La Baule+

la baule+ Décembre 2022 // 7 marché n’est pas très compliqué à pénétrer et que c’est un pays avec une économie florissante. Il y a beaucoup d’entreprises françaises qui créent des succursales en Suisse, c’est un cercle vertueux et la jeune génération fait cela assez facilement. D’ailleurs, le but de mon voyage à travers la France est d’expliquer cela. J’ai par exemple été accompagné par une délégation d’entreprises suisses dans les technologies avancées pour l’aéronautique ou le secteur naval. Nous avons visité les chantiers de Saint-Nazaire et le port de Saint-Nazaire, les contacts sont excellents et cela peut profiter à tout le monde. La région des Pays de la Loire a une économie de PME qui est assez semblable à la nôtre et il y a certainement des synergies. Pour cela, il faut se donner le temps et aller à la rencontre des gens. Tant que le cliché porte sur des produits de qualité, c’est une bonne chose Vous avez de nombreuses start-up en Suisse, mais le vieux cliché du pays des montres et du chocolat subsiste : quelles sont les idées reçues que vous avez envie de combattre ? Peut-être qu’il y a ce cliché dans le grand public, mais pourquoi pas : tant que le cliché porte sur des produits de qualité, c’est une bonne chose. Venez en vacances dans les Alpes suisses, c’est vraiment magnifique. Nous essayons même d’être meilleurs dans la concrétisation de ces clichés autour des montres et du chocolat… Mais il y a tout à fait autre chose, avec des écoles supérieures de niveau mondial. Il y a 12 000 étudiants dans les écoles suisses en ce moment, nous sommes un pays très avancé dans tout ce qui est biotech ou medtech notamment, avec un foisonnement de start-up très avancées à l’échelle mondiale. Ces entreprises ont un besoin absolu d’avoir accès à des marchés plus larges, puisque le marché suisse est petit. D’où la nécessité d’avoir des relations suivies avec l’Union européenne et le reste du monde. Mon parcours à vélo à travers la France est aussi une occasion de raconter cette histoire. Propos recueillis par Yannick Urrien.

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