in

Les principaux points du discours de Franck Louvrier lors de la cérémonie des vœux

Voici les principaux extraits du discours de Franck Louvrier, maire de La Baule, lors de la cérémonie des vœux, dimanche 8 janvier 2023 au Palais des Congrès Jacques Chirac Atlantia de La Baule

La gestion du quotidien

Nous avons mis un place un portail de la relation citoyenne, sorte de guichet unique, qui vous permet plus rapidement de trouver le formulaire qui vous concerne et vous oriente aussitôt vers le service dédié, pour une prise en charge plus rapide.

Afin de raccourcir les délais pour l’obtention des documents d’identité officiels, nous avons enfin obtenu du ministère de l’Intérieur un dispositif supplémentaire de prise d’empreintes digitales et nous avons étoffé le service, avec des amplitudes horaires élargies.

Il a fallu aussi renforcer le personnel du service de l’urbanisme, qui subit un accroissement exponentiel du nombre de dossiers à traiter. Ainsi, entre 2020 et 2021, le nombre de certificats d’urbanisme a augmenté de 10,9 %, celui des déclarations préalables de 11,6 % et celui des permis de construire de 24,2 %, chiffres qui traduisent le dynamisme de la ville.

Mais la gestion du quotidien, c’est aussi avoir une ville propre et fleurie, toute l’année, et disposer de routes praticables.

A ce sujet, depuis notre arrivée il y a deux ans et demi, chaque année c’est près de la moitié de notre budget d’investissement, soit plus de 10 M €, qui est consacré à la voirie bauloise, comme la réhabilitation cette année de la chaussée de l’avenue de Lattre de Tassigny. Le revêtement de cet axe structurant de notre ville était en effet en piteux état, se dégradant et devenant même dangereux. Nous avons donc pris nos responsabilités et apporté une réponse rapide à un problème concret.

D’une façon globale, la mobilité au sein de la commune est d’ailleurs un sujet de réflexion majeur, une nécessité absolue.

Tandis que les premiers coups de pioches pour la réhabilitation de notre promenade de mer ont été donnés, au sortir de « 2022, Année de l’automobile » nous avons pu réfléchir aux enjeux de mobilité.

Il était ainsi impensable que tous les quartiers de notre ville ne soient pas reliés entre eux par un moyen de locomotion public. C’est désormais chose faite depuis le printemps dernier, avec le démarrage des deux lignes de navettes, 20 Ouest et 20 Est sur tous les secteurs de la ville. En six mois à peine, on constate le doublement des chiffres de leur fréquentation : c’est la traduction que ce service était attendu et nécessaire.

Notre plan Vélo permet de mettre en place au fur et à mesure de nouveaux trajets dédiés et sécurisés.

Nous avons également fait le choix du développement de l’usage du vélo. Il est facilité par le fait que la topologie de La Baule-Escoublac est particulièrement favorable à cette pratique.

Notre plan Vélo permet de mettre en place au fur et à mesure de nouveaux trajets dédiés et sécurisés.  Le programme de mise à disposition de vélos à assistance électrique continue de s’intensifier, avec un incontestable succès.

En parallèle, notre programme d’installation sur l’espace public de bornes de recharges pour les voitures électriques sera achevé avant le début de l’été prochain. 128 points seront alors répartis sur l’ensemble du territoire de la ville.

Une ville au quotidien, c’est également la sécurité des biens et des personnes.

Vous le savez, j’ai fait de la sécurité une priorité absolue et j’ai déjà pris un certain nombre de décisions fortes.

Notre Police municipale est devenue un service à part entière, dirigé dorénavant par un directeur. Ses agents continuent d’être formés utilement et sont dotés d’équipements modernes et adaptés.

Depuis deux ans, chaque été, nous mettons en place le plan Vigiplage afin de permettre aux Baulois et estivants de profiter sereinement de notre magnifique baie.

Par ailleurs, le déploiement de la vidéoprotection sur l’ensemble du territoire de la commune se poursuit : avant la fin du municipe, tous les quartiers de notre ville seront dotés de caméras. A terme, le Centre de Supervision Urbain (CSU) sera installé dans le nouvel Hôtel de Police municipale du futur bâtiment à énergie positive qui sortira de terre à l’horizon 2025, sur la friche de l’avenue Clémenceau, j’y reviendrai tout à l’heure.

Certes, c’est un investissement, mais la sécurité des biens et des personnes n’a pas de prix, elle est la première de nos libertés. Quand on voit ce qui se passe à Nantes ou même à Saint-Nazaire, nous avons le devoir d’apporter notre soutien aux forces de l’ordre. La mission de l’Etat, M. le DDSP, vous l’effectuez avec un dévouement qui ne peut que provoquer notre admiration et que nous devons une nouvelle fois saluer !

Les enjeux environnementaux sont aussi une préoccupation constante de tous les jours.

Notre belle commune est d’abord une ville jardin nichée au bord de l’océan. Mieux que quiconque, nous savons que notre patrimoine naturel est un capital qu’il nous faut préserver, à l’image de notre parc des Dryades qui fêtera cette année son centenaire !

Cet impératif est pris en considération dans chacun de nos projets, particulièrement au niveau de l’urbanisme.

Nous avons ainsi renforcé notre politique de l’arbre initiée naguère par Olivier Guichard.

Et au fur et à mesure, l’éclairage de la ville est rénové comme tu l’avais bien débuté cher Yves, en utilisant maintenant des lampes basse consommation.

Le grand projet, la réhabilitation de la promenade de mer, se conçoit autour de ces données environnementales. J’aurai également l’occasion d’y revenir dans un instant.

De même, nous n’avons pas attendu les préconisations du gouvernement pour mettre en place un plan de sobriété énergétique pour les services de la ville, visant une réduction de la consommation de 10 % d’ici à deux ans. D’ailleurs, La Baule-Escoublac a été récompensée en 2022 d’une Marianne d’or pour sa politique de gestion énergétique de ses bâtiments municipaux.

Je vous annonce aussi que pour cet été nous allons installer dans le port de La Baule-Le Pouliguen le premier ponton solaire connecté de la façade Atlantique. Cet équipement va permettre dans un premier temps d’alimenter en électricité les bateaux à quai. Pour cela, j’ai obtenu une subvention conséquente de la Région des Pays de la Loire et de sa présidente Christelle Morançais que je remercie vivement, car grâce à ce soutien, nous allons lancer la décarbonation du port, puisque ce ponton sera le premier d’une longue série.

Les besoins sociaux

Comme beaucoup d’autres villes, La Baule-Escoublac souffre d’un déficit de praticiens.

Pour y remédier, nous avons acquis il y a 18 mois l’ancienne maison médicale destinée à un projet immobilier, avenue du Bois d’Amour, pour y créer une Maison de Santé Pluridisciplinaire (MSP), afin d’y pérenniser une offre médicale. Après une gestation complexe, deux médecins généralistes et un chirurgien orthopédiste vont y ouvrir leur cabinet au cours du premier trimestre de cette année, en plus des trois infirmières déjà installées. Nous sommes en train de finaliser l’arrivée de quatre autres praticiens. L’objectif est que cette MSP soit totalement opérationnelle pour 2025.

Je remercie au passage l’ancienne ministre de la Santé, Elisabeth Hubert, qui nous accompagner pleinement sur ce projet.

Et comme pour certains Baulois l’accès à la santé est financièrement difficile, nous venons de lancer une mutuelle complémentaire, ouverte à tous, avec notre partenaire, la Mutuelle des Cheminots de la Région Nantaise (MCRN), dont des contrats très complets à prix bas. Jean-Claude Pelleteur l’utilise à Pornichet.

Si la santé n’est pas une compétence municipale, il est néanmoins de notre devoir d’intervenir pour assurer votre sécurité sanitaire, comme nous l’avions fait auparavant avec l’ouverture du seul centre permanent de vaccination de la presqu’île.

Il ne sert à rien de vouloir être une ville balnéaire qui vit 12 mois sur 12 si, dans le même temps, sa population à l’année est obligée de partir.

Il n’y a pas que la santé : parmi les besoins sociaux auxquels nous devons apporter coûte que coûte des réponses figure le logement, un droit de première nécessité. Pour certains, se loger est devenu difficile sur notre territoire.

Vous connaissez notre situation, elle est géographiquement contraint et nos réserves foncières sont limitées. De même, nous sommes soumis au respect d’un certain nombre de lois et réglementations comme la loi Littoral qui sont autant de freins supplémentaires. Enfin, nous sommes particulièrement sourcilleux sur la préservation de notre patrimoine architectural et arboré, et il est ainsi hors de question de « construire une ville sur la ville ».

Nous sommes ainsi confrontés à une pression foncière importante et se loger ici est devenu un véritable problème. D’une part, certains résidents à l’année ont des difficultés pour pouvoir rester vivre chez eux. D’autre part, il est souvent compliqué pour les nouveaux arrivants de trouver à s’héberger, notamment pour les couples de jeunes actifs.

Nous sommes conscients du problème et avons mesuré un risque certain : il ne sert à rien de vouloir être une ville balnéaire qui vit 12 mois sur 12 si, dans le même temps, sa population à l’année est obligée de partir. C’est aussi dommageable pour les commerçants, artisans et entrepreneurs qui risquent de perdre leurs salariés contraints de s’installer ailleurs.

Parce que, encore une fois, gouverner c’est prévoir, nous avons déjà pris un certain nombre de mesures pour re-développer le locatif à l’année.

Notamment, nous avons entrepris de contrôler davantage le marché des locations saisonnières meublées, en pleine expansion mais sans mesure de retenue. Il ne s’agit pas d’interdire, car pour certains c’est une source de revenus complémentaires indispensable, mais de réguler un domaine où certains s’en donnent à cœur joie pour faire de la spéculation immobilière, avec peu de bénéfices pour notre ville.

Je ne vais pas vous faire le détail de ces mesures, vous avez dû en prendre connaissance, et d’autres suivront. Schématiquement, l’idée est d’inciter, sous différentes formes, les propriétaires à revenir vers du locatif à l’année, notamment par le soutien à la rénovation de logements vacants ou vétustes. Nous nous sommes inspirés de ce que d’autres villes balnéaires de l’ouest Atlantique ont pu mettre en œuvre, comme Les Sables d’Olonne ou Biarritz et qui commencent à obtenir des résultats.

Ces mesures ont été mises en place au début de l’été dernier : nous devrions en récolter les premiers fruits visibles d’ici un an ou deux.

Et nous n’avons pas oublié les plus touchés d’entre nous, avec la création de logements inclusifs dans l’ancien presbytère d’Escoublac.

La pénurie de logements a aussi des répercussions sur les professionnels du tourisme qui peinent à recruter du personnel saisonnier, faute de pouvoir l’héberger. Pour y remédier, l’ancien camping municipal du Bois d’Amour, devenu obsolète, va être transformé avant l’été prochain afin d’y accueillir ces travailleurs temporaires. Cette opération a été saluée par la ministre du Tourisme que j’ai rencontré à plusieurs reprises en 2022.

Qui dit logement, dit famille, et donc écoles maternelles et élémentaires.

Nos effectifs sont en hausse sensible cette année. Pour autant, il convient de pérenniser cette tendance. C’est pourquoi nous avons voulu procéder au regroupement des deux écoles des Pléiades au Guézy, la maternelle et l’élémentaire, pour en faire un vrai groupe scolaire. L’intérêt est évident : unité de lieu, de temps et d’action. Des enfants sécurisés dans leur croissance au sein de leur environnement scolaire, stable et connu, la certitude de classes qui ne risquent pas de fermer.

Ce regroupement devrait être effectif à la rentrée de septembre 2023, au plus tard en janvier 2024.

De même, comme nous nous y étions engagés, nous avons aussi créé avec Cap Atlantique une SPL, Société Publique Locale, Restauration Presqu’île pour servir nos 150 000 couverts par an, des repas conçus avec un chef en circuit court, de meilleure qualité qu’une entreprise de restauration collective et privilégiant les aliments de saison pour le bien-être de nos plus petits comme de nos ainés. Les maires de Cap pourront ainsi s’en saisir.

Une ville intergénérationnelle où ses enfants peuvent s’épanouir est une ville qui vit bien, où également ceux qui ont aussi des animaux de compagnie peuvent avoir les moyens de leur trouver un lieu de repos après une vie commune. C’est le projet du cimetière pour chiens et chats qui devrait ouvrir en  2024.

La ville du futur

Notre ambition est simple : continuer de rendre La Baule-Escoublac de plus en plus attractive pour achever sa mue, qu’elle soit définitivement une ville balnéaire avec une activité économique et des animations toute l’année, dotée d’une qualité de vie remarquable, une commune encore plus sûre, encore plus verte, encore plus dynamique, totalement connectée aux nouvelles technologies comme aujourd’hui avec la fibre et la 5G.

Mais cette vision n’est pas que la nôtre : elle doit correspondre aux besoins de ses habitants, aux nécessités économiques et surtout, je le répète, être à l’écoute des enjeux environnementaux. Par notre action, par nos comportements, nous devons impérativement gagner la bataille de la transition écologique.

Nous le voyons bien en ce moment dans notre région des Pays de la Loire : parce qu’il y une quarantaine d’années la filière nucléaire ne s’y est pas installée, nous nous trouvons aujourd’hui en situation de risque de pénurie énergétique !

Dans un pays développé comme la France, en 2023, c’est impensable !

Même les filières des énergies nouvelles et renouvelables ont du retard à l’allumage. Ainsi, le champ d’éoliennes qui vient d’être inauguré au large de notre baie est sorti avec plus de 10 ans de retard. Leur technologie peut même être considérée comme déjà dépassée au regard de ce qui se réalise aujourd’hui en matière d’éoliennes flottantes à plus de 100 km des côtes, sans pollution visuelle.

A ce titre, je salue l’avancée que nous avons obtenu du président de la République pour une répartition plus équitable de la rétribution de la taxe éolienne aux communes littorales. Norbert Samama, Michèle Quellard et Marie-Catherine Lehuédé s’en rejouissent particulièrement.

C’est dans une logique de développement durable, en prenant en compte les avertissements des scientifiques, que nous avons ou allons initier de grands chantiers qui vont donner corps au La Baule plus vert des trente prochaines années.

La ville du futur que nous sommes en train d’imaginer sera donc une cité connectée, inclusive, végétalisée, à basse consommation et aussi plus autonome en matière énergétique.

Nous allons passer du « remblai », ancienne route départementale, à la promenade de mer.

En premier lieu, bien évidemment, la totale réhabilitation de notre façade maritime. Nous allons passer du « remblai », ancienne route départementale, à la promenade de mer.

C’est un « grand » projet de ce municipe, et même au-delà, puisque nous l’avons abordé depuis le départ en considérant qu’il ne pourrait être réalisé qu’en dix ans, à cheval sur deux mandats municipaux.

Cette promenade, c’est tout à la fois notre vitrine et notre marque de fabrication, celle de notre ville jardin nichée au bord de l’océan.

Il est indispensable de la repenser, de la moderniser, de l’ouvrir à tous. Vétuste et obsolète d’une façon générale, ce remblai est même dangereux par endroit, et au-delà de la seule circulation sur sa chaussée.

Les études menées ont prouvé que l’état du perré était catastrophique, menaçant de s’effondrer s’il n’était pas renforcé. Car ce mur a aussi une utilité défensive et environnementale, il doit servir de digue en cas de fortes montées des eaux. Ce paramètre a largement été intégré dans l’approche de sa réhabilitation pour laquelle nous avons sélectionné un cabinet d’architectes expérimenté.

Cette future promenade de mer, c’est avant tout celle de ses usagers, résidents à l’année, secondaires, de passage. C’est pourquoi nous avons pris le temps de mener ensemble une grande concertation.

Je remercie toutes celles et tous ceux, très nombreux, qui ont apporté leur contribution à cette réflexion. C’est la preuve que le projet passionne.

De cette concertation sont sortis les grands principes de la future promenade de mer :

–          une circulation des véhicules à moteur à double sens conservée côté immeuble, un espace plus large ouvert aux piétons côté mer et au milieu une piste cyclable également à double sens ;

–          des passes ouvrant davantage la ville sur son espace maritime reliant ainsi la canopée à la mer ;

–          de la végétalisation et des ilots de loisirs et de convivialité disséminés ici et là ;

–          des services, de la connexion ;

–          de la sobriété énergétique avec par exemple de l’éclairage à leds alimenté par des panneaux solaires installés sur le toit des bâtiments municipaux.

Bref, un espace apaisé et partagé, ouvert sur le large, où tous les modes de mobilité pourront trouver leur place et qui sera un lieu de vie à part entière avec activités et services, le tout intégrant la prise en compte des enjeux environnementaux.

La réflexion et les études préalables ont été menées, la concertation s’est parfaitement déroulée, les travaux lourds vont maintenant débuter lors de ce premier trimestre 2023, pour le lancement de la première tranche de ce projet fondamental qui en comptera quatre.

Même si les périodes de travaux, hors saison estivale, vont peu ou prou nous créer quelques gênes, l’enjeu est primordial. Cet espace sera au final une référence internationale que nous aurons conçue tous ensemble.

Un autre projet d’envergure qui va transformer notre ville à terme est le déménagement des services techniques actuellement situés de l’autre côté de la voie SNCF face à la gare, avenue Jean Mermoz, adossés au parc de la Torre.

Leur déplacement est prévu vers Kerquessaud, à côté du centre d’incendie et de secours. Aujourd’hui 86 % des surfaces visées sont propriété de la Ville. Compte-tenu des délais légaux pour ce genre de procédures, ce déménagement débutera en 2026, ce qui ne nous empêche pas d’anticiper et d’imaginer ce que ces 6,4 hectares pourraient devenir.

Développer du bail réel solidaire pour favoriser l’accès au logement aux primo-accédants

Il y aura bien-sûr du logement et du service public, mais avec des bâtiments à échelle humaine, eco-construit. J’entends notamment y développer du bail réel solidaire pour favoriser l’accès au logement aux primo-accédants.

Le principe : la Ville loue un terrain sur lequel le locataire est autorisé à construire sa maison.

Ce projet est une rare opportunité pour une ville comme la nôtre, puisqu’il va permettre de dégager une grande surface foncière quasiment en centre-ville. Le visage de celui-ci va s’en trouver vraiment transformé et il convient donc de l’anticiper en considérant les demandes des Bauloises et des Baulois.

A plus court terme, le projet pour occuper la friche avenue Clémenceau située à l’emplacement de l’ancien bâtiment des Pensions de l’Education nationale est déjà en cours de réalisation.

Il est clairement défini : il y aura quatre secteurs d’activités bien distincts dans des bâtiments eux aussi à énergie positive dans un environnement très végétalisé.

Tout d’abord, un Hôtel de Police municipale qui hébergera le CSU, Centre de Supervision Urbain. Des locaux au sein de ce bâtiment seront également partagés avec la Police nationale dont le commissariat est contigu : parking, salle de sport…. Chacun chez soi mais en collaboration.

Le deuxième important volet du projet va consister à créer des espaces pour y accueillir des entreprises. Nous répondons ainsi à une demande croissante car l’attractivité de La Baule-Escoublac se traduit aussi par le fait que de plus en plus d’entrepreneurs veulent y implanter leur activité professionnelle, soit en la déplaçant ici, soit en la créant.

C’est aussi une bonne réponse à notre volonté : des entreprises installées à La Baule-Escoublac signifie emploi, activité à l’année, développement de la vie sociale, sport, culture…

Un troisième volet sera le déplacement des services sociaux du Département qui occupent actuellement un bâtiment municipal place de la Victoire. Ils s’y trouvent trop à l’étroit, et le Conseil départemental est demandeur pour participer à la réalisation de ce projet urbanistique.

Enfin, le dernier secteur sera un espace de services avec potentiellement une crèche, en tout cas un espace d’accueil pour la petite enfance.

L’objectif est l’horizon 2025-2026.

Stabilité fiscale

Cette vision en matière d’investissement, nous l’assumons sur une certitude, la stabilité fiscale : tous nos projets sont budgétés sans hausse d’impôts de la part de la commune.

C’est un engagement de campagne très fort que nous avons pris et nous nous y tiendrons.

Lorsque nous sommes arrivés en 2020, la Chambre Régionale des Comptes venait de  finaliser l’audit des finances et de la gouvernance de la Ville portant sur la mandature précédente. Elle en a conclu un rapport qui comprenait un certain nombre de recommandations afin que le budget de la commune ne soit jugé « insincère », préconisations que nous avons suivies, au premier rang desquelles la mise en place d’un PPI, Plan Pluriannuel d’Investissement.

Je dois le reconnaitre : c’est un outil remarquable, qui nous permet d’avancer en sachant où nous allons laisser aucune place à l’improvisation.

Avec un recours raisonné à l’emprunt aux taux bas, sur une plus longue durée, augmentant de fait la capacité d’investissement de la Ville sans grever son endettement, le PPI va nous permettre de mener à bien jusqu’en 2026 tous les projets structurants pour l’avenir de La Baule-Escoublac, tout en nous permettant d‘être réactifs lorsque des nécessités apparaissent, comme c’est le cas cette année avec l’avenue de Lattre de Tassigny.

J’en profite pour remercier l’équipe municipale qui s’est appliquée cette maxime que j’ai appris lors que j’étais au ministère des Finances : ils réussissent à « mettre l’édredon dans la valise » !

La Baule-Escoublac est la commune la plus peuplée de la presqu’île

Notre ambition pour notre ville se concrétise, nous récoltons ainsi les premiers fruits de notre détermination.

Tous les indicateurs le montrent : les derniers chiffres du recensement de l’INSEE, qui portent sur la période 2019-2020, mais aussi les chiffres fournis par les services de l’administration fiscale quant au nombre de foyers fiscaux, le nombre d’enfants scolarisés dans les écoles maternelles et élémentaires de la ville, le nombre d’autorisations d’urbanisme que j’ai déjà évoqué, ou encore le nombre d’électeurs inscrits sur nos listes électorales, tous sont en augmentation.

Aujourd’hui, La Baule-Escoublac est la commune la plus peuplée de la presqu’île. Très rapidement, nous devrions franchir le cap des 18.000 résidents à l’année et sans doute obtenir un surclassement supplémentaire.

Je veux saluer à nouveau tous les élus, majorité comme minorité, et les agents car tous travaillent dans l’intérêt général de notre ville et de ses habitants. Notre priorité est de vous protéger et de protéger notre ville tout en dessinant le visage de La Baule-Escoublac pour les décennies à venir avec l’indispensable tissu associatif qui contribue à l’animation de notre ville.

Je vous annonce dès à présent que nous retrouverons toutes les associations locales le 17 juin prochain lors d’un premier forum bisannuel de la ville.

Je me permets toutefois de citer l’une de ces associations, qui est en contact direct avec les nouveaux baulois : l’AVF de La Baule pour Accueil des Villes Françaises. En accord avec son président Ivan Brevet, nous allons consacrer chaque année une réception particulière en l’honneur de ces nouveaux arrivants baulois qui ont fait le choix à un moment de leur existence de notre qualité de vie.

Nous en avons conscience, nous élus, que notre responsabilité est immense devant ce défi que nous nous sommes fixés. Vous pouvez compter sur nous pour maintenir ce cap.

Pas candidat aux sénatoriales

Abordons maintenant 2023 avec confiance, année qui vous le savez sera dédiée à l’Argentine, en l’honneur de l’équipe nationale de rugby que nous aurons le privilège d’accueillir à l’occasion de la Coupe du monde de rugby qui va se dérouler en France. Être camp de base de cette délégation nous permettra une nouvelle fois de rayonner dans le monde entier avec l’aide d’un pays qui brille par sa culture littéraire, cinématographique, artistique avec son célèbre tango, par son sport, le rugby, le polo et malheureusement pour l’équipe de France son football…, mais aussi qui a su donner au monde le Pape François !

Dans cette année qui débute dans un contexte national et international incertain, il était donc important pour moi de vous redire que je suis à vos côtés dans votre quotidien. C’est une année qui sera enfin peu électorale et nous permettra ainsi de ne pas être perturbés par des campagnes politiques.

A ce titre et pour couper court à toute rumeur naissante, je ne serai bien évidemment pas candidat aux élections sénatoriales car, comme je m’y étais engagé, je souhaite me consacrer à vous tous pendant ce mandat.

Écrit par admin

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

La Baule confie à Easy Charge l’implantation des points de recharge pour les véhicules électriques

Le programme de la nuit de la lecture à Guérande le 21 janvier prochain