme de la nouvelle saison culturelle 2022 - 2023. Nicolas Appert, président d’Atlantia, insiste sur l’amplification du divertissement : « Aujourd’hui, les gens veulent du divertissement. Ils ont envie de passer un bon moment et c’est ce que nous essayons de leur offrir à travers ce nouveau programme. Nous recevons les meilleurs artistes des scènes parisiennes, comme Michel Leeb, ou Vanessa Paradis qui viendra le 11 décembre. Toutes ces pièces ont eu beaucoup de succès à Paris. » Corinne Denuet, directrice générale d’Atlantia, ajoute : « Par ailleurs, nous poursuivons notre action dans la création d’événements. Il y aura un festival d’humour du 28 au 30 avril, en collaboration avec Mathilde Moreau, directrice artistique des Voiles de l’humour. Cela fait plusieurs années qu’elle souhaitait créer un festival à La Baule. Nous allons recevoir tous les futurs humoristes qui feront les grandes scènes.» L’objectif est de proposer les grands succès des scènes parisiennes pour toucher tous les auditoires: « Cela concerne tous les publics, d’abord toutes les générations, mais bien plus largement nous observons que les gens se déplacent de toute la Presqu’île, de Saint-Nazaire, ou de Nantes. Il y a même des Parisiens qui préfèrent venir voir ces spectacles à La Baule, notamment le temps d’un week-end. À Paris, il est compliqué de sortir et on peut stationner facilement à La Baule. C’est quand même plus confortable. » Par ailleurs, Corinne Denuet annonce la mise en place d’une nouvelle formule permettant de favoriser les achats d’impulsion à l’unité, avec un tarif dégressif à partir de trois commandes. La location d’espace constitue un tiers de notre chiffre d’affaires et les prestations complémentaires les deux tiers En ce qui concerne l’activité du Palais des Congrès pour la clientèle professionnelle, Nicolas Appert observe une évolution : « La location d’espace constitue un tiers de notre chiffre d’affaires et les prestations complémentaires les deux tiers. Donc, nous ne sommes plus un espace locatif, nous sommes une vraie société opérationnelle qui apporte des services complémentaires dans le cadre des événements et cela change beaucoup de choses. » Corinne Denuet constate aussi que les organisateurs ne savent pas trop comment appréhender un événement: « Ils attendent des idées et des concepts, et c’est la créativité des solutions que nous pouvons proposer qui fait la valeur ajoutée des ventes additionnelles. Nous sommes aussi dans un cheminement éco-responsable et éthique, car c’est une attente forte des entreprises. Nous allons proposer des quotas de places aux entreprises lors des spectacles. Cela ne dénature en rien la capacité d’accueillir le grand public, mais le fait d’avoir cette combinaison d’activités culturelles et d’activités professionnelles, c’est une force. » Les grands rendez-vous d’Atlantia pour les six prochains mois Samedi 24 septembre 2022 : Gérard Lanvin en concert. En réponse à cette France d’aujourd’hui, minée entre colère et résignation, Gérard Lanvin, grande gueule du cinéma français, pousse un coup de rock teinté de blues. Lanvin envoie ses chansons « coup de poing « sans concession ni faiblesse, le temps d’un tourbillon musical. C’est avec la complicité de son fils, le célèbre bluesman Manu Lanvin, que Gérard part à la rencontre Atlantia dévoile sa nouvelle saison culturelle de son public et vous donne rendez-vous sur scène ! Samedi 8 octobre 2022 : Jérôme Commandeur Jérôme Commandeur nous fait ici son dernier tour de piste. Tel Achille Zavatta à son dernier lever de rideau, il va bientôt remiser ses tartes à la crème et ses seaux d’eau. Mais avant cela, ce vieux chameau de Jérôme a encore quelques biscuits sous le pied. Dimanche 30 octobre 2022 : Inavouable Une comédie avec Michel Leeb et Anne Jacquemin. Gaspard et Clémence vivent une retraite heureuse. Ils sont les grands-parents de Roberto, 18 mois, que leur fils unique Lucas et son épouse Manon doivent leur confier le temps d’un séjour en amoureux à Capri. Mais avant de partir en vacances, une dispute éclate. Le jeune couple que les parents croyaient soudé est en réalité au bord de l’implosion. Dimanche 20 novembre 2022 : Un couple magique Une comédie de Laurent Ruquier. Avec Stéphane Plaza, Valérie Mairesse, Jeanfi Janssens, Sébastien Pierre et Brigitte Winstel. Pierre-François Kadabra est un magicien un peu maladroit, poète et lunaire, très amoureux de Claudine, sa compagne et partenaire, un peu trop présente dans le duo si l’on en croit leur agent artistique, qui aimerait remplacer Claudine par son petit ami. Pierre-François va devoir redoubler d’habileté et de tours de passe-passe pour sauver la place de celle qu’il aime. Samedi 26 novembre 2022 : New-York Gospel Choir Avec le New York Gospel Choir, préparez-vous à taper du pied et à claquer dans vos mains, car vous serez au cœur et à la source du chant Gospel. Dimanche 11 décembre 2022 : Maman Une pièce écrite et mise en scène par Samuel Benchetrit. Avec Vanessa Paradis, Samuel Benchetrit, Simon Thomas et Gabor Rassov. Une ville, la nuit. Une femme attend son taxi, emmitouflée dans un manteau de fourrure. Un jeune homme passe devant elle une première fois. La dépasse. Revient vers elle, lentement. Et lui pose une question qui va changer leurs vies à tous les deux. Vendredi 27 janvier 2023 : La Bajon Cette fois, La Bajon est aux commandes d’une navette spatiale en partance pour les étoiles, et vous, cher public, êtes l’équipage privilégié de ce voyage inoubliable. À travers une galerie de personnages parfois touchants, toujours hilarants, La Bajon dresse le bilan du règne humain et se donne pour mission de supprimer la pauvreté, abolir les conflits, dépolluer la terre, instaurer la paix et l’amour… et accessoirement, faire disparaître votre cellulite. Samedi 28 janvier 2023: Grand Ballet de Kiev pour La Belle au Bois Dormant. « La Belle au bois dormant de Tchaïkovski et de Marius Petipa représente l’apogée du ballet classique : la danse s’affirme alors comme art majeur. Aujourd’hui, La Belle demeure pour moi l’accomplissement parfait de la danse symphonique, le ballet des ballets » : ainsi s’exprimait Rudolf Noureev. Samedi 11 février 2023 : Les hommes se cachent pour mentir. Le comédien Max n’a plus qu’une seule idée en tête. Que son père, acariâtre et grabataire, avec lequel il est fâché depuis 15 ans, soit devant la télé lorsqu’il recevra son Molière. Yvou, le pote lunaire (et très imprévisible), accepte de relever cette mission en devenant son auxiliaire de vie. Mais à une condition ! Que Max lui écrive une comédie musicale. Ainsi il pourra épater Marie, l’amour de sa vie. Dimanche 12 février 2023 : Les Cousines. Dans une heure, Emmanuelle va dire « oui « à l’homme de sa vie. Une heure, une seule, entourée de ses deux cousines, pour les derniers préparatifs. Entre excitation et interrogations, entre folle décision et joyeuses discussions… Et si cette petite heure, juste avant, remettait en question… toute une vie ? Samedi 18 février 2023 : Espèces menacées Le jour de son anniversaire, Yvon échange par mégarde sa mallette de comptable contre celle d’un inconnu dans le RER et y découvre des millions. Il décide aussitôt de s’envoler pour Buenos Aires en Argentine, afin d’y commencer une nouvelle vie au soleil. Mais c’est sans compter sur le refus obstiné de sa femme, les intrusions successives d’un couple d’amis inopportuns, d’un policier douteux, d’un commissaire tatillon, d’un chauffeur de taxi irascible, et l’arrivée d’un tueur bien décidé à récupérer son dû… Vendredi 24 février 2023 : Grand Ballet de Kiev pour Cendrillon Le Grand Ballet de Kiev nous offre une somptueuse production dans la pure tradition du ballet classique et nous transporte dans l’univers merveilleux de ce conte de fées qui a bercé notre enfance. Dimanche 12mars 2023: Michel Jonasz Après la chanson française et la musique tzigane, c’est le troisième et dernier volet des hommages que Michel Jonasz consacre aux sources d’inspiration musicale qui l’ont nourri : le Blues, le Rhythm’n’Blues et le Rock’n’Roll, racines de la musique actuelle. Le duo Manu Katché / Jean-Yves d’Angelo retrouve cette fois encore l’artiste pour ce projet « électrisant » : ils seront tous trois rejoints – sur le disque et sur scène – par un groupe de 7 musiciens et choristes. Le spectacle réunira des nouvelles chansons et standards incontournables.

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