La Baule+

la baule+ Octobre 2022 // 29 Il faut éviter de tartiner les dialogues avec de la musique qui écrase les paroles Évoquons votre manière de travailler : avez-vous besoin de regarder les images d’un film avant d’en composer la musique ? Oui, je veux voir les images, c’est ce qui m’intéresse. Si je dois écrire un opéra, c’est différent. Là, j’ai besoin d’avoir le texte et de me débattre avec l’histoire. Mais quand j’ai la chance d’avoir des images qui bougent et qui me racontent une histoire, j’ai besoin de m’accrocher à ce flot et de me laisser porter pour inventer une rivière parallèle qui va accompagner le film. Tout a une influence: la lumière, les mouvements de caméra, la photographie, le casting... Même les voix des acteurs. Si je dois mettre une musique sur des voix, cela doit se faire avec la plus grande sensibilité possible en respectant les acteurs. Il faut aussi éviter de tartiner les dialogues avec de la musique qui écrase les paroles. Que serait un film sans musique ? Il y a plein de films sans musique et ce n’est pas grave ! Tout dépend de la sensibilité du film. On ne pourrait pas imaginer un film de Spielberg sans musique parce que, chez lui, l’image prime sur le dialogue, donc la musique amène quelque chose en plus dans la dramaturgie. On peut aussi citer des comédies. Il est très difficile d’accompagner des comédies, car la musique n’est pas quelque chose de drôle. Il faut arriver à exprimer le grotesque. Je fais peu de comédies, mais je constate que c’est chaque fois compliqué. Vous abordez votre art comme si vous étiez encore en train de le découvrir… Évidemment, parce que c’est la panique avant chaque nouveau film ! Je viens de terminer un film mais, avant de commencer, c’était le vide total. J’avais un mois pour écrire 18minutes de musique et, au début, c’était la guerre totale ! Il est très difficile de trouver une bonne mélodie. On peut y passer plusieurs heures. Il faut trouver le reflet du film ou l’émotion d’un personnage. Il est facile de créer des films avec des atmosphères, mais je préfère écrire des mélodies. Propos recueillis par Yannick Urrien. Dans le cadre du contrat «Cœur de bourg » passé entre la Ville du Pouliguen et le Département de Loire-Atlantique, la municipalité lance, avec l’Office Public de l’Habitat de la Loire-Atlantique Habitat 44 et le Département de Loire-Atlantique, une concertation sur le devenir de la place Jean Moulin. « Située en plein centre, la place Jean Moulin dessert des équipements phares : le cinéma Pax, la salle Marcel Baudry, la salle du Foyer, l’espace Jeunes, l’école Paul Lesage dont la partie nord accueillera la future médiathèque, mais aussi l’église. Une partie du parking est par ailleurs occupée par le marché. Autant dire que c’est un point stratégique de la ville qui doit absolument être soigné », souligne le maire, Norbert Samama. Pour la commune dont l’objectif affiché est d’accueillir davantage de résidents principaux (familles et jeunes), il s’agit également d’envisager la création de nouveaux logements: « Nous souhaitons étudier cette possibilité, mais le nombre reste à déterminer avec les Pouliguennais. Dans tous les cas, notre volonté est de proposer 30 % en Logement Locatif Social (LLS), conformément aux obligations de notre Plan local d’urbanisme (PLU), et 70 % de ce nouvel habitat en accession abordable à la propriété sous forme de Bail Réel Solidaire (BRS) », indique Hervé Hogommat, adjoint à l’Urbanisme, au Logement et au Patrimoine. Julien Delile, architecte-urbaniste et directeur de l’Agence Masterplan précise : « La volonté de la commune à travers la démarche engagée est que l’aménagement public du site soit très qualitatif en correspondance avec les usages multiples La municipalité du Pouliguen lance une concertation sur le devenir de la place Jean Moulin existants et les besoins exprimés. L’objectif est, tout en valorisant le cadre de vie, d’apporter des réponses pertinentes sur les plans de l’éclairage, des circulations, des parkings, de l’aménagement paysager, du logement, de la mise en valeur et de l’évolution des équipements communaux ».

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