La Baule+

la baule+ Octobre 2022 // 5 La municipalité vient de présenter le travail de restauration réalisé sur les panneaux de l’ancienne station de sauvetage enmer du Pouliguen. Ces panneaux sont protégés au titre des monuments historiques depuis 2013 en tant qu’objets de mémoire du patrimoine maritime et du sauvetage côtier. La remise en état a été menée par la restauratrice d’art Christine Grenouilleau, sous le conseil scientifique de la Direction régionale des affaires culturelles (DRAC), représentée par Laurent Delpire, conservateur des Antiquités et Objets d’Art de Loire-Atlantique. L’opération a été coordonnée par le Lions Club La Baule Océane qui avait réuni les fonds nécessaires auprès de plusieurs partenaires. Après avoir rappelé l’attachement de la commune à son identité maritime et littorale, à la protection des océans et de l’environnement marin, Norbert Samama, maire du Pouliguen, a évoRestauration des panneaux de l’ancienne station de sauvetage du Pouliguen qué le projet communal d’une « maison de la Mer et des océans » sur le site des Korrigans et le soutien de la commune aux acteurs de la mer. En présence de Patrick Gueguen, délégué à la vie culturelle et artistique, le maire a souligné l’intérêt de la Ville porté au patrimoine maritime depuis de nombreuses années, notamment à travers la Chaloupe sardinière et le soutien aux associations locales telles que Quai des Voiles, ou encore les Greniers de la mémoire : « Une émotion naît immédiatement à la lecture de ces panneaux qui révèlent les vies sauvées par la SNSM entre 1882 et 1923. Il y a un caractère mémoriel ». Thierry Caudal, président de la SNSM de la Côte d’Amour, était présent. Il a rappelé l’histoire de la station, avant de donner quelques chiffres : « La station de la Côte d’Amour c’est 251 sorties l’an dernier, c’est plus d’une centaine d’interventions de sauvetage, c’est l’une des stations les plus importantes du littoral Atlantique en nombre de sorties et d’interventions ». Les panneaux seront exposés à la station de sauvetage du Croisic. « Notre volonté est qu’ils puissent par la suite être présentés au sein de la maison de la mer et des océans qui pourrait naître au sein du site des Korrigans », a conclu le maire répondant ainsi à la demande de Thierry Caudal. Le musée de Guérande fait appel à la vigilance et à la contribution des habitants dans la recherche d’un de ses objets de collection qui lui a été dérobé le 15 septembre dernier. Il s’agit d’une dent de cachalot, présentée sous cloche dans la Porte Saint-Michel à l’occasion de l’exposition « Du Grenier au Musée ». Objet atypique des collections du musée, l’objet avait été choisi pour illustrer les souvenirs d’ailleurs que l’on rapporte de voyage. Reconnaissable par sa gravure représentant le dieu Neptune sur un char tiré par 2 chevaux, cette dent de 17,5 cm en ivoire avait été acquise par le musée en 1965. Inscrite depuis à l’inventaire des collections patrimoniales du musée, elle bénéficie à ce titre d’une protection qui lui assure un statut inaliénable (ne peut être vendu) et imprescriptible (sans durée de temps). Pour rappel, les vols ou dégradations d’objets patrimoniaux classés autant ceux des musées que des monuments historiques sont lourdement sanctionnés. Tout auteur s’explose de 7 à 10 ans d’emprisonnement et de 100 000 à 150 000 euros d’amende. Il est demandé la plus grande vigilance sur les ventes de particuliers à particuliers. Une enquête de gendarmerie est actuellement en cours. L’office central de lutte contre le trafic des biens culturels (OCBC) en a également été informé afin de le relayer sur les différentes bases de données nationales et internationales rendant impossible la vente de cet objet auprès de professionnels ou aux enchères. Annie Josse, responsable du service Musée - Ville d’art et d’histoire, rappelle que « par l’acquisition et la conservation de ces objets de collections, le musée protège avant tout les traces de notre histoire et les témoins de l’évolution de nos modes de vie. Ce patrimoine est dès lors le bien de tous formant un trait d’union entre les générations passées et futures ». Le musée de Guérande lance un appel à la vigilance Financement du BAFA par la Ville de Pornichet Pour faire face à la pénurie d’animateurs et donner un coup de pouce aux jeunes Pornichétins qui souhaitent travailler dans l’animation dès 17 ans, la Municipalité de Pornichet met en place un dispositif d’aide à la formation au BAFA. Plafonnée à 400 €, soit le coût pour la formation au Brevet d’Aptitude aux Fonctions d’Animateur, cette aide sera versée chaque année à 4 bénéficiaires, qui auront été préalablement reçus en entretien, et dont les dossiers auront été étudiés, en amont, par la Commission Familles et Solidarités. En contrepartie, les bénéficiaires, une fois titulaires du Brevet, s’engageront auprès de la Ville de Pornichet au sein du Centre de Loisirs, pour une durée de 8 semaines reparties sur deux ans maximum, période pendant laquelle ils seront, bien entendu, rémunérés. Pour compléter ce dispositif, la CAF attribue également une aide de 91€ par jeune à la fin de son cursus de formation.

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