La Baule+

la baule+ Décembre 2021 // 15 de la population française est d’origine étrangère. Il n’y a pas de racisme ou de xénophobie de ma part quand je dis cela : c’est simplement un constat qui pointe du doigt le fait que des gens vont percevoir une retraite sans avoir cotisé. Aujourd’hui, quelqu’un qui n’a pas cotisé pendant 40 années va, malgré tout, percevoir une retraite minimale pour continuer de vivre. Je veux bien, mais on ne peut pas donner la retraite à la Terre entière, ce qui explique derrière les difficultés récurrentes de notre système social. Cependant, personne ne veut de statistiques, parce que cela dérange. L’immigration coûte, selon vous, 51 milliards par an : comment êtesvous parvenu à ce chiffre ? Dans un chapitre complet, je détaille le coût du logement, de l’éducation, du chômage et de la Sécurité sociale. Je découpe tout ce que l’on dépense dans ce que l’on appelle pudiquement les quartiers. La politique de la ville coûte des milliards d’euros. Il faut aller chercher les statistiques. Affirmer que les quartiers sont composés majoritairement de populations d’origine étrangère, ce n’est pas bien, mais on trouve ces chiffres très clairement dans les statistiques de l’INSEE. Cela signifie que la politique de la ville coûte, parce qu’il y a une population d’origine étrangère. Comment arrivez-vous à travailler sur ces chiffres lorsque l’on sait que la troisième génération, qui vit dans les quartiers, est née en France, de parents français, également nés en France ? Donc, sur le plan statistique, ce sont maintenant des Français de souche… Vous avez raison, c’est un aspect très compliqué en ce qui concerne la troisième génération. Si l’on travaille sur la deuxième génération, on arrive à un pourcentage de 15 à 20 %. Cela permet à des gens de me contredire sur les plateaux de télévision en me disant qu’Émile Zola était d’origine italienne et que Marie Curie était d’origine polonaise... Bien entendu, on peut se souvenir de la chanson de Jacques Dutronc sur les 700 millions de Chinois. Aujourd’hui, ils sont 1,4 milliard ! Et c’est la course démographique avec l’Inde. Donc, c’est sans fin. Il est irresponsable de la part de nos gouvernants, comme de la part des gouvernements des pays concernés, de laisser faire en disant que jusqu’à présent on a réussi à nourrir tout le monde. C’est faux ! Les chiffres de l’ONU démontrent qu’il y a malheureusement une malnutrition et qu’il y a des millions de gens qui ne mangent pas à leur faim dans le monde. Il y a un énorme problème de surpopulation mondiale. Propos recueillis par Yannick Urrien. Jean-Philippe Lévêque : « Il y a un énorme problème de surpopulation mondiale. » Norbert Samama, maire du Pouliguen, a présenté la plaque «Commune engagée en faveur de l’économie de proximité et de l’artisanat », figurant place des Halles : « La municipalité souhaite que la Ville du Pouliguen soit un acteur majeur dans le développement économique territorial et notamment celui des entreprises qui interviennent dans les métiers de l’artisanat ». Cette plaque vient sceller le pacte conclu avec la Chambre de métiers et de l’artisanat (CMA), représentée par son président Philippe Bély. «Selon la CMA, les difficultés rencontrées par les artisans en Pays de la Loire sont notamment liées au coût du foncier. Leurs recherches Le Pouliguen : des mesures en faveur de l’économie de proximité et de l’artisanat d’infrastructures adaptées peuvent s’avérer complexes. Ils peuvent aussi avoir du mal à recruter des collaborateurs qualifiés. Enfin, 30 % des chefs d’entreprises artisanales ont plus de 50 ans et peinent parfois à trouver repreneurs », expliquent les élus chargés du dossier, Érika Étienne, adjointe à l’attractivité et à la communication, Alain Guichard, délégué aux activités économiques, ainsi que Nathalie Bodelle, déléguée à l’action cœur de ville et au commerce. Sous l’impulsion de l’équipe municipale et à travers ce pacte avec la CMA, la Ville s’est ainsi engagée entre autres à : faciliter l’implantation d’activités économiques de proximité, mais aussi l’accès au foncier et aux locaux de production, ou encore le développement des activités artisanales notamment à l’occasion d’aménagements urbains ; favoriser le renouvellement des entreprises artisanales en encourageant la reprise d’entreprises ; relayer les campagnes de communication, notamment celles du label « Ici, on aime l’artisanat». La CMA s’est notamment engagée à : renforcer sa proximité ainsi que sa présence sur le terrain ; accompagner la commune dans la définition et la mise en œuvre de son projet en matière d’économie de proximité ; initier, coordonner et animer, au bénéfice des acteurs économiques, des actions collectives (ateliers, conférences, débats…) pour répondre aux enjeux propres au territoire (numérique, énergie, gestion des déchets…); assurer un rôle de conseil, voire de médiation, entre la commune et les entreprises artisanales, sur des projets ou des problématiques locales ; participer avec la commune et les acteurs locaux aux réflexions portant sur les projets et dispositifs d’aménagement du territoire et relayer les actions de la Ville en faveur de l’artisanat. « Les artisans sont des acteurs incontournables de l’économie de proximité et de l’économie durable, indissociables de l’avenir des territoires, indispensables à leur attractivité et à leur développement, pourvoyeurs d’emplois non délocalisables et de lien social. Porteurs au quotidien des valeurs d’humanité et d’excellence, ils méritent une place au sein de l’action des collectivités locales », ont conjointement conclu Philippe Bély et Norbert Samama. Maxime Laruelle, Trophée de la Saint-Michel de Loire-Atlantique 2021, Alexandre Thiebaud, propriétaire de la brasserie Café Jules au Pouliguen et vice- président de l’UMIH 44, Philippe Bély, Président de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat (CMA) de Loire-Atlantique, Norbert Samama, Maire du Pouliguen, et Cyrille Allanic, Maître artisan depuis 2019.

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