La Baule+

la baule+ Octobre 2022 // 3 Toutefois, Franck Louvrier n’est pas d’accord sur le mode de répartition : «Les critères pris en compte comme clés de répartition sont la distance entre la commune et les éoliennes, et la population suivant les chiffres de l’INSEE, c’està-dire les habitants à l’année, ou plutôt « l’hiver ». De façon unanime, avec les maires des communes concernées, nous demandons que ces conditions d’attribution soient rediscutées et qu’elles soient calculées en fonction de la population en hiver comme en été : il faut que les résidents secondaires soient pris en compte. La taxe éolienne a initialement vocation à réparer le préjudice visuel subi par tous les habitants des communes touchées : il est donc normal de prendre en compte la population des résidents principaux, mais aussi secondaires, comme c’est le cas pour le versement par l’État de la Dotation Globale de Fonctionnement. En l’état actuel, Saint-Nazaire percevrait de cette taxe 1,2 M€, tandis que les deux communes très visuellement concernées, Le Croisic et Batz-sur-Mer, n’auraient qu’autour de 300 000 €. Avec la nouvelle clé de répartition, la rétribution de ces deux communes serait augmentée de façon conséquente. Pour La Baule, nous passerions selon les calculs initiaux de 483 000 à 573 000 €. Et j’en profite pour rappeler qu’à La Baule-Escoublac, le produit de cette taxe éolienne sera consacré à l’enfouissement des réseaux, d’une certaine façon pour améliorer notre environnement urbain en contrepartie de la pollution visuelle générée par les éoliennes au large ». Bien entendu, le maire de La Baule demande une révision de « l’enveloppe globale du fonds de compensation et son assiette générique sans pénaliser Saint-Nazaire : en effet, elle était initialement prévue pour être partagée entre neuf communes, or à ce jour il y en a treize de retenues. Dans la mesure où l’exploitant EDF a mal évalué les répercussions de l’impact visuel du parc éolien sur nos villes, il nous semble juste qu’il prenne en charge cette augmentation ». Il serait logique que ce préjudice pour la commune et ses habitants soit pris en compte Notons que Jean-Claude Pelleteur, maire de Pornichet, estime lui aussi que l’impact visuel des éoliennes n’est pas celui annoncé dans le projet des promoteurs : « Je partage l’étonnement de mes concitoyens et des habitants de la Presqu’île quant à l’impact visuel des installations. En effet, il était tout à fait autre sur les photomontages présentés à l’origine du projet. Il serait, alors, logique que ce préjudice pour la commune et ses habitants soit pris en compte dans la répartition de la taxe sur l’éolien en mer». Certaines voix estiment que l’électricien aurait survendu la capacité de ces éoliennes… Les élus sont unanimes : EDF a minimisé l’impact visuel de ces éoliennes et le fonds de compensation doit être revu. Cependant, ce fonds a été calculé sur un taux de rendement des éoliennes, largement valorisé dans des brochures attrayantes, et certaines voix estiment que l’électricien aurait survendu la capacité de ces éoliennes… Le musée de Guérande présente une nouvelle exposition temporaire « Emma Burr, Dessine-moi Guérande ». La porte Saint-Michel – Musée de Guérande travaille depuis plus 10 mois avec la dessinatrice Emma Burr à la réalisation de sa nouvelle exposition temporaire, sur un mode participatif. A l’occasion de différentes rencontres organisées de janvier à juin, elle a recueilli auprès des guérandais et guérandaises des centaines de leurs lieux préférés. Aussi intimes, insolites ou quelconques soient-ils, ils ont été choisis par l’artiste pour leur charge émotionnelle ou mémorielle. Une quarantaine d’entre eux sont restitués au travers des dessins et linogravures d’Emma Burr. Exposition d’Emma Burr au Musée de Guérande

RkJQdWJsaXNoZXIy MTEyOTQ2