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la baule+ Septembre 2022 // 33 Courrier des lecteurs Chantiers de l’Atlantique et éoliennes : des précisions après notre rectificatif Il y a deuxmois, un lecteur évoquait l’engagement des Chantiers de l’Atlantique dans la construction des éoliennes au large du Croisic. Nous avions alors reçu un démenti du nouveau directeur de la communication des Chantiers de l’Atlantique, indiquant que son prédécesseur, Philippe Kasse, n’avait jamais dit que l’on verrait les éoliennes comme une tête d’épingle au large… Suite à ce message, nous avons reçu un lien vers un article d’Europe 1 dans lequel M. Kasse était cité. Par principe, nous faisions confiance à la direction de la communication des Chantiers de l’Atlantique. Nous avions donc pensé logiquement que le journaliste d’Europe 1 s’était trompé, ce qui est possible, toutes les rédactions font des erreurs. Après notre précision, Patrick Pénuisic nous a renvoyé un courriel avec un lien comportant une interview audio, ce qui n’est plus la même chose… Nous avons évidemment interrogé Yann Gontier, directeur de la communication des Chantiers de l’Atlantique, qui nous a adressé la réponse suivante que nous reproduisons telle quelle : « Nous n’avions pas connaissance de cette prise de parole de M. Philippe Kasse. D’une part, Monsieur Kasse a certainement pris la liberté de s’exprimer en son nom et non en celui de Chantiers de l’Atlantique. D’autre part, vous aviez bien mentionné dans le rectificatif de votre édition de juillet 2022 que ces propos, et je cite votre rédaction, « C’est bien le dirigeant de General Electric qui a utilisé cette image de tête d’épingle ». Par ailleurs, je me permets de vous rappeler que Chantiers de l’Atlantique n’est pas à l’origine du projet de champ éolien en mer du banc de Guérande, mais y participe par la construction de sa sous-station électrique ; par conséquent la mention de « Chantiers de l’Atlantique, en charge du projet » est bien erronée. » Ainsi, notre lecteur avait raison et ces propos ont bien été tenus. Europe 1 a effectivement diffusé en 2020 un son de Philippe Kasse, en le présentant au titre des Chantiers de l’Atlantique et indiquant « On pourra l’apercevoir, uniquement les jours de très beau temps, depuis la plage de La Baule. Mais ces éoliennes auront la taille d’une tête d’épingle pour les riverains. » Nous constatons que l’entreprise Chantiers de l’Atlantique n’avait adressé aucun démenti à Europe 1 à cette époque, alors qu’un groupe de cette taille est certainement informé de sa moindre citation sur un média national, notamment via des revues de presse. Nous concluons en soulignant qu’un professionnel de la communication ne prend plus le risque de s’exprimer « à titre personnel », surtout sur un sujet en proximité avec le métier de son entreprise. Certes, M. Philippe Kasse n’a pas été interviewé sur son amour des bêtes pour « 30 millions d’amis », mais bel et bien au sujet des éoliennes sur Europe 1, ce qui implique naturellement l’image de son employeur. Y. Urrien. Horaire des marées dans le numéro d’août Je lis régulièrement votre mensuel, que j’apprécie et me fie à votre tableau des marées, or celui d’août est en réalité celui de juillet. Cette erreur n’est malheureusement pas la première. Je ne suis sans doute pas la première à vous le signaler, mais on ne sait jamais… Cordialement. Une fidèle lectrice tout au long de l’année. Monique R. (courriel) Merci, Monique, pour votre message. Nous remercions également les nombreuses personnes qui nous ont signalé cette erreur. Il n’y a pas eu d’erreur sur les horaires des marées depuis plusieurs années. Le bouclage a lieu chaque dernier week-end du mois, parfois jusqu’à 2 ou 3 heures du matin le samedi, avec une reprise le lendemain à 8 heures pour retravailler tout le dimanche. Ceux qui savent comment s’opère un journal ont conscience que la mise en page est très longue. Aussi, la fatigue aidant, certains éléments sont susceptibles d’être omis, comme le changement du tableau du mois des marées… Nous présentons nos excuses à nos lecteurs pour ce désagrément. À nos comptes en deux mots Nos élus sont de bons compteurs, les uns comptent le nombre de personnes passées sur la presqu’île, d’autres les mégots de cigarettes laissés dans la nature, d’autres encore comptent sur les éoliennes pour recharger leurs compteurs. Tout ceci nous est conté dans des comptes rendus mixant les chiffres, les pourcentages et les ratios, si bien, qu’à la fin du conte, les comptes, souvent invérifiables, sont toujours bons. Pas de laisser pour compte et pour éviter les contempteurs, pas de compte-chèques en blanc, serrer la vis ou compter sur les autres, positiver avait philosophé Auguste Comte. Mais, « quoiqu’il en compte», il faudra bientôt ne compter que sur nous pour boucher les trous aussi nombreux que dans une meule de Comté. Le compte à rebours a commencé. J.D. (La Baule) Suite page 34

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